GERARD(Rosemonde Madame ROSTAND). - Les Pipeaux. ‎GERARD (Rosemonde Madame ROSTAND).‎ ‎Les Pipeaux.‎ From same author All books of this bookseller 5 book(s) with the same title PDF ‎Paris, Charpentier, 1932. In-12. Envoi de Rosemonde GĂ©rard Ă  Mlle Dupin sur la couverture. BrochĂ©, bon Ă©tat.‎ Reference : 12587
10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 0950 Je retrouve ce poĂšme de Rosemonde GĂ©rard l'apprend-on encore Ă  l'Ă©cole ? Bonne annĂ©e Bonne annĂ©e Ă  toutes les choses, Au monde, Ă  la mer, aux forĂȘts. Bonne annĂ©e Ă  toutes les roses Que l’hiver prĂ©pare en secret. Bonne annĂ©e Ă  tous ceux qui m’aiment Et qui m’entendent ici-bas. Et bonne annĂ©e aussi, quand mĂȘme, À tous ceux qui ne m’aiment pas. Louise-Rose-Étiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard, ou "Dodette" poĂ©tesse française 1871 - 1953. Elle fut l'Ă©pouse de Edmond EugĂšne Joseph Alexis Rostand, 1868 - 1918 auteur dramatique français une histoire.... et des mots d'amour C'est Elle, mot pour moi toujours en italique, Elle, avec sa dolente inflexion de cou, Ses longs cils relevĂ©s et ses cheveux d'or flou Et ses yeux Ă©tonnĂ©s de poupĂ©e angĂ©lique. Edmond Rostand Le brin d’herbe ......... et, pour ne pas Que mon cƓur brisĂ©, jusqu’en bas, Tombe de dĂ©tresse en dĂ©tresse, J’essaierai de me raccrocher, Entre les fleurs et le rocher, Au dernier brin de ta tendresse Rosemonde GĂ©rard La tendresse Tu rajeunis l’instant pour qu’il soit infini
 Et, dans cet instant-lĂ , le cƓur, Ă  ce point tremble, Qu’il sait rire et pleurer et mourir tout ensemble Rosemonde GĂ©rard L'Ă©ternelle chanson .....Et comme chaque jour je t'aime davantage Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain Qu'importeront alors les rides du visage Si les mĂȘmes rosiers parfument le chemin. Rosemonde GĂ©rard Toutes les oeuvres de Rosemonde GĂ©rard c'est ici
Faireresplendir la poĂ©sie, se vouer Ă  son culte, sans grand souci de son individualisme, pour l’unique joie de servir les poĂštes de toutes sortes, les artistes connus ou Ă  connaĂźtre voici ce Ă  quoi s’emploie Marc de La Roche depuis 4 ans, avec un inlassable zĂšle en dĂ©pit quelquefois de ses forces, et au mĂ©pris du surmenage qui souvent s’ensuit.
CYRANO DE BERGERAC d’Edmond Rostand CYRANO DE BERGERAC d’Edmond Rostand Edmond Rostand et Cyrano de BergeracProtĂ©gĂ© par la grande Sarah Bernhardt, comme il le serait par une louve, Edmond Rostand, n’est, pour le public, qu’un jeune auteur1 rencontrant des succĂšs d’estime. Certes ses mĂ©ditations poĂ©tiques sont lues dans les salons, certes la crĂ©ation des Romanesques Ă  la ComĂ©die Française est un succĂšs mais la Princesse Lointaine, Ă©crite tout exprĂšs pour Sarah Bernhardt dont il est adorateur et au char de gloire de qui il veut s’associer, est un “succĂšs d’estime” et la Samaritaine guĂšre mieux... Pourtant la grande tragĂ©dienne veut croire en lui. Il le lui rendra bien lui offrant avec l’Aiglon, l’un des plus beaux rĂŽles de sa en attendant ces succĂšs tant escomptĂ©s, Coquelin aĂźnĂ© qui souhait faire “son retour” – alors que le plus beau de sa carriĂšre semble derriĂšre lui – lui demande s’il ne pourrait pas lui Ă©crire “quelque chose”. Rostand Ă©voque un sujet un jeune homme Ă©pris d’une belle Ă  laquelle il ne sait parler et qu’un “beau parleur” conseille... Coquelin s’émerveille. L’idĂ©e est neuve, elle plaira. Au fil des rencontres avec Coquelin, au chĂąteau de Saupisseau en forĂȘt de CompiĂšgne loin de l’agitation des salons parisiens, la piĂšce s’élabore. LĂ  Rostand rassemble toute sa vieille admiration pour un fameux Cyrano Ă©voquĂ© par ThĂ©ophile Gautier et se souvient de sa passion pour les PrĂ©cieux2. VoilĂ  le cadre plantĂ©, le dĂ©cor esquissĂ© des cinq actes dont Coquelin, l’artiste Ă  la mĂ©moire prodigieuse3, Ă©pris de grandiose, s’inquiĂšte des progrĂšs au fil des soirĂ©es d’avril 1896 Ă  janvier 1897. Puis viennent les Ă©puisantes rĂ©pĂ©titions. Tous, les amis comme les ennemis, y vont de leurs remarques... La tirade des nez? Ridicule, trop ridicule. La Ballade du duel? Mauvais. Le pessimisme s’installe, Rostand est accablĂ©. “Pardonnez-moi, Coquelin, de vous avoir donnĂ© une piĂšce aussi inepte, aussi mal Ă©crite”. Coquelin se rĂ©crie, il croit au chef-d’Ɠuvre, d’ailleurs n’a-t-il pas participĂ© aux frais du théùtre?Le soir de la GĂ©nĂ©rale, Rostand tremble... Par son fils, Sarah Bernhardt se fait tenir au courant des rĂ©actions chaque fois qu’elle sort de scĂšne. Ce soir-lĂ  les Mauvais Bergers d’Octave Mirbeau sont jouĂ©s de plus en plus rapidement Ă  mesure que le messager fĂ©brile lui apporte les nouvelles du succĂšs de la porte Saint-Martin. Elle se hĂąte mĂȘme de mourir – au grand dam des spectateurs – pour embrasser au plus vite et le ComĂ©dien, et l’ dans une rumeur de triomphe qu’elle arrive enfin. “Pourquoi la brise courant autour du théùtre transforme-t-elle Ă  ce point les deux vieilles portes de pierre que la porte Saint-Denis et la porte Saint-Martin se donnent brusquement des airs d’arcs de triomphe? [...] Parce que, ce soir lĂ , on jouait pour la premiĂšre fois Cyrano de Bergerac au Théùtre de la Porte Saint-Martin” se souviendra longtemps Rosemonde GĂ©rard, l’épouse du grand homme qui dit-on, afin de rendre le dĂ©cor de l’auberge “plus vrai”, avait dĂ©valisĂ© les charcuteries alentours...Enfin Sarah est lĂ . Elle n’a pu voir que le dernier acte. “Regardez mes larmes. Regardez! Regardez! Je pleure...” [...] Puis elle se prĂ©cipite sur Coquelin, lui prend la tĂȘte entre deux mains, comme une soupiĂšre, et elle se penche, et elle le boit, et elle le mange.“Coq!” dit-elle. “Oh! Grand Coq!”“Enfin Rostand!”. Et elle le prend pour elle seule, toujours par la tĂȘte, mais cette fois comme une coupe de champagne mieux une coupe d’idĂ©al” soudain, le succĂšs nĂ© dans la fĂ©brilitĂ©, bouleverse la vie bourgeoise, mondaine et aimable d’Edmond Rostand. En naissant de nouveau, Cyrano de Bergerac, duelliste fameux, homme d’esprit du XVIIe s., revenu sur la scĂšne du monde durant l’hiver 1897-98, va provoquer son nouveau pĂšre pour le tuer aussi sĂ»rement que d’un fameux coup d’épĂ©e. DĂ©sormais Rostand est un hĂ©ros. Il est dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d’Honneur, Ă©lu Ă  l’AcadĂ©mie Française en 1901 dans le fauteuil d’Henri de Bornier, qui avait offert Ă  Sarah Bernhardt le rĂŽle de Berthe, la farouche fille de Roland, en 1875, puis prononce son discours de rĂ©ception en 1903. Il avoue alors que pour le construire le seul mot qui ne lui ait coĂ»tĂ© aucun effort fut “Messieurs”. Car dĂ©sormais Rostand est attendu partout. On se dispute l’honneur de le recevoir, de l’entendre, de le lire surtout. Le succĂšs de Cyrano de Bergerac Ă©touffe l’auteur. Il fuit Paris pour Cambo, au pays Basque, il fuit le monde, il fuit sa vie enfin se noyant toujours sous des travaux dont beaucoup restent inachevĂ©s, malgrĂ© l’Aiglon, malgrĂ© Chanteclerc qui ne sera pas compris. Le gĂ©nie de Rostand serait-il chancelant? On le raille, on le siffle. Il Ă©touffe enfin, contracte une maladie pulmonaire aggravĂ©e d’une sombre neurasthĂ©nie qui le poursuit depuis 1900, et meurt en 1918 de la grippe espagnole, mais plus sĂ»rement d’un duel Ă©pique contre Cyrano, bel esprit du XVIIe Il est nĂ© le 1er avril 1868, Ă  Marseille au sein d’une famille aisĂ©e. Son pĂšre est journaliste Ă©conomiste et Il avait remportĂ© le Prix de l’AcadĂ©mie de Marseille en 1887 sur le sujet “deux romanciers de Provence HonorĂ© d’UrfĂ© et Émile Zola.”3 Il aurait confiĂ©, le soir de la premiĂšre, “C’est le plus long des rĂŽles que j’aie jouĂ©. Quatorze cents vers! Ruy Blas n’en a que douze-cents...”4 RapportĂ© par Jules Renard. Journal 1935.© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS SA, 1997Le coin des critiquesAinsi il y a un chef-d’Ɠuvre de plus au mondeJules Renard, 28 dĂ©cembre Constant Coquelin vient de jouer le plus Ă©norme, le plus extraordinaire, le plus parfait de ses rĂŽles... Il y retrouve, en y joignant de neuves Ă©motions, le beau romantisme hautain et farce Ă  la fois que lui conseillait, au temps de sa jeunesse, ThĂ©odore de Banville, notre maĂźtre et le sien; et ce soir, Coquelin a Ă©tĂ© prestigieusement, miraculeusement, un Cyrano fantasque, tendre, futile, grand aussi, et mourant si tendrement, et si hĂ©roĂŻquement, et si tendrement encore. Ah ! que je suis content d’avoir vu l’Ɠuvre d’un tel poĂšte exprimĂ©e par un tel MendĂšs, 1897. Des fleurs, rien que des fleurs, mais toutes les fleurs Ă  notre grand poĂšte dramatique! Rostand a remis debout l’art isolĂ©, souverain et magnifique. On va encore pouvoir parler d’amour, se dĂ©vouer individuellement, pleurer sans raison et s’enthousiasmer pour le seul plaisir d’ĂȘtre lyrique...Jules Renard Journal.Le 28 dĂ©cembre 1897 restera, je crois, une date dans nos annales dramatiques. Un poĂšte nous est nĂ© et ce qui me charme encore davantage, c’est que ce poĂšte est un homme de théùtre. [...]Cyrano de Bergerac est une trĂšs belle Ɠuvre, et le succĂšs d’enthousiasme en a Ă©tĂ© si prodigieux que, pour trouver quelque chose de pareil, il faut remonter jusqu’aux rĂ©cits que nous ont faits des premiĂšres reprĂ©sentations de Victor Hugo, les tĂ©moins oculaires. C’est une Ɠuvre charmante de poĂ©sie, mais c’est surtout et avant tout une Ɠuvre de théùtre. [...]Et ce qui me charme plus encore, c’est que cet auteur dramatique est de veine française. il nous rapporte du fond des siĂšcles le vers de Scarron et de Regnard [...]. Il est aisĂ©, il est clair, il a le mouvement et la mesure, toutes les qualitĂ©s qui distinguent notre Sarcey, 3 janvier de Bergerac est le plus beau poĂšme dramatique qui ait paru depuis un demi-siĂšcle. [Edmond Rostand], Ă  vingt-cinq ans, ouvre le vingtiĂšme siĂšcle d’une maniĂšre Ă©clatante et triomphale qui annonce une pĂ©riode nouvelle, sur qui l’Europe va avoir les yeux fixĂ©s avec envie sur la France, avec un ravissement d’orgueil et d’espĂ©rance. [...] Serait-ce vrai? ce n’est pas fini! Il y aura encore en France une grande Ɠuvre littĂ©raire poĂ©tique digne de 1550, digne de 1630, digne de 1660, digne de 1830! Elle est lĂ ! Elle se lĂšve! J’aurai vĂ©cu assez pour la voir! Je vais commencer Ă  apprĂ©hender de mourir dans le souci de ne pas la voit toute entiĂšre! Ah! Quelle espĂ©rance et quelle crainte aussi dĂ©licieuse!Émile Faguet, janvier n’étais pas Ă  la premiĂšre du Timocrate, de Thomas Corneille, ni mĂȘme Ă  celle des VĂȘpres Siciliennes, de Casimir Delavigne, oĂč la foule applaudit sans interruption tout un entracte. Mais il y a un fait Cyrano de Bergerac est, de beaucoup, le plus grand succĂšs que j’aie vu depuis bientĂŽt treize ans que je fais ce mĂ©tier de critique dramatique. Toute la “presse” du lendemain, et toute la “presse” de huit jours aprĂšs ont proclamĂ© Cyrano chef d’Ɠuvre. [...] Mais rĂ©signons nous Ă  parler raisonnablement.[...] La piĂšce de M. Rostand n’est pas seulement dĂ©licieuse elle a eu l’esprit de venir Ă  propos. Je vois Ă  l’énormitĂ© de son succĂšs deux causes, dont l’une la plus forte est son excellence, et dont l’autre est sans doute une lassitude du public et comme un rassasiement, aprĂšs tant d’études psychologiques, tant d’historiettes d’adultĂšres parisiens, tant de piĂšces fĂ©ministes, socialistes, scandinaves toutes Ɠuvres dont je ne pense a priori aucun mal, et parmi lesquelles il y en a peu ĂȘtre qui contiennent autant de substance morale et intellectuelle que ce radieux Cyrano; mais moins dĂ©lectables, Ă  coup sĂ»r et dont on nous avait un peu accablĂ©s dans ces derniers temps. Joignez que Cyrano a bĂ©nĂ©ficiĂ© mĂȘme de nos discordes civiles. Qu’un journaliste Ă©loquent ait pu Ă©crire que Cyrano de Bergerac â€œĂ©clatait comme une fanfare de pantalons rouges*” et qu’il en ait augurĂ© un rĂ©veil du nationalisme en France, cela montre bien que des sentiments ou des instincts assez Ă©trangers Ă  l’art sont venus seconder la rĂ©ussite de cette exquise comĂ©die romanesque [...]Je serais plutĂŽt tentĂ© de croire que le mĂ©rite de cette ravissante comĂ©die, c’est, sans rien “ouvrir” du tout au moins Ă  ce qu’il me semble, de prolonger, d’unir et de fondre en elle sans effort, et certes avec Ă©clat, et mĂȘme avec originalitĂ©, trois siĂšcles de fantaisie comique et de grĂące morale, - et d’une grĂące et d’une fantaisie qui sont “de chez nous”. [...] Si bien que Cyrano de Bergerac, loin d’ĂȘtre un renouvellement, est plutĂŽt une rĂ©capitulation, ou, si vous prĂ©fĂ©rez, est comme la floraison suprĂȘme d’une branche d’art LemaĂźtre, 1er fĂ©vrier 1898.*Couleur du pantalon des militairesJadis, aux environs de la Porte Saint-Martin, M. Edmond Rostand tint boutique [...]. LĂ  se vendirent des bijoux plaquĂ©s, des gemmes en verroteries, des fleurs en papier, d’une haute nouveautĂ© genre trĂšs artiste ; les procĂ©dĂ©s d’exĂ©cution, rapides et peu coĂ»teux, permettaient de donner la marchandise Ă  bon marchĂ©. [...] Au mĂȘme lieu, il ouvrit un magasin d’objets de piĂ©tĂ© en plĂątre et en carton-pierre [La Samaritaine, 1896] [...] Il vient, Ă  la porte Saint-Martin mĂȘme, de tenter une nouvelle entreprise. C’est un grand bazar oĂč se dĂ©ballent des articles Ă©minemment français, jouets connus depuis longtemps il est vrai, mais toujours agrĂ©ables Ă  revoir, et dont le mĂ©canisme ne fatigue pas l’entendement. [...] Il faut pourtant ĂȘtre juste envers M. Edmond Rostand, et lui reconnaĂźtre un talent singulier il est un art, en effet, qu’a perfectionnĂ© l’auteur de [...] Cyrano de Bergerac c’est de mal Edmond Rostand est le plus excellent cacographe dont puissent, aujourd’hui, s’enorgueillir les lettres françaises, aussi commence-t-il Ă  ĂȘtre comptĂ© parmi les poĂštes patriotes.[...]Le jeu merveilleux de M. Coquelin et son adresse comme metteur en scĂšne prĂȘtent quelque vie au drame de M. Rostand. [...] GrĂące Ă  M. Coquelin, Cyrano de Bergerac peut donner l’illusion d’avoir quelque HĂ©rold, fĂ©vrier “bluff” littĂ©raire le cas Edmond Rostand.[...] En voilĂ  assez. [...] Si cette Ɠuvre enchante une racaille Ă©lĂ©gante, elle mĂ©contente une partie considĂ©rable de la Foule qu’il faut se garder de provoquer. Je veux parler de l’armĂ©e impressionnante des Laborieux et des ExploitĂ©s, sans le consentement et la discipline de qui, il n’y aurait ni richesse, ni civilisation, ni arts, ni sciences, ni parasites, ni dĂ©licats oisifs, ni rien, absolument rien de ce qui fait la joie de vivre pour un petit nombre. [...]Rostand, “le poĂšte”?Alors que d’autres pays prĂ©sentent des Artistes et des Penseurs comme GĂ©rard Hauptmann, Ibsen, Bjornstjerne-Björnson, d’Annunzio, DostoĂŻevsky, TolstoĂŻ, Gorki. etc., etc., tous Ă©crivains qui se sont penchĂ©s fraternellement sur les plaies de l’Homme contemporain, la France, pour tout potage, prĂ©sente aux affamĂ©s de sa lumiĂšre spirituelle Cyrano, l’Aiglon et le panache de Rostand?FlĂ»te alors![...] Rostand, le PoĂšte?Vrai, je m’étais fait une autre idĂ©e des devoirs d’un PoĂšte Ă  notre Ă©poque. [...] La mission traditionnelle du PoĂšte est de s’inquiĂ©ter des douleurs, des injustices, des misĂšres populaires de son Ă©poque et de s’en Ă©riger l’impitoyable vengeur.[...] VoilĂ  qui serait digne du “PoĂšte”.Mais, lorsqu’on en est dĂ©jĂ  pourvu, gagner et entasser de nouveaux millions en lançant sur les planches des pantins en pelure d’oignon et des douleurs chimĂ©riques, ça n’est ni beau ni conscience m’obligeait Ă  le proclamer et je ne suis pas fĂąchĂ© de l’avoir fait. Jehan Rictus, point de vue du style aucun de nos auteurs ne l’a Ă©galĂ© dans l’art d’édifier, d’épanouir et de faire Ă©clater la pĂ©riode Ă©tincelante. [...] Edmond Rostand s’adressait directement au public, Ă  tous ses publics. Il pensait d’abord Ă  lui, s’emparait de son attention, et forçait son suffrage dans une conclusion brillante, Gheusi, Coquelin, dit Coquelin aĂźnĂ©, le crĂ©ateur du 1841 - Suresnes 27 janvier de boulanger, il se passionne pour le Théùtre et, en 1859, entre au conservatoire dans la classe de Regnier. DĂšs 1860 il dĂ©bute Ă  la ComĂ©die Française dans la plupart des rĂŽles du rĂ©pertoire classique. Sa brillante interprĂ©tation du Mariage de Figaro, de Beaumarchais, fait de lui Ă  vingt trois ans 1862 l’un des acteurs les plus fĂȘtĂ©s de Paris... deux ans aprĂšs, il est sociĂ©taire de la ComĂ©die Française oĂč il reste jusqu’en 1886. Cette annĂ©e lĂ , il se heurte Ă  l’administration de la Grande Maison, et la quitte. Interdit de reprĂ©sentations en France pour quatre annĂ©es, il entreprend une tournĂ©e triomphale Ă  l’Étranger. Entre 1890 et 1892, il retourne Ă  la ComĂ©die Française il est pensionnaire. Mais Ă©pris de libertĂ©, il fonde une compagnie avec laquelle il sillonne la vieille Europe et le Nouveau-Monde. Enfin il entre au Théùtre de la Renaissance en 1895, puis dirige le Théùtre de la Porte Saint-Martin oĂč il crĂ©e Cyrano de Bergerac en 1897. Il est Cyrano, rĂŽle qu’il portera plus de quatre cents fois. FidĂšle Ă  l’Ɠuvre de Rostand, il joue l’Aiglon, aux cĂŽtĂ©s de Sarah Bernhardt et meurt durant les rĂ©pĂ©titions de Chanteclerc... Jean-Yves PatteGrand valet ou premier rĂŽle de Drame, Coquelin fut toujours un comĂ©dien de la vieille roche ou de la vieille Ă©cole, Ă  la diction savante et sonore, au jeu trĂšs Ă©tudiĂ©, un peu appuyĂ©, qui cherche l’effet, et qui l’obtient, mais le sacrifie parfois au naturel oĂč Ă  ce que nous considĂ©rons comme tel Ă  prĂ©sent. [...] Coquelin, illustre vĂ©tĂ©ran, n’avait pas Ă©tĂ© dĂ©trĂŽnĂ© par ses Ă©mules les plus jeunes, et qui ont paru plus modernes? Il demeurait comme le plus admirable reprĂ©sentant d’un Ă©cole théùtrale qui avait eu du bon et dont le meilleur Ă©chappait aux variations de la mode. Paul Souday, de Bergerac les raisons d’un succĂšsA la fin du XIXe s., il paraĂźt difficile pour un auteur de faire du neuf, ou simplement de se faire admettre, car les critĂšres d’admission aux grandes scĂšnes sont Ă©troits. L’art théùtral semble appauvri et vit sur des engouements dĂ©jĂ  anciens. Le théùtre bourgeois se coupe des sources mĂȘmes de la crĂ©ation, faisant sien encore le mot du XVIIIe s. par dessus les bouleversements de la RĂ©volution “En France, on aime beaucoup ce que l’on a beaucoup entendu”. Toute la consĂ©cration doit venir des salons, des rumeurs flatteuses. Avant de pouvoir accĂ©der Ă  la scĂšne, il faut ĂȘtre soutenu, aimĂ© choisi, choyĂ©, avoir fait ses preuves
 Alors, en attendant celui qui sera le hĂ©ros de demain, le public court les piĂšces anciennes, succĂšs Ă©prouvĂ©s oĂč les “monstres sacrĂ©s” – terme forgĂ© par Jean Cocteau –, par leurs seules prĂ©sences fascinent souvent, mĂȘme si ils rĂ©duisent, par des effets de grandioses auxquels ils s’attachent, la comprĂ©hension de la piĂšce. N’a-t-on pas reprochĂ© maintes fois Ă  Sarah Bernhardt de mettre en scĂšne sa propre vie et ses Ă©motions intimes avant de servir les textes des auteurs? De plus la carrure de tels “monstres sacrĂ©s” n’écrase-t-elle pas le jeu des acteurs de second plan qui souvent ne passent plus que pour des faire-valoir?Le théùtre d’avant-garde s’essouffle un peu aussi. Antoine 1848-1943, crĂ©ateur du Théùtre Libre – et qui dirige alors l’OdĂ©on – Ă  cĂŽtĂ© des grandes piĂšces du rĂ©pertoire crĂ©e des nouveautĂ©s – souvent taxĂ©es de “brumeuses” – d’Ibsen, Strindberg ou Hauptmann. Mais il lasse parfois, malgrĂ© la grandeur de la tĂąche entreprise
Et la ComĂ©die lĂ©gĂšre ne se renouvelle guĂšre, mĂȘme si l’éternelle histoire de la Coquette, son Mari et son Amant, amuse toujours un public frivole, amateur de “scĂšnes parisiennes”! - car c’est bien connu, de telle situations ne se rencontrent qu’à Paris... D’oĂč vient alors le succĂšs de la piĂšce? Non seulement elle profite d’une faiblesse passagĂšre de l’histoire du théùtre, mais encore elle fait Ă©cho Ă  des prĂ©occupations qui “chatouillent” l’ñme française, la flattent aussi sans doute. Car la France, acceptant mal le “dĂ©sastre de 1870” et qui se voit de plus divisĂ©e par l’Affaire Dreyfus - Rostand est d’ailleurs dreyfusard -, trouve soudain en Cyrano de Bergerac un baume apaisant. Le romantisme de “cape et d’épĂ©e”, le panache, le courage stimulent un “renouveau moral” auquel des “philosophes” belliqueux, dont DĂ©roulĂšde, aspirent. La “nouvelle France”, celle qui vaincra bien entendu, est Ă  nouveau “debout”. A l’opposĂ©, les esprits pacifiques y voient la rĂ©conciliation des vertus du courage et de l’abnĂ©gation, sources “d’une force morale” – encore! – qui prĂŽne la responsabilitĂ© de l’homme et de son destin...Mais pour tous Cyrano de Bergerac incarne le renouveau de l’idĂ©al servi par la poĂ©sie et la de ce constat naissent de nouveaux dĂ©bats. On veut opposer Rostand Ă  Antoine. Une piĂšce qui porte en elle une histoire “simple et limpide” semble devoir se dresser contre les “tranches de vie” naturalistes, ouvrant vers des perspectives psychologiques alors jamais abordĂ©es. “Quel bonheur! Quel bonheur! Nous allons enfin ĂȘtre dĂ©barrassĂ©s des brouillards scandinaves et des Ă©tudes psychologiques trop minutieuses, et des brutalitĂ©s voulues du drame rĂ©aliste” s’exclame Francisque Sarcey, au lendemain de la premiĂšre en par-delĂ  tous ces dĂ©bats, la clef du succĂšs de Cyrano, comme celle d’ailleurs de toutes les “bonnes” piĂšces ne repose-t-elle pas dans cette constatation Ă©merveillĂ©e de Jack London, qui en 1898 assistait Ă  la premiĂšre amĂ©ricaine de Cyrano, loin des Ă©tats d’ñme français “Plusieurs morceaux semblent contenir mes propres pensĂ©es, mes propres sentiments.”Jean-Yves Patte.© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS SA, 1997 Le “vrai” CyranoHercule-Savignien Cyrano de Bergerac 1619-1655 que l’on pourrait croire gascon ne l’est pas, mais le laissait entendre et le laissait dire profitant habilement d’une homonymie qui faisait passer sa modeste noblesse de robe pour une – plus brillante – d’épĂ©e... Car son Bergerac natal est un village dans les Yvelines, non en Dordogne! GrĂące Ă  cette confusion, il entra comme Cadet dans le rĂ©giment des gardes sous la conduite du Capitaine de Casteljaloux... et s’y distingua par sa bravoure. Puis il quitta le service, ayant reçu de profondes blessures, et se voua Ă  l’écriture. Mais grand duelliste, il mena une vie aventureuse qui le rĂ©duisit rapidement Ă  la misĂšre. Lorsqu’il meurt, ĂągĂ© de trente-six ans, il est certes auteur apprĂ©ciĂ©, MoliĂšre et Voltaire lui feront quelques emprunts, mais homme peu goĂ»tĂ©...En dehors d’une vie surprenante et digne de voir quelques uns de ses Ă©pisodes portĂ©s Ă  la scĂšne, Cyrano de Bergerac fut aussi un visionnaire de gĂ©nie. N’a-t-il pas entrevu une maniĂšre de phonographe? Sait-il jamais que son souvenir est enfermĂ© dans des sillons tĂ©moins du temps de sa renaissance, un certain 28 dĂ©cembre 1897?“A l’ouverture de la boĂźte [de l’une des deux qui semblent ĂȘtre des volumes, l’un de diamant, l’autre de perle], je trouvais dedans un je ne sais quoi de mĂ©tal presque semblable Ă  nos horloges, plein de je ne sais quels petits ressorts et de machines imperceptibles. C’est un livre Ă  la vĂ©ritĂ©, mais c’est un livre miraculeux qui n’a ni feuillet, ni caractĂšre; enfin c’est un livre oĂč pour apprendre les yeux sont inutiles; on n’a besoin que des oreilles. Quand quelqu’un donc souhaite lire, il bande avec grande quantitĂ© de toutes sortes de petits nerfs de cette machine, puis il tourne l’aiguille sur le chapitre qu’il souhaite Ă©couter [...] Ainsi [il a Ă©ternellement autour de lui] tous les grands hommes morts et vivants qui [l’] entretiennent de vive voix.”Cyrano de Bergerac Les États et les Empires de la Lune et du Soleil. D’aprĂšs la premiĂšre Ă©dition de grandes tiradesextraitsTirade du nezAh! non! c'est un peu court, jeune homme!On pouvait dire... Oh! Dieu!... bien des choses en somme...En variant le ton, - par exemple, tenez Agressif “Moi, monsieur, si j'avais un tel nez,Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse!”Amical “Mais il doit tremper dans votre tasse Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap!”Descriptif “C'est un roc!... c'est un pic... c'est un cap!Que dis-je, c'est un cap?... C'est une pĂ©ninsule!”Curieux “De quoi sert cette oblongue capsule?D'Ă©critoire, monsieur ou de boĂźte Ă  ciseaux?”Gracieux “Aimez-vous Ă  ce point les oiseauxQue paternellement vous vous prĂ©occupĂątesDe tendre ce perchoir Ă  leurs petites pattes?”Truculent “ça, monsieur, lorsque vous pĂ©tunez,La vapeur du tabac vous sort-elle du nezSans qu'un voisin ne crie au feu de cheminĂ©e”PrĂ©venant “Gardez-vous, votre tĂȘte entraĂźnĂ©ePar ce poids, de tomber en avant sur le sol!”Tendre “Faites-lui faire un petit parasolDe peur que sa couleur au soleil ne se fane!”PĂ©dant “L'animal seul, monsieur, qu'AristophaneAppelle HippocampelephantocamĂ©losDut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os!”Cavalier “Quoi, l'ami, ce croc est Ă  la mode?Pour pendre son chapeau c'est vraiment trĂšs commode!”Empathique “Aucun vent ne peut, nez magistral,T'enrhumer tout entier, exceptĂ© le mistral!”Dramatique “C'est la Mer Rouge quand il saigne!”Admiratif “Pour un parfumeur, quelle enseigne!”Lyrique “Est-ce une conque, ĂȘtes-vous un triton?”NaĂŻf “Ce monument, quand le visite-t-on?”Respectueux “Souffrez, monsieur, qu'on vous salue,C'est lĂ  ce qui s'appelle avoir pignon sur rue!”Campagnard “HĂ©, ardĂ©! c'est-y un nez? Nanain!C'est queuqu'un navet gĂ©ant ou ben queuqu'melon nain!”Militaire “Pointez contre cavalerie!”Pratique “Voulez-vous le mettre en loterie?AssurĂ©ment, monsieur, ce sera le gros lot!”Enfin parodiant Pyrame en un sanglot “Le voilĂ  donc ce nez qui a des traits de son maĂźtreA dĂ©truit l'harmonie! Il en rougit, le traĂźtre!”- VoilĂ  ce qu'Ă  peu prĂšs, mon cher, vous m'auriez ditSi vous aviez un peu de lettres et d'esprit Mais d'esprit, Ô le plus lamentable des ĂȘtres,Vous n'en ĂȘtes jamais un atome, et de lettresVous n'avez que les trois qui forment le mot Sot!Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il fautPour pouvoir lĂ , devant ces nobles galeries,Me servir toutes ces folles plaisanteries,Que vous n'en eussiez pas articulĂ© le quartDe la moitiĂ© du commencement d'une, carJe me les sers moi-mĂȘme, avec assez de verve,Mais je ne permets pas qu'un autre me les ballade du duelCYRANO, fermant une seconde les yeux.Attendez!... je choisis mes rimes... LĂ , j'y suis,Il fait ce qu'il dit, Ă  mesure.Je jette avec grĂące mon feutre,Je fais lentement l'abandonDu grand manteau qui me calfeutre,Et je tire mon espadon;ElĂ©gant comme CĂ©ladon,Agile comme Scaramouche,Je vous prĂ©viens, cher Mirmydon,Qu'Ă  la fin de l'envoi je touche!Premiers engagements de fer.Vous auriez bien dĂ» rester neutre;OĂč vais-je vous larder, dindon?...Dans le flanc, sous votre maheutre?...Au coeur, sous votre bleu cordon?...- Les coquilles tintent, ding-don!Ma pointe voltige une mouche!DĂ©cidĂ©ment... c'est au bedon,Qu'Ă  la fin de l'envoi, je me manque une rime en eutre...Vous rompez, plus blanc qu'amidon?C'est pour me fournir le mot pleutre!- Tac! je pare la pointe dontVous espĂ©riez me faire le don; -J'ouvre la ligne, - je la bouche...Tiens bien ta broche, Laridon!A la fin de l'envoi, je touche.Il annonce solennellement ENVOIPrince, demande Ă  Dieu pardon!Je quarte du pied, j'escarmouche,Je coupe, je feinte...Se fendant.HĂ©! lĂ  donc!Le vicomte chancelle; Cyrano salue.A la fin de l'envoi, je merci!Et que faudrait-il faire?...Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,Et comme un lierre obscur qui circonvient un troncEt s'en fait un tuteur en lui lĂ©chant l'Ă©corce,Grimper par ruse au lieu de s'Ă©lever par force?Non, merci. DĂ©dier, comme tous ils le font,Des vers aux financiers? se changer en bouffonDans l'espoir vil de voir, aux lĂšvres d'un ministre,NaĂźtre un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre?Non, merci. DĂ©jeuner, chaque jour, d'un crapaud?Avoir un ventre usĂ© par la marche? une peauQui plus vite, Ă  l'endroit des genoux, devient sale?ExĂ©cuter des tours de souplesse dorsale?...Non, merci. D'une main flatter la chĂšvre au couCependant que, de l'autre, on arrose le chou,Et donneur de sĂ©nĂ© par dĂ©sir de rhubarbe,Avoir son encensoir, toujours, dans quelque barbe?Non, merci! Se pousser de giron en giron,Devenir un petit grand homme dans un rond,Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames?Non, merci! Chez le bon Ă©diteur de SercyFaire Ă©diter ses vers en payant? Non, merci!S'aller faire nommer pape par les concilesQue dans des cabarets tiennent des imbĂ©ciles?Non, merci! Travailler Ă  se construire un nomSur un sonnet, au lieu d'en faire d'autres? Non,Merci! Ne dĂ©couvrir du talent qu'aux mazettes?Etre terrorisĂ© par de vagues gazettes,Et se dire sans cesse oh, pourvu que je soisDans les petits papiers du Mercure François?Non, merci! Calculer, avoir peur, ĂȘtre blĂȘme,PrĂ©fĂ©rer faire une visite qu'un poĂšme,RĂ©diger des placets, se faire prĂ©senter?Non, merci! non, merci! non, merci! Mais... chanter,RĂȘver, rire, passer, ĂȘtre seul, ĂȘtre libre,Avoir l'Ɠil qui regarde bien, la voix qui vibre,Mettre, quand il vous plaĂźt, son feutre de travers,Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers!Travailler sans souci de gloire ou de fortune,A tel voyage, auquel on pense, dans la lune!N'Ă©crire jamais rien qui de soi ne sortitEt modeste d'ailleurs, se dire mon petit,Sois satisfait des fleurs, des fruits, mĂȘme des feuilles,Si c'est dans ton jardin Ă  toi que tu les cueilles!Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,Ne pas ĂȘtre obligĂ© d'en rien rendre Ă  CĂ©sar,Vis-Ă -vis de soi-mĂȘme en garder le mĂ©rite,Bref, dĂ©daignant d'ĂȘtre le lierre parasite,Lors mĂȘme qu'on n'est pas le chĂȘne ou le tilleul,Ne pas monter bien haut, peut-ĂȘtre, mais tout seul!Phonographie - Cyrano de BergeracPremier Acte Une reprĂ©sentation Ă  l'HĂŽtel de Bourgogne. NavrĂ© des rodomontades de l'acteur Montfleury, Cyrano de Bergerac empĂȘche cet acteur de jouer. "Coquin, ne t'ai-je pas interdit pour un mois ?". Les PrĂ©cieux, petits marquis et pĂ©dants soutiennent l'acteur, et se fĂąchent. Le ton monte. Un vicomte - moins pleutre que les autres - se veut brave, mais se couvre de ridicule Acte I, scĂšne 4 "Attendez, je vais lui lancer un de ces traits
" [Il s'avance vers Cyrano qui l'observe, Ă©crit Rostand, et se campant devant lui d'un air fat.] "Vous
 vous avez un nez
 heu
 un nez
 trĂšs grand." C'est alors que Cyrano lui rĂ©plique AndrĂ© Brunot Tirade du Nez / 1938Disque Columbia L 850 / D 19 060AndrĂ© Brunot a fait ses dĂ©buts sur la scĂšne dans "Les PrĂ©cieuses ridicules", de MoliĂšre au Théùtre Sarah Bernhardt - Théùtre de la Ville -. Car, en 1900, la ComĂ©die Française ayant brĂ»lĂ©, sa troupe avait trouvĂ© sur cette scĂšne un refuge en attendant la reconstruction de nouveaux locaux. Puis en 1938, il est "le" Cyrano de la piĂšce de Rostand lorsque celle-ci est inscrite au rĂ©pertoire de la ComĂ©die Française. Enfin AndrĂ© Brunot se produit encore Ă  l'OdĂ©on, marquant ainsi les scĂšnes de deux des théùtres parmi les plus actifs foyers de crĂ©ation de son temps. 2/ Denis d'InĂšs la Tirade du Nez / 1928Disque Gramophone BS 3681 / 31376 / P818AprĂšs des dĂ©buts remarquĂ©s en 1909 au Théùtre de l'OdĂ©on - dans la mort de Pan d'A. Arnoux -. Denis d'InĂšs entre Ă  la ComĂ©die-Française sous le "proconsulat" d'Émile Fabre - qui s'Ă©tend de 1915 Ă  1936 -. C'est une pĂ©riode difficile les attaques sont fĂ©roces "la ComĂ©die-Française a cessĂ© d'ĂȘtre un théùtre pour devenir un cimetiĂšre" proclame Pierre Brisson. Pourtant la "grande maison" qui reçoit une subvention misĂ©rable, conserve de rares artistes qui lui sont fidĂšles
 Ceux-lĂ  seront Ă  la source mĂȘme du renouveau du Théùtre, comme Fernand Ledoux, Mary Marquet, Berthe Bovy, Madeleine Renaud
3/ Camille DumĂ©ny la Tirade du Nez et commentaire. Disque 1254 et 1255 /1908Avant d'ĂȘtre "du Gymnase" ou "du Vaudeville", Camille DumĂ©ny est de l'OdĂ©on. LĂ  il cĂŽtoie les plus grands sous la direction d'Antoine. On pense Ă  De Max, bien sĂ»r, mais aussi Ă  RĂ©jane aux cĂŽtĂ©s de laquelle il crĂ©e Amoureuse, de Georges de Porto-Riche, en 1899. MalgrĂ© son dĂ©part de l'OdĂ©on, il n'en reste pas moins un fidĂšle de cette maison. Il vient rĂ©guliĂšrement y donner des "causeries", oĂč il explique sa maniĂšre d'aborder un rĂŽle ou de comprendre un texte. Ces "causeries", selon le mot qu'il choisit lui-mĂȘme, sont si recherchĂ©es par un public mondain qu'il en diffuse les meilleurs moments par le disque !4/ Dessarneaux la Tirade du Nez / 1900Berliner 276 / 31 151. est Monsieur Dessarneaux ? Si lui aussi a Ă©tĂ© tentĂ© par l'humour et le regard amusĂ© que Cyrano porte sur lui-mĂȘme, pas une coupure de la presse de l'Ă©poque ne semble avoir retenu le nom de cet interprĂšte. Cet homme, si avare en traces historiques, est-il vĂ©ritable ? On sait en effet que les techniques d'enregistrement d'alors imparfaites et qui demandaient parfois Ă  l'artiste de "forcer" son art - au risque de le trahir - rebutaient les plus grands acteurs ; mais l'un d'entre eux, tentĂ© par l'expĂ©rience phonographique, aurait-il choisi un pseudonyme ?5/ Paul-Joseph Duparc la Tirade du Nez /1 899Cylindre PathĂ© 2789Paul-Joseph Aye, dit Duparc, est aussi un acteur qui "monte" Ă  Paris. Il fait ses dĂ©buts Ă  Toulouse, en 1875-75, puis passe par Bordeaux avant de gagner Paris en 1877-78. Mais c'est pour mieux repartir vers Marseille, Alger, St-Étienne
 et revenir de nouveau Ă  Paris en 1882-84, oĂč il semble se fixer. Il entre Ă  l'OdĂ©on, en 1885 oĂč il fait toute sa carriĂšre, ce qui lui vaudra d'ĂȘtre nommĂ© Officier d'AcadĂ©mie en 1903. Sauf en 1898, oĂč il fait une saison Ă  l'Ambigu, il est un des piliers de la troupe. LĂ , il occupe nombre de seconds rĂŽles et emplois de "Raisonneurs". Sans doute inspirĂ© par De Max, vĂ©ritable idole qu'il cĂŽtoie sur scĂšne, il enfle un peu sa diction, visant les effets dĂ©clamatoires sublimes du grand Victor Lejal la Tirade du Nez / 1899Cylindre Lioret. Sans ĂȘtre une des plus grandes figures du Caf'Conc', Victor Lejal n'en est pas moins un de ses meilleurs tĂ©moins, une vedette de la Scala. Ses imitations de Paulus, auxquelles comme beaucoup alors il se livre pour la plus grande joie de ses admirateurs, lui valent des ovations. Sa figure rĂ©jouie et son air dĂ©gourdi lui attirent les sympathies. On comprend dĂšs lors qu'il ait voulu Ă  son tour endosser la truculente personnalitĂ© de Cyrano. L'a-t-il jamais dĂ©clamĂ© sur la scĂšne, ou l'a-t-il simplement gravĂ© pour les amateurs d'Edmond Rostand lors de quelques unes de ses sĂ©ances d'enregistrement chez Henri Lioret ?7/ Lombard la Tirade du Nez / 1898Cylindre carriĂšre de Lombard tĂ©moigne du parcours d'un artiste qui, venu de la province oĂč il a reçu sans doute une formation trĂšs classique, "monte" Ă  Paris. Depuis le Théùtre de Rochefort oĂč il se produit vers 1881-82, il tente plusieurs scĂšnes parisiennes entre 1883 et 1885, avant de gagner Montmartre oĂč, Ă  l'instar de nombreux autres artistes, il est diseur. Sans ĂȘtre l'Ă©gal des plus cĂ©lĂšbres, il campe un Cyrano plein de bonhomie et n'hĂ©site pas Ă  teinter cette fameuse tirade d'un peu d'accent du Sud-ouest, ce qui ne manque pas de personnaliser un rĂŽle tout frais marquĂ© de la superbe de la plaisanterie n'est pas du goĂ»t du vicomte. Il se sent offensĂ©. Le ton monte encore, mais cette fois on ne rit plus c'est le duel inĂ©vitable [Acte I, scĂšne 4]. Fort de sa Tirade du Nez, Cyrano se propose de dĂ©pĂȘcher le vicomte en vers. "- Cyrano Je vais vous donner un petit coup charmant. - Le vicomte, mĂ©prisant PoĂšte !
 - Cyrano Oui, monsieur, poĂšte ! et tellement, Qu'en fĂ©raillant je vais - hop - Ă  l'improvisade Vous composer une ballade."8/ Jean Coquelin prĂ©sente l'interprĂ©tation historique de son pĂšre / 1943 ?Disque de l'Association Française de Gramophilie [ n° - Ă©ditĂ© en 1946 - Sur l'autre face de ce disque est prĂ©sentĂ© un repiquage "bricolĂ©" du cylindre "paradis" destinĂ© originellement au Phono-cinĂ©ma. Seules les acclamations ont Ă©tĂ© conservĂ©es et mixĂ©es au cylindre n°3341. Mais sur la premiĂšre face de ce disque, celui qui a créé Ragueneau, Jean Coquelin, se souvient de son pĂšre travaillant le rĂŽle de Cyrano. EnregistrĂ© avant 1944, annĂ©e de sa mort, la voix de Jean Coquelin rĂ©veille les Ă©chos d'heures fastes de l'histoire du théùtre français. 9/ Constant Coquelin, dit l'AĂźnĂ© la Ballade du DuelCylindre PathĂ© n° 3341 / 1903Le crĂ©ateur du rĂŽle ne pouvait manquer d'immortaliser cette Ɠuvre Ă  la mesure de son talent, Ă  la dĂ©mesure mĂȘme sans aucune connotation pĂ©jorative. Une autre version de cette tirade a existĂ© - on en conserve un pĂąle reflet au travers d'un repiquage de 1946 - avec les acclamations de la foule sur un trĂšs gros cylindre "paradis" destinĂ©e au Phono-cinĂ©ma, ancĂȘtre du cinĂ©ma parlant. Mais le cylindre Ă©ditĂ©, seul survivant - l'unique "paradis", paraĂźssant assez altĂ©rĂ©, semble dĂ©sormais perdu - reste supĂ©rieur au repiquage ancien. La verve et la faconde de celui qui a donnĂ© son Ăąme au nouveau Cyrano Ă©blouissent de nouveau par delĂ  le tĂ©moignage DeuxiĂšme La rĂŽtisserie des poĂštesDans la rĂŽtisserie de Ragueneau, PĂątissier-poĂšte, "l'affaire" du Théùtre de l'HĂŽtel de Bourgogne, et ses suites sont vivement commentĂ©es. Dans un coin, Cyrano Ă©coute ces flatteuses rumeurs, mais il a d'autres projets en tĂȘte. Il est amoureux de la belle Roxane, et n'ose lui confier sa flamme il se trouve trop laid. Cependant cette derniĂšre demande Ă  le voir. Le cƓur de Cyrano s'enflamme
 Sur ces entrefaits, son ami LigniĂšre est menacĂ© par "cent hommes" qui veulent lui faire rendre raison pour une mauvaise chanson satyrique. Cyrano, fort du rendez-vous accordĂ© par l'Ă©lue de son cƓur ne sent plus sa force et met en dĂ©route la troupe qui menaçait son arrive enfin. Mais il est déçu, c'est Christian qu'elle aime et elle tremble pour lui, car il vient d'entrer dans la compagnie des Cadets de Gascogne, rĂ©putĂ©s pour leur audace. Cyrano ne voudrait-il pas le protĂ©ger? Par amour pour Roxane, il y consent et rencontre les fameux Cadets de Gascogne qui l'accueillent. [Acte II, scĂšne 7]10/ Paul-Joseph Duparc Les Cadets de Gascogne Cylindre PathĂ© n° 2982 1901Mais aussitĂŽt, Cyrano se prend de querelle avec de Guiche qui avait fait placer des hommes pour dĂ©router LignĂšre. Cette altercation menace la car-riĂšre et la tranquillitĂ© de l'hĂ©roĂŻque bretteur. Le Bret, son fidĂšle ami, s'inquiĂšte pour lui et lui fait comprendre qu'il devrait chercher un protecteur puissant. Ainsi il pourrait laisser libre cours Ă  son gĂ©nie littĂ©raire plutĂŽt qu'Ă  sa querelleuse bravoure. Cyrano se rĂ©crie. [Acte II scĂšne 8]11/ AndrĂ© Brunot Non Merci ! / 1938Disque Columbia L 850 / D 19 06012/ Denis d'InĂšs Non Merci ! / 1928Disque Gramophone BS 3681 / 31376 / P81813/ Jules Leitner Non merci ! / 1902Disque Gramophone G&T 31 305Jules Leitner "de la ComĂ©die Française" est rĂ©putĂ© pour l'excellence de sa diction et la profondeur du travail de ses personnages. NommĂ© professeur de Diction au Conservatoire, il formera des gĂ©nĂ©rations de comĂ©diens Ă  une attentive Ă©coute des mots, Ă  l'acte tragique. Lorsqu'ilprend sa retraite en 1934, Louis Jouvet lui succĂ©de au Conservatoire. Deux mondes opposĂ©s
 Jouvet prĂŽne la "dĂ©sincarnation de soi" pour "vivre une vie que l'on a pas vĂ©cue", tandis que Leitner reprĂ©sente encore "la vieille Ă©cole", l'aboutissement de l'art ancien de la tragĂ©die, de la dĂ©clamation qui avec "les monstres sacrĂ©s" Sarah Bernhardt, Mounet Sully, de Max
 a alors atteint ses limites extrĂȘmes et magnifiques. 14/ Louis Gauthier Non merci ! /1901Disque Gramophone G&T 31 053AprĂšs un second prix de ComĂ©die, obtenu en 1887, Louis Gauthier entre Ă  l'OdĂ©on la mĂȘme annĂ©e. Rapidement il se fait remarquer dans "Turcaret" de Lesage et comme interprĂšte des piĂšces de Louis de Curel, auteur moderne, l'un des pĂšres du théùtre d'idĂ©es du courant naturaliste. Puis il quitte l'OdĂ©on en 1892. S'ouvre alors devant lui une carriĂšre qui le conduit sur toutes les plus grandes scĂšnes, tant Ă  Paris qu'en Province. Il joue au Grand-Théùtre, Ă  l'Ambigu, aux Folies-Dramatiques, Ă  la Porte Saint-Martin, au Gymase, au Vaudeville, Ă  la Renaissance, au Théùtre FĂ©mina, au Théùtre RĂ©jane, Ă  la ComĂ©die des Champs-ElysĂ©es, au ChĂątelet, au Théùtre Sarah Bernhardt, au Théùtre des Arts, au Théùtre Antoine, au Théùtre Pigalle, Ă  l'Alhambra de Lille, au Théùtre Montparnasse
 C'est aux VariĂ©tĂ©s de Marseille, en 1900, qu'il joue Cyrano. Acteur prolixe, il a jouĂ© environ six-cents piĂšces, dont soixante-huit crĂ©ations. En outre, grand sportif, il est l'auteur d'un traitĂ© de natation en 1919 aprĂšs avoir sauvĂ© deux enfants de la Charles Monval ? Non Merci ! /1898Cylindre de la Maison de la Bonne PresseLa Maison de la Bonne Presse distribue un rĂ©pertoire choisi, depuis l'OpĂ©ra jusqu'aux chansons "de bon ton" pour une clientĂšle aux goĂ»ts classiques. Elle fonde aussi sa rĂ©putation sur le moindre coĂ»t de ses produits des ouvrages pieux au phonographes. Ce choix entraĂźne nĂ©cessairement l'emploi d'artistes moins en vue que ceux des plus grandes scĂšnes. Sans cette politique "bon marchĂ©", Charles Monval qui occupe "les petits emplois" au Théùtre du Palais-Royal, aurait-il eu jamais l'occasion de revĂȘtir la cape de Cyrano ? 
 et de laisser l'un des rares tĂ©moignage sonores de sa carriĂšre - le seul ?, puisqu'il meurt brutalement en 1899, Ă  l'Ăąge de 57 ans - tĂ©moignage de son art et de celui des artistes qui, comme lui, ont des emplois Cyrano rencontre Christian. Celui-ci s'avĂšre plus que maladroit, et quelque peu Ă©cervelé  Mais il est beau, il plaĂźt Ă  Roxane
 et Cyrano a promis. Acte TroisiĂšme Le baiser de RoxanePeu Ă  peu Cyrano offre Ă  Christian tout l'amour qu'il portait Ă  Roxane et dicte au jeune "sot" ses plus beaux serments. Ainsi, il se fond lui mĂȘme dans le bellĂątre, comme pour aimer sa belle au travers du sourire d'un autre, plus beau.[Acte III, scĂšne 8]16/ Mlle Clervanne et Roger Monteaux La scĂšne du balconDisque OdĂ©on XXP 6932 - / 1934Rien de bien rĂ©volutionnaire dans cette interprĂ©tation. La crĂ©ation de Coquelin et la reprise de Le Bargy en 1913 semblent avoir fixĂ© une tendance "historique", un style. Mlle Clervanne, de l'OdĂ©on, et Roger Monteaux, de la ComĂ©die-Française, donnent un fidĂšle reflet des stĂ©rĂ©otypes d'alors quand la ComĂ©die-Française restait hermĂ©tique Ă  toute innovation. Cyrano fanfaronne un peu, quoique dans un registre tendre ce qui peut sembler paradoxal, et la douce Roxane est plus prĂ©cieuse que les PrĂ©cieuses de MoliĂšre ! Mais il faut ĂȘtre juste, c'est sans doute une des scĂšnes les moins faciles de la piĂšce
 D'ailleurs c'est l'une des moins portĂ©es au disque aussi. La ruse rĂ©ussit si bien que ce mĂȘme soir Roxane Ă©pouse Christian. Mais il doit aussitĂŽt partir Ă  la guerre. Acte quatriĂšme Les Cadets de guerre fait rage, les Cadets de Gascogne se battent Ă  Arras. Roxane retrouve Christian au mĂ©pris du danger, et lui ouvre son cƓur. Christian comprend alors qu'elle aime plus les lettres et les mots dictĂ©s par Cyrano que lui-mĂȘme. DĂ©sespĂ©rĂ© il court au devant du feu ennemi et se fait tuer. Devant la douleur de Roxane, Cyrano cherche la mort, plutĂŽt qu'avouer la vĂ©ritĂ© que Christian avait demandĂ© Ă  son ami de cinquiĂšme La Gazette de ans ont passĂ©. Roxane, pour trouver un apaisement Ă  sa douleur, s'est retirĂ©e au couvent des Dames de la Croix. Cyrano vient souvent lui rendre visite. Un soir, Le Bret apprend Ă  Cyrano que l'on veut attenter Ă  ses jours. Ce dernier n'en a cure, mais Ă  quelque distance de lĂ , une poutre de bois tombe sur sa tĂȘte. Il se fait porter mourant vers Roxane qui comprend, enfin, que son plus fidĂšle et vĂ©ritable amant est celui qu'elle Ă  toujours cru son ami dĂ©voué Ainsi Roxane et Cyrano ne vieilliront pas ensemble. C'est pourtant ce que de tous ses vƓux Rosemonde GĂ©rard leur aurait souhaitĂ©. Mais Madame Rostand n'influence pas le cours de la vie de Cyrano! Pas plus d'ailleurs qu'elle n'a pu prophĂ©tiser la sienne. Edmond Rostand, n'a pas vieilli Ă  ses cĂŽtĂ©s. Il a choisi d'autres amies avant de disparaĂźtre en 1918. La mort de l'Hiver, poĂšme d'Edmond Rostand, illustre la carriĂšre mondaine de cet auteur, connu d'abord pour ses textes dĂ©licatement ciselĂ©s. Lues ou dĂ©clamĂ©es dans les salons, ces poĂ©sies, destinĂ©es Ă  toutes les oreilles, sont saluĂ©es de murmures flatteurs. Ce sont ces mĂȘmes murmures qui lentement ont portĂ© Edmond Rostand au devant de la scĂšne. LĂ , ils ont cĂ©dĂ© le pas aux ovations frĂ©nĂ©tiques. 17/ Charles Le Marchand La mort de l'Hiver Edmond Rostand / 1902Cylindre Edison n° 17 384 Charles Le Marchand n'est pas Ă  proprement parler un artiste de premier plan. Il fit ses dĂ©buts au Théùtre Historique en 1890 avant d'intĂ©grer la troupe du Théùtre Sarah Bernhardt, fondĂ© en 1898, oĂč il tint des emplois de second rĂŽle. Sa voix aux incontestables qualitĂ©s phonogĂ©niques, sa diction claire lui permirent d'enregistrer de nombreuses fois des poĂšmes et des piĂšces de salons
 comme cette "mort de l'hiver." 18/ Sarah Bernhardt Les Vieux [Madame Rostand Rosemonde GĂ©rard] Disque Gramophone G&T 31 172 / 1902On ne prĂ©sente plus Sarah Bernhardt, mythique actrice du théùtre du XIXe s. et du dĂ©but du XXe s. CrĂ©atrice de quelques-uns des plus beaux rĂŽle Ă©crits par Edmond Rostand - Ă©crits d'ailleurs pour elle - la "grande Sarah" n'est pas Ă©trangĂšre au succĂšs de Cyrano. Amie de Coquelin, elle a prĂ©sentĂ©, dit-on, les deux hommes. Elle a mĂȘme jouĂ© ce rĂŽle, prenant goĂ»t Ă  se travestir, et faisant sans doute un Cyrano bien extravagant. Est-ce en amie de Rostand ou de Rosemonde GĂ©rard qu'elle enregistre ce poĂšme? Quoiqu'un peu oubliĂ©e aujourd'hui, la poĂ©tesse mondaine n'en reste pas moins l'auteur de la cĂ©lĂšbre formule que rĂ©pĂštent Ă  l'envi tous les amoureux du monde qui s'aiment "aujourd'hui plus qu'hier et moins bien que demain"
Jean-Yves Patte© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS SA, 1997 Ecouter Cyrano de Bergerac d Edmond Rostand livre audio © FrĂ©meaux & AssociĂ©s / FrĂ©meaux & AssociĂ©s est l'Ă©diteur mondial de rĂ©fĂ©rence du patrimoine sonore musical, parlĂ©, et biologique. RĂ©compensĂ©s par plus de 800 distinctions dont le trĂ©s prestigieux "Grand Prix in honorem de l'AcadĂ©mie Charles Cros", les catalogues de FrĂ©meaux & AssociĂ©s ont pour objet de conserver et de mettre Ă  la disposition du public une base musĂ©ographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse Ă  tout dĂ©rĂ©fĂ©rencement constitue notre mĂ©moire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littĂ©raire ou livre audio, l'histoire racontĂ©e, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comĂ©dien livres audio sont des disques parlĂ©s appartenant au concept de la librairie sonore. frĂ©meaux, frĂ©maux, frĂ©mau, frĂ©maud, frĂ©mault, frĂ©mo, frĂ©mont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD Ă  acheter, Ă©couter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens Ă  Ă©couter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlĂ©s, théùtre sonore, crĂ©ation radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlĂ©, livre sonore, livre lu, livre-Ă -Ă©couter, audio livre, audio-livre, lecture Ă  voix haute, entretiens Ă  haute voix, parole enregistrĂ©e, etc.... Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©s par tĂ©lĂ©chargement auprĂšs de sites de tĂ©lĂ©chargement lĂ©gal. Lespremiers pas au théùtre. Les Musardises. Les Romanesques. La Princesse Lointaine. La Maison des Amants. La Samaritaine. Edmond rencontre la jeune poĂ©tesse Rosemonde GĂ©rard qui devient sa muse et sa compagne. Une grande complicitĂ© les unit. Rosemonde va ĂȘtre un important soutien pour son mari qu'elle va encourager, sĂ»re que son talent Manifeste de Contemporary Games – Let’s Play par CĂ©line Poizat La question est, dit Humpy Dumpy, de savoir qui est le MaĂźtre, c’est tout » * Dring entrĂ©e de jeu ! La rĂ©crĂ©e a sonnĂ©, la crĂ©ation peut commencer. Jouer franc-jeu, jouez avec le feu, Oulipo joue sur les mots et nous ? Nous, on se joue des rĂšgles pour libĂ©rer la crĂ©ativitĂ©. Nous, les artistes, les crĂ©atifs, sommes d’éternels enfants, des Peter Pan, rĂȘveurs de la nuit Ă©toilĂ©e. Un deux trois, soleil ! Un jeu de cache cache, une lettre effacĂ©e, on a beau jeu de dire que jouer est un jeu d’enfants
 encore faut-il savoir le rester. Il faut une vie pour cela !** L’enfant est innocence et oubli, un nouveau commencement et un jeu 
 »*** Tirez votre Ă©pingle et ayez le beau rĂŽle, celui de l’amusĂ© du monde contemporain, qui touche Ă  tout et loup touche touche. Ainsi font les marionnettes, qui rĂȘvent de chĂąteaux en Espagne entre deux coloriages, de la vie en rose****. Entrez dans la danse et sortez le grand jeu dessinez des moutons*****. Les billes s’entrechoquent, les cartes s’échangent, les crĂ©atifs rĂ©inventent l’enfance comme la marelle nous emmĂšne au Paradis. La deuxiĂšme Ă©toile Ă  droite et tout droit jusqu’au matin »******. Les rires Ă©clatent, les jupes volent, c’est la rentrĂ©e, l’heure de faire un pied de nez Ă  ceux qui ont oubliĂ© l’innocence et la gaitĂ©. Les YĂ©yĂ© l’aimaient tant ce jeu de lĂ©gĂšretĂ©, des poupĂ©es Ă  l’anis, aux comics trip Ă  la BB. Ils en ont mis des chapeaux, jouĂ© au cerf-volant et sorti les dĂ©guisements vichy sur la plage ensoleillĂ©e. OhĂ© ohĂ© ! Le jeu en valait la chandelle mais le rĂ©veil est embrumĂ©. Zappez, likez, it’s play time, we are playful » ! SacrĂ© soirĂ©e pour les enfants terribles; il nous en faut plus pour ĂȘtre heureux; on a bu la tasse sous l’ocĂ©an. DĂ©senchantement programmĂ© pour la gĂ©nĂ©ration addict au jeu de la sociĂ©tĂ© » emoji, Tinder, Call of Duty et Lapins CrĂ©tins, ok, d’ac’, top; faites vos jeux rien ne va plus
 escape the game, il n’y a pas d’issue. CondamnĂ©e Ă  se lasser d’un divertissement permanent. Quoi de neuf docteur ? Qu’on leurs coupe la tĂȘte !* Mais alors, dit Alice, si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empĂȘche d’en inventer un ? » * – RĂ©fĂ©rences * Alice aux pays des merveilles, Lewis Caroll, OULIPO – mouvement littĂ©raire Georges Perec ** Il m’a fallu toute une vie pour savoir dessiner comme un enfant » Pablo Picasso *** Ainsi parlait Zarathoustra, F. Nietzsche **** La vie en rose » Edith Piaf *****Le Petit Prince, Antoine de Saint ExupĂ©ry ****** Peter Pan YĂ©yĂ©, La petite sirĂšne sous l’ocĂ©an » dĂ©senchantement » concept sociologique de Max Weber divertissement » concept philosophique de Pascal Bugs Bunny + expression française avec le mot JEU
LouiseRose-Étiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard (1866-1953) fut la femme d’Edmond Rostand. Pour son mari, elle accepte d’ĂȘtre dans l’ombre. Pourtant, on murmure que c’est elle qui lui donna la trame de Cyrano de Bergerac. Et puis, ses poĂšmes enchantĂšrent son Ă©poque.
Elle allait et venait le soir. . En 1905, il se proposait de publier une plaquette intitulĂ©e ''Le vent du Rhin'' suivi de ''La chanson du mal-aimĂ©'' ; le thĂšme rhĂ©nan et les poĂšmes qui en relĂšvent auraient ainsi assurĂ© l'unitĂ© du recueil. Il est connu pour son Ɠuvre ainsi que pour ses proches sa femme est Rosemonde GĂ©rard et son fils est Jean Rostand. Elle se mettait sur la paille. Explication linĂ©aire Apollinaire, Zone, Alcools. 38. Le fauvisme et le cubisme, avec notamment Les Demoiselles d'Avignon » de Picasso en 1908 . Ce poĂšme en vers libres est constituĂ© de trois strophes. 1 Pour l'analyse mĂ©trique des alexandrins et des vers plus ou moins libres d . Tu peux Ă©galement retrouver mes conseils dans mon livre RĂ©ussis ton bac de français 2022 aux Ă©ditions Hachette. RepĂšres thĂšme de la modernitĂ© poĂ©tique Ă©tude Dans l'article prĂ©cĂ©dent, nous avons examinĂ© le point de vue d'Apollinaire sur cette modernitĂ©, voyons aujourd . PoĂ©sie, poĂšmes et poĂštes. 37. Un cƓur Ă  moi ce cƓur changeant. Description Il s'agit de l'explication linĂ©aire du poĂšme > Ă©crit par Guillaume Apollinaire en 1913 dans son recueil Alcools. The poems of the collection, in alphabetic order. Apollinaire - Alcools - Rosemonde - analyse % Skip to content . Le poĂšme fait partie de la section Tableaux parisiens dans la seconde Ă©dition du recueil 1861. Essai d'analyse des formes poĂ©tiques, 13/06/15 1126 La porte. II se plonge alors dans rĂ©criture en 1913 et publie son Ɠuvre la plus cĂ©lĂšbre Alcools. hĂŽtels apollinaire analyse. On demande dĂ©sormais au candidat de prĂ©senter une analyse linĂ©aire de l'un des textes sĂ©lectionnĂ©s par son professeur de Français. C'est un peu foireux mais ça peut aider pour faire encore mieux ! largest staffing companies in the world 2021 E-mail how often should i change my oil scion tc? 1 Pour l'analyse mĂ©trique des alexandrins et des vers plus ou moins libres d'Alcools, on pourra se reporter utilement, notamment, Ă  la riche synthĂšse de Michel Murat et Ă  l'article de Jean-Michel Gouvard dans le recueil de Murat 1996, ainsi qu'Ă  divers passages de Murat 2008, voir son index. II. Le poĂšme Signe est extrait du recueil Alcools, de Guillaume Apollinaire. Vous devriez Ă©galement aimer. The poet used anaphora at the beginnings of some neighboring lines. Si tu as besoin d'aide pour faire tes devoirs  je t'invite Ă  t'inscrire gratuitement sur SchoolMouv en passant par mon lien Par la force des noms propres qu'il a lui-mĂȘme choisi de rapprocher, le narrateur s'est donnĂ© les rĂšgles du jeu qu'il doit alors jouer. 1913 33 son premier recueil, Alcools, qui Ă©voque les Paradis Artificiels de Baudelaire. Le poĂšme Saltimbanques est extrait du recueil Alcools, de Guillaume Apollinaire. Mais Apollinaire s'est Ă©galement servi de ce titre pour faire un jeu de mots. annie apollinaire analyse linĂ©aire. Apollinaire Ă©crit dans les Chroniques ďArt au sujet de son ami AndrĂ© Derain rĂ©vĂ©lait leur propre personnalitĂ© Ă  ceux qu'il rencontrait » 272. Apollinaire a vite compris le potentiel des singularitĂ©s homonymiques et polysĂ©-miques du langage et a mis le jeu de mots au cƓur de son art poĂ©tique. Peut-ĂȘtre. Rosemonde d'Apollinaire appartient au recueil Alcools publiĂ© en 1913. Le temps s'Ă©coule de maniĂšre linĂ©aire ; toutefois, le poĂšte croit en un temps cyclique. Ce sont tous les deux d'amples poĂšmes 174 vers pour VendĂ©miaire» qui Ă©voquent Paris et une vaste promenade en Europe. Il vit avec sa mĂšre, qui s'installe Ă  Paris en 1889 - l'annĂ©e mĂȘme de la mort de StĂ©phane MallarmĂ©. Rosemonde — Rose du Monde. Photograph of Apollinaire's apartment at 202, bd St-Germain, Paris Il faut juste parfois se croiser le crĂąne et essayer de se poser la question dans le cas de ce poĂšte, mon . Il reconstruit sa rencontre avec Annie Playden, dans son nouvel environnement, l'AmĂ©rique. TikTok video from Camille Bastien511 "J'ai eu 17/20 au bac de français en prenant la dissertation grĂące Ă  ma fiche sur Apollinaire bacfrancais pourtoi fichederevision revisionbac". Outils d'analyse les figures de style; MĂ©thode les Ă©preuves anticipĂ©es de français, en juin; Alcools 1913 de Guillaume Apollinaire les figures fĂ©minines en poĂ©sie; Alcools 1913 de Guillaume Apollinaire le portrait prĂ©monitoire de Guillaume Apollinaire par Chirico notes. Il se plonge alors dans l'Ă©criture en 1913 et publie son Ɠuvre la plus cĂ©lĂšbre Alcools. Je la surnommai Rosemonde Voulant pouvoir me rappeler Sa bouche fleurie en Hollande Puis lentement je m'en allai Pour quĂȘter la Rose du Monde . RĂ©sumĂ© du document DĂ©dicacĂ© Ă  AndrĂ© Derain peintre, sculpteur français et l'un des fondateurs du fauvisme, ami de l'auteur, "Rosemonde" est un poĂšme Ă  forme fixe, composĂ© de trois quintiles d'octosyllabes avec un systĂšme de rimes croisĂ©es traditionnelles. Chevalier Jean-Claude, 1970, Alcools d'Apollinaire. R Rosemonde personnage créé par Apollinaire Ă  partir de sources diverses. 1909 est un poĂšme qui apparaĂźt dans le recueil Alcools. TrĂšs tard dans les brasseries borgnes. Guillaume Apollinaire. les questions sur CortĂšge, Alcools, vers 48 Ă  69; Entretien prĂ©parĂ© de 82 questions avec rĂ©ponses en commentaire; Mythocritique II, Paris, Presses Universitaires de France. Guillaume Apollinaire est autant reconnu pour sa renommĂ©e poĂ©tique que pour ses relations tapageuses et malheureuse avec les femmes. Guillaume Apollinaire est un poĂšte nĂ© Ă  Rome le 26 AoĂ»t 1880 et mort le 9 Novembre 1918. Apollinaire - Zone. Le poĂšme Saltimbanques a pour thĂšme un motif essentiel de la poĂ©sie d' Apollinaire, Ă  savoir les gens du voyages les saltimbanques, qui font des sauts c'est-Ă -dire, acrobates les baladins, ceux qui avancent c'est-Ă -dire, les nomades. Des soldats passent et que n'ai-je. Le poĂšme Rosemonde » appartient au recueil Alcools publiĂ© en 1913. Le poĂšme VendĂ©miaire», qui clĂŽt le recueil Alcools, publiĂ© en 1913 par Guillaume Apollinaire, chantre de la modernitĂ© poĂ©tique, prĂ©sente plusieurs points communs avec Zone», qui ouvrait le recueil. La composition poĂ©tique 1. Le titre de ce poĂšme, Rosemonde, est un prĂ©nom fĂ©minin qui reprĂ©sente la dame aimĂ©e ; il dĂ©finit le poĂšme dans la subjectivitĂ© de l'amour d'Apollinaire, mais possĂšde Ă©galement une valeur symbolique puisque la dame devient Rose du Monde » et atteint ainsi l'universel. PDF Pack. Guillaume Apollinaire Rosemonde » Oral Blanc ntroduction Ce poĂšme, intitulĂ© Rosemonde », fait partie du recueil Alcools, datant de 1913. DĂ©couvrez le poĂšme Annie de Guillaume Apollinaire, extrait du recueil de poĂ©sie Alcools, en eBook gratuit, ePub, pdf, vidĂ©o et Ă©coute audio. Il a Ă©tĂ© Ă©crit en 1909 comme l'indique son titre. Rosemonde » 1. Ce vers ne compte ni ponctuation, ni verbe. La piĂšce de théùtre Cyrano de Bergerac est la plus cĂ©lĂšbre de son auteur, Edmond Rostand. Rosemonde, poĂšme que nous allons Ă©tudier, est extrait de ce long chant d'amour. Il aborde de maniĂšre merveilleuse un thĂšme qui lui est cher, ses amours passĂ©s. Plan possible pour un commentaire . Clique ici pour lire l'extrait de Zone » Ă©tudiĂ© Ă  24. Le colchique couleur de cerne et de lilas. BenoĂźt de CORNULIER, Laboratoire de linguistique de Nantes / Centre d'Ă©tudes mĂ©triques. Annie. Peu familier des Ă©tudes sur Apollinaire, j'ai pu ignorer des travaux . Il Ă©tait adepte du calligramme, cubisme et du surrĂ©alisme. Apollinaire associe le plus souvent cette ïŹ‚eur Ă  la lumiĂšre [cf 17 << et les roses de l'Ă©lectricitĂ© »] mais c'est aussi le symbole du monde [cf << Rosemonde Explication linĂ©aire du poĂšme Marizibill », tirĂ© du recueil Alcools, d'Apollinaire. Sous sa plume, le calembour devient un outil qui permet de doter un mot, placĂ© dans un contexte inhabituel, d'un nouveau sens. Guilaume Apollinaire est l'un des plus grands reprĂ©sentants de la modernitĂ© poĂ©tique qui agite Paris au dĂ©but du XXe siĂšcle. Brunel Pierre, 1997, Apollinaire entre deux mondes. Ce document a Ă©tĂ© mis Ă  jour le 08/04/2015 . Puis buvait lasse des trottoirs. Retrouvez cette Ɠuvre parue au 20Ăšme siĂšcle, illustrant les courants du SurrĂ©alisme et du Symbolisme, en lecture libre, texte et image Ă  tĂ©lĂ©charger du poĂšte. Aller au contenu. Guillaume Apollinaire est un poĂšte et Ă©crivain du XXe siĂšcle. D'ailleurs, celles-ci sont l'un des sujets de prĂ©dilection de sa poĂ©sie et notamment d'Alcools, publiĂ© en 1913. Offerte Ă  tous en tout mignonne. Pas de vers car pas de rĂ©gularitĂ©. L'effervescence artistique de la capitale voit converger des artistes novateurs, qui cherchent Ă  Ă©laborer une esthĂ©tique qui Ă©pouserait la modernitĂ© technique et urbaine. À une Passante. À une Passante est un poĂšme de Charles Baudelaire. La maĂźtresse d'Henri II d'Angleterre portait ce nom; elle lui aurait fait construire un palais extraordinaire. , Lettre 99 Lettres Persanes Analyse, Chapelet Du Vendredi, Coucher Du Soleil 1 Janvier 2021, Doctolib Dermatologue Valenciennes, Grille Salaire CrĂ©dit Agricole 2019, . Par ailleurs, le calembour s'avĂšre le procĂ©dĂ© littĂ©raire Rosemonde. Apollinaire - CortĂšge . Les enfants de l'Ă©cole viennent avec fracas. Le brasier. 39. Introduction Ce poĂšme appartient au recueil Alcools mais il avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© publiĂ© avec d'autres poĂšmes comme Rosemonde » et Clothilde » dans la revue Les SoirĂ©es de Paris en 1912. Outils. reprise des conclusions partielles C'est le cas dans son recueil le plus connu, Alcools. Stendhal - Le Rouge et le noir - Ă©tude sur le titre - 02 23 fĂ©vrier 2022 Marivaux - Les Fausses confidences - Acte I - scĂšne 8 - analyse 03 18 mars 2022 C'est un des poĂšme les plus difficile du recueil Alcools. Le troisiĂšme vers est une transition, avec la contemplation du ciel. Search for Galerie Poetica Art. Le poĂšme 'Rosemonde' du poĂšte français du 19Ăšme-20Ăšme siĂšcle Guillaume Apollinaire. palais apollinaire analyse. Le poĂšme est partagĂ© entre 6 quatrains, pour un total de 24 vers alexandrins construits en hĂ©mistiches Ă©gaux de 6 pieds chacun et rimes alternĂ©es ABAB. Explore les derniĂšres vidĂ©os des hashtags explicationlineaire, analyselineaire, effettialcool, lareiraalcool. Analyse linĂ©aire Le Pont Mirabeau» dans Alcools » par Guillaume Apollinaire; Analyse linĂ©aire de "Mai » dans Alcools » par Guillaume Apollinaire bac 2022; Analyse linĂ©aire de A New York » dans Ethiopiques » par Leopold SĂ©dar Senghor; Analyse linĂ©aire - "A une passante" dans "les fleurs du mal" de Charles Baudelaire bac 2022 Versification Il s'agit d'un poĂšme Ă  forme fixe, Ă  rimes croisĂ©es, composĂ© de trois strophes de cinq vers chacun et sans ponctuation, ce qui est une marque de modernitĂ© d'Ă©criture. Époque 20 iĂšme. Dans la Haute-Rue Ă  Cologne. Flocons de laine et ceux d'argent. L'auteur, Guillaume Apollinaire est surnommĂ© le mal aimĂ© » Ă  cause de sa mal chance en amour. 2. Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Apollinarius Kostrowitzky est nĂ© en 1880 Ă  Rome ; il est le fils d'une française d'origine polonaise, et d'un officier italien. En effet, il est possible de constater la prĂ©sence de cycles au fil des poĂšmes. De mĂȘme, la personnification chantent tout haut » montre la dimension artistique, musicale et donc poĂ©tique de ces nouveaux supports. ramadan decorations wholesale. Guillaume Apollinaire poĂšme paru dans Alcool PoĂšme choisi pour sa lĂ©gĂšretĂ© apparente simplicitĂ© du vocabulaire, petites phrases qui tintent
 Mais il semble cacher un drame Ă  venir, celui de la sĂ©paration premier amour, abandon d'une jeune fille par son amant de passage. Alcools » est un recueil de poĂšmes de Guillaume Apollinaire 1880-1918 paru en 1913. VI- Les amours mortes Il y a une exception dans le recueil . l Un poĂšte en quĂȘte de lui-mĂȘme. L'analyse linĂ©aire que l'on appelle aussi commentaire linĂ©aire, explication linĂ©aire ou lecture linĂ©aire, est diffĂ©rente du commentaire composĂ© . Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne. Menu et widgets. If you write a school or university poetry essay, you should Include in your explanation of the poem summary of Palais; Violatres comme leur cerne et comme cet automne. Saltimbanques. Commentaires composĂ©s Vous trouverez ici l'index des 363 commentaires composĂ©s disponibles. DĂ©couvrez le poĂšme Rosemonde de Guillaume Apollinaire, extrait du recueil de poĂ©sie Alcools, en eBook gratuit, ePub, pdf, vidĂ©o et Ă©coute audio. Le poĂšme est donc en vers libres. "Reviewing the previous scholarship for seventeen of the most important poems in Alcools, Reading Apollinaire's Alcools provides a detailed analysis of each work and . Plus souple, plus spontanĂ©e parfois, l'analyse linĂ©aire est particuliĂšrement Ă©vidente avec les poĂšmes de Guillaume Apollinaire. Lentement s'empoisonnent. Descendant des hauteurs oĂč pense la lumiĂšre. Les deux premiers vers Ă©voquent le souvenir, le passĂ©. DĂ©couvre des vidĂ©os courtes en rapport avec explication lineaire alcools sur TikTok. Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines. L'auteur, Guillaume Apollinaire est surnommĂ© le mal aimĂ© » Ă  cause de sa mal chance en amour. Les colchiques. On compte en tout 50 poĂšmes avec une section "rhĂ©nane" de 9 Ă©crits. On y retrouve des poĂšmes qui incarnent plus prĂ©cisĂ©ment un esprit nouveau dans le genre poĂ©tique dans leur esthĂ©tique ou dans leur appel au monde nouveau. . Imprimer ce poĂšme. The same word sur is repeated. Doutes mĂ©triques dĂšs l'entrĂ©e en Zone AlinĂ©as poĂ©tiques De mĂȘme1 que, par son titre sans article, . Annie, Alcools, Apollinaire, 1913, commentaire. Signe est le fragment d'un poĂšme beaucoup plus long. Track 18 on . 2. Retrouvez cette Ɠuvre parue au 20Ăšme siĂšcle, illustrant les courants du SurrĂ©alisme et du Symbolisme, en lecture libre, texte et image Ă  tĂ©lĂ©charger du poĂšte. Apollinaire propose plusieurs fragments, plusieurs Ă©lĂ©ments qu'il colle les uns aux autres ce qui rappelle la peinture cubiste. Il s'agit d'un poĂšme Ă  forme fixe, Ă  rimes croisĂ©es, composĂ© de 3 strophes de 5 vers chacun, et sans ponctuation ce qui est une marque de modernitĂ© d'Ă©criture, fluidifiant ce poĂšme dĂ©dicacĂ© Ă  AndrĂ© Derain, qui est un peintre français ami du poĂšte. Marizibill », Alcools , Guillaume Apollinaire. Le poĂšme ici.. Guillaume Apollinaire, poĂšte du XXe siĂšcle se distingue par ses Ɠuvres innovantes, tant du point de vue de la forme, avec les Calligrammes par exemple, que de celui du fond, avec des thĂšmes tantĂŽt modernes tantĂŽt traditionnels. Ce dernier, nĂ© en 1868 et mort en 1918, est un Ă©crivain, dramaturge, poĂšte et essayiste français. . Sais-je oĂč s'en iront tes cheveux. Il s'agit d'un poĂšme Ă  forme fixe, Ă  rimes croisĂ©es, composĂ© de 3 strophes de 5 vers chacun, et sans ponctuation ce qui est une marque de modernitĂ© d'Ă©criture, fluidifiant ce poĂšme dĂ©dicacĂ© Ă  AndrĂ© Derain, qui est un peintre français ami du poĂšte. The author used lexical repetitions to emphasize a significant image; le, sur, de, des, ces are repeated. Guillaume Apollinaire. Il dĂ©cida de les rassembler au sein du recueil Alcools » en 1913, aprĂšs avoir assistĂ© Ă  une lecture de La prose du TranssibĂ©rien et de la petite Jehanne de France » par son auteur, Blaise Cendrars. SituĂ© Rive Gauche, au cƓur du quartier mythique de Montparnasse oĂč ont vĂ©cu grands peintres et Ă©crivains, l'hĂŽtel Apollinaire est un bel hĂŽtel 3*** qui ravira les amoureux du Paris fashion, artiste et vivant. Les diffĂ©rents poĂšmes furent rĂ©digĂ©s pendant seize ans. Extrait du commentaire composĂ© du livre "Alcools". Compteur de mots; PoĂšmes par thĂšme. Alcools est qualifiĂ© de poĂ©sie expĂ©rimentale tant, le poĂšte y explore la modernitĂ© et renouvelle le genre. Dans cette fiche de lecture . Pour les premiĂšres qui passent le bac de français, voilĂ  mes fiches pour l'Ă©crit . APOLLINAIRE  Alcools - Le Pont Mirabeau Analyse au fil du texte du poĂšme Changeant et puis encor que sais-je. Commande des systĂšmes Ă  dĂ©rive dissipative. Je crĂ©e des formations en ligne sur depuis 9 ans. Pour un maquereau roux et rose. Et tes mains feuilles de l'automne. The same word sur is repeated. Avec la rĂ©forme du Bac de 2020, le dĂ©roulement de l'Ă©preuve orale du bac de français a Ă©tĂ© modifiĂ©. Une . Sais-je oĂč s'en iront tes cheveux. Guillaume Apollinaire 1880-1918 est initialement marquĂ© par le symbolisme. L'absence de ponctuation dans es poĂšmes spĂ©cificitĂ© d'apollinaire mais il . Rencontre en voyage a Les indices temporels longtemps » vers 1 et deux bonnes heures » vers 4 et 5 montrent ici Nuit rhĂ©nane, Guillaume Apollinaire. Commentaire de texte de 4 pages en littĂ©rature publiĂ© le 21 mars 2008 Apollinaire, Rosemonde. Guillaume Apollinaire Rosemonde » Oral Blanc Introduction Ce poĂšme, intitulĂ© Rosemonde », fait partie du recueil Alcools, datant de 1913. Amour adolescente ? Rosemonde. Un long discours indirect, dont l . 36. Le pont Mirabeau - Guillaume APOLLINAIRE [POÉSIE] Les colchiques - Guillaume Apollinaire lu par Yvon Jean. Le texte Dans ce recueil, il y a un chapitre qui se nomme RhĂ©nanes, Ă©crit en 1902, oĂč se situe les cloches. Analyse linĂ©aire; Fiches de grammaire pour AgrĂ©gation et Capes; MoliĂ©re, "Le malade imaginaire", Acte I scĂ©ne 1 commentaire; Les lilas et les roses, Le CrĂšve-coeur - Louis Aragon, 1941 . Apollinaire parvient aussi Ă  nous surprendre en nous offrant de singuliĂšres images poĂ©tiques. Que jonchent aussi nos aveux. The author used lexical repetitions to emphasize a significant image; le, sur, de, des, ces are repeated. Le symbole de la rose est liĂ© lui aussi Ă  l'alchimie. Si les peuplades apparaissent ll Evocation de la richesse du monde . The poet used anaphora at the beginnings of some neighboring lines. Rosemonde. Il s'agit du poĂšme no 93 XCIII. Commentaire Ce poĂšme, intitulĂ© Rosemonde », fait partie du recueil Alcools, datant de Guillaume Apollinaire, est surnommĂ© Le Mal AimĂ© », cause de sa malchance en amours. La vidĂ©o Alcools reprĂ©sente une Ɠuvre Ă  la jonction du classique et du moderne. Il est drĂŽle de lire votre commentaire et iritant parce que moi, je n'ai rien comprit, ce poĂšme est con, le poĂšte n'avait rien Ă  faire. 1 Pour l'analyse mĂ©trique des alexandrins et des vers plus ou moins libres d . Une narration non linĂ©aire, naviguant au fil des Ă©poques, permet de faire le portrait d'un personnage Ă  travers le tĂ©moignage de ceux qui l'ont connu et joue sur les piĂšces manquantes d'un puzzle oĂč l'essentiel semble invisible. Marizibill. CrĂ©pus comme mer qui moutonne. Le titre de ce poĂšme, Rosemonde, est un prĂ©nom fĂ©minin qui reprĂ©sente la dame aimĂ©e ; il dĂ©finit le poĂšme dans la subjectivitĂ© de l'amour d'Apollinaire, mais possĂšde Ă©galement une valeur symbolique puisque la dame devient Rose du Monde » et atteint ainsi l'universel. Je flambe . Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la. rosemonde apollinaire analyse. If you write a school or university poetry essay, you should Include in your explanation of the poem summary of Palais; C'est la poĂ©sie lyrique du Moyen-Ăąge. Le prĂ© est vĂ©nĂ©neux mais joli en automne. "Palais", Apollinaire Vers le palais de Rosemonde au fond du RĂȘve Mes rĂȘveuses pensĂ©es pieds nus vont en soirĂ©e Le palais don du roi comme un roi nu s'Ă©lĂšve Des chairs fouettĂ©es des roses de la roseraie On voit venir au fond du jardin mes pensĂ©es Qui sourient du concert jouĂ© par les grenouilles Elles ont envie des cyprĂšs grandes quenouilles Dans Alcools, Apollinaire rĂ©unis les neufs poĂšmes rhĂ©nans inspirĂ©s par son sĂ©jour en Allemagne et partage ses souvenirs. Guillaume Apollinaire est le "pur poĂšte", c'est-Ă -dire celui pour lequel le chant est aussi nĂ©cessaire et aussi naturel qu'il l'est Ă  l'oiseau. Je flambe dans le brasier. Alcools - Vers 48 Ă  69. PubliĂ© dans la revue L'Artiste en 1855, il a Ă©tĂ© recueilli dans la deuxiĂšme Ă©dition des Fleurs du mal 1861. il y a apollinaire analyse. Je ne pense pas me tromper beaucoup de poĂšmes d'Apollinaire sont des poĂšme d'amour déçu. Ce poĂšme a pour thĂšme principale la femme dĂ©sirĂ©e. 2 Ce recueil de poĂšmes d'Apollinaire est le fruit d'une longue gestation et de transformations successives. C'est le cas dans son recueil le plus connu, Alcools. Apollinaire, Il pleut Analyse Le poĂšme est composĂ© de cinq propositions, lignes sans aucune ponctuation ni rime. LIVRET. On cherchera dans ce texte les Ă©lĂ©ments propres Ă  l'interrogation sur la modernitĂ© poĂ©tique d'Apollinaire. Le titre vient du signe astrologique d' Apollinaire, nĂ© sous le signe de la vierge, qui est aussi le signe astrologique sous lequel dĂ©bute l'automne. 36. Save Your Tears. Bac 2020 dans le poĂšme Marizibill, la ville est un prĂ©texte Ă  l'Ă©vocation de l'ĂȘtre humain. Le poĂšme ici.. Guillaume Apollinaire, poĂšte du XXe siĂšcle se distingue par ses Ɠuvres innovantes, tant du point de vue de la forme, avec les Calligrammes par exemple, que de celui du fond, avec des thĂšmes tantĂŽt modernes tantĂŽt traditionnels. Nous allons voir en quoi ce poĂšme est-il Ă©nigmatique ? Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants MaĂ«lisse Selene enelesg, Selene enelesg, Selene enelesg, Je passe le bacfiches_de_bac. Le mythe La bible et la mythologie deviennent les muses de Guillaume Apollinaire. Doutes mĂ©triques dĂšs l'entrĂ©e en Zone AlinĂ©as poĂ©tiques De mĂȘme1 que, par son titre sans article, . L'Âme du Vin L'Âme du Vin est le poĂšme CIV de la section Le Vin dans l'Ɠuvre Ă©crite par Charles Baudelaire Les Fleurs du Mal. Sur la versification d'Apollinaire dans Alcools Ă  propos de Zone, Le Pont Mirabeau, Palais, Rosemonde 1. Explication linĂ©aire du poĂšme Marizibill », tirĂ© du recueil Alcools, d'Apollinaire. Le brasier. CrĂ©dit Bnp Avis, Porte Empreinte Exocad, Justificatif De Formation Pole Emploi C'est Quoi . Cornulier BenoĂźt de, 1995, Art PoĂ«tique. communications team roles and responsibilities; il y a apollinaire analyse. Le contrepoint mythique dans Alcools. Un ensemble qui renvoie aux diffĂ©rents poĂšmes dont les . Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913. what is paramilitary training mean? En effet, si on lit le titre puis le poĂšme Ă  voix haute, on entend . 37. Le poĂšte joue sur la composition du mot Rose - Monde - Mund bouche, en allemand S Sacontale rĂ©pudiĂ©e par son mari Douchmanta, la reine Sakuntala . Je ne peux vous faire un commentaire complait, je peux par contre faire une observation ce qui coince, c'est le fait que dans le poĂšme, il y a des personnages qui se parlent entre eux, et soudain, un personnage qui va raconter l'histoire en narrateur externe ici, on est comme au thĂ©atre. d'Apollinaire. Sur la versification d'Apollinaire dans Alcools Ă  propos de Zone, Le Pont Mirabeau, Palais, Rosemonde 1. Essai d'analyse des formes poĂ©tiques, Paris, Minard BibliothĂšque des Lettres Modernes, 17. Nuit rhĂ©nane. Ce poĂšme Ă  la forme particuliĂšre est typique de l'Ă©criture d'Apollinaire par son absence de ponctuation et son hĂ©tĂ©romĂ©trie souvent impaire. Rosemonde - analyse - 02. C'est un peu foireux mais ça peut aider pour faire encore mieux ! Evaluation 6eme DĂ©cantation Filtration, DiffĂ©rence Musique Baroque Classique Et Romantique, Colombier Hetru Vente Pigeons, Mao Sugiyama Now, Le Bien Public Beaune Faits Divers,

RosemondeGérard : La fée d'Edmond Rostand - Catinot-Crost, Laurence, Poulou, Robert et des millions de romans en livraison rapide . Choisir vos préférences en matiÚre de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nécessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour améliorer vos expériences d'achat et fournir nos services, comme détaillé

Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal TRANSITION ET ARCHE DIVERS Coups de cƓur AuteurMessageinvitĂ©eLocalisation TarnSujet L'UN DES PLUS BEAUX POÈMES D'AMOUR FRANÇAIS Sam 21 Jan 2012 - 1622 L'ÉTERNELLE CHANSONOrpheline de pĂšre, Rosemonde Lee, dite Rosemonde GĂ©rard, avait pour parrain Leconte de Lisle, et pour tuteur Alexandre Dumas. Elle fait connaissance d'Edmond Rostand durant l'Ă©tĂ© 1886 Ă  Luchon. Ils s'Ă©changent des vers, et c'est une vĂ©ritable poĂ©tesse de talent. La famille d'Edmond voit cette rencontre sentimentale d'un bon oeil et ils se marient en 1890. Elle sera la premiĂšre "fan" de son mari, publiera un recueil Ă  compte d'auteur sans qu'il le sache, recopiera ses manuscrits illisibles, le poussera et le soutiendra lorsqu'il doute. Rosemonde GĂ©rard, si elle n'avait pas Ă©pousĂ© Edmond Rostand, eĂ»t Ă©tĂ© connue et cĂ©lĂšbre pour sa valeur personnelle; la gloire de son mari a Ă©clipsĂ© sa propre a-t-elle souffert en son amour propre d'auteur ? Elle ne l'a point dit. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă  l'art et Ă  la gloire de son Ă©crit pour son mari et lui dĂ©die le poĂšme L'Éternelle Chanson dont ces deux vers deviendront plus tard cĂ©lĂšbres dans le monde entier Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. »L'Ă©ternelle chanson Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur notre banc ami, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ? Alors avec grand soin nous le recompterons. Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer. Et comme chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain, Qu'importeront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave - et serein. Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent, Mes souvenirs Ă  moi seront aussi les tiens. Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens. C'est vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par l'Ăąge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve, Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur, Retenir s'il se peut l'impression trop brĂšve Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d'une richesse rare J'aurai gardĂ© tout l'or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passĂ© de bonheur qui s'achĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve J'aurai tout conservĂ© dans le fond de mon coeur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte Et tu me parleras d'amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux GĂ©rardHĂ©las, Rosemonde n'a pas vieilli aux cĂŽtĂ© de son Ă©poux, comme elle l'imaginait dans ce si beau poĂšme. Celui-ci, en effet, la quitte en 1915 pour l'actrice Mary Marquet, de 27 ans sa cadette. Ah ! Ces hommes qui quitte leur femme pour de la chair fraĂźche... Leur passion - car il ne s'agit plus vraiment d'amour, lĂ  - ne durera que trois ans, puisque Edmond Rostand meurt de la grippe espagnole, le 2 dĂ©cembre elle, s'Ă©teint le 8 juillet d'une certaine façon, la force de cet amour a vĂ©cu bien au-delĂ  de sa mort et vit toujours. En 1907, Alphonse AUGIS, joaillier Ă  Lyon, crĂ©e "la MĂ©daille d'Amour ", inspirĂ©e par les deux vers dĂ©sormais cĂ©lĂšbres de la poĂ©tesse, qu'il a l'idĂ©e de transcrire sous forme figurative gravĂ©e dans du mĂ©tal prĂ©cieux Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui + QU'HIER Et bien - QUE DEMAIN. Ce dĂ©licat bijou, symbole de l'amour Ă©ternel, traduit dans de nombreuses langues, est depuis trĂšs apprĂ©ciĂ© dans le monde entier et rappelle toujours la ferveur des sentiments amoureux que Rosemonde portait Ă  son Ă©poux. L'UN DES PLUS BEAUX POÈMES D'AMOUR FRANÇAIS Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumTRANSITION ET ARCHE DIVERS Coups de cƓurSauter vers

RosemondeGérard Rostand Corriger le poÚme Tweeter Texte et poÚmes / G / Rosemonde Gérard Rostand / Rosemonde Corriger le poÚme PoÚme Rosemonde Rosemonde, mÚre si jeune de mon opÚre, Voulut faire

Message Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans l’Arche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin d’un messager ; D’un messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que l’horizon, la brise et le nuage, Jusqu’au Seigneur d’éternitĂ©. L’Aigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » S’écria Noé  Je suis sĂ»r Qu’elle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte d’azur. » Le Hibou s’avança Ce n’est pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil t’aveuglerait de sa lumiĂšre
 – Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce qu’il me faudrait, ce n’est pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de l’alcyon ; Ce n’est qu’un messager modeste, et qui n’attire Aucunement l’attention. » À ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je n’ai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais j’ai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, J’aurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis l’oiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! – Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous t’attendons ici, dans ce bateau qui reste Éternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, S’élança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne n’avait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Qu’il se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa l’éclair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsqu’il eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, n’ayant pas les poumons d’un archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cƓur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, N’ayant pas eu le temps d’attendre la rĂ©ponse Qu’il espĂ©rait tant rapporter ! Il revit l’arche
 Il frappe Ă  la fenĂȘtre
 On ouvre
 Toi ? » dit Noé  Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? – Mais non, je n’ai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă  genoux, tout en larmes
 C’est la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve d’un sort Ă©ternel, Et voici qu’il daigna m’envoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cƓurs humains de nouveau s’approchĂšrent Du feu, de l’orgueil, de l’amour
 Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda l’éternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cƓur modeste Peut parfois s’approcher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferrai de mon mieux... que dieu vous benisse Citation de "damiel33"Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferai de mon mieux... que Dieu vous bĂ©nisse Qu' Il vous bĂ©nisse aussi Citation de "damiel33"Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans l’Arche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin d’un messager ; D’un messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que l’horizon, la brise et le nuage, Jusqu’au Seigneur d’éternitĂ©. L’Aigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » S’écria Noé  Je suis sĂ»r Qu’elle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte d’azur. » Le Hibou s’avança Ce n’est pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil t’aveuglerait de sa lumiĂšre
 – Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce qu’il me faudrait, ce n’est pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de l’alcyon ; Ce n’est qu’un messager modeste, et qui n’attire Aucunement l’attention. » À ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je n’ai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais j’ai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, J’aurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis l’oiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! – Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous t’attendons ici, dans ce bateau qui reste Éternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, S’élança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne n’avait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Qu’il se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa l’éclair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsqu’il eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, n’ayant pas les poumons d’un archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cƓur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, N’ayant pas eu le temps d’attendre la rĂ©ponse Qu’il espĂ©rait tant rapporter ! Il revit l’arche
 Il frappe Ă  la fenĂȘtre
 On ouvre
 Toi ? » dit Noé  Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? – Mais non, je n’ai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă  genoux, tout en larmes
 C’est la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve d’un sort Ă©ternel, Et voici qu’il daigna m’envoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cƓurs humains de nouveau s’approchĂšrent Du feu, de l’orgueil, de l’amour
 Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda l’éternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cƓur modeste Peut parfois s’approcher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e poĂ©tesse finalement bravo .. voici sa biographie Rosemonde GÉRARD ROSTAND 1866-1953 Sa biographie Portrait de Rosemonde GÉRARD ROSTAND Louise-Rose-Étiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard, poĂ©tesse française, est nĂ©e le 5 avril 1866 Ă  Paris oĂč elle est morte le 5 juillet 1953. Elle est la petite-fille du comte Étienne Maurice GĂ©rard, hĂ©ros de Wagram. Son parrain est le poĂšte Leconte de Lisle et son tuteur Alexandre Dumas. Dodette Ă©tait son surnom familier. Son prĂ©nom de scĂšne, Rosemonde, lui vient de sa grand-mĂšre, Rosemonde de Valence, fille du comte de Valence et Ă©pouse du marĂ©chal GĂ©rard. Dans son ascendance, elle comptait aussi la cĂ©lĂšbre Mme de Genlis. Son pĂšre Ă©tait le comte GĂ©rard, fils du marĂ©chal. Orpheline de pĂšre, elle avait dans son conseil de famille Alexandre Dumas et Leconte de Lisle. Rosemonde GĂ©rard avait signĂ© de son vrai nom Les Pipeaux », parus en 1889. Le 8 avril 1890, Edmond Rostand Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard Ă  Paris en l’église Saint-Augustin. Cette derniĂšre, qui demeurait alors avec sa mĂšre, 107, boulevard Malesherbes a pour tĂ©moin Jules Massenet. Le jeune mĂ©nage vient tout d’abord habiter 107, boulevard Malesherbes et peu aprĂšs 2, rue Fortuny. C’est lĂ  qu’allaient naĂźtre Maurice Rostand, puis Jean Rostand. En 1897, les Rostand achetent, 29, rue Alphonse de Neuville, un petit hĂŽtel qu’ils abandonnent en 1900 pour se fixer Ă  Cambo-les-Bains. A cĂŽtĂ© des Musardises », et pour les mieux comprendre, il faut placer Les Pipeaux », publiĂ©s un an plus tĂŽt 1889. Ce sont les accents mĂ©langĂ©s de deux jeunes poĂštes sentimentaux, qui sont un peu prĂ©cieux l’un et l’autre et qui raffinent » sur le double sentiment de la nature et de l’amour, avec une technique aussi savante chez l’un que chez l’autre, car Rosemonde GĂ©rard Ă©crit avec autant de virtuositĂ© que son mari les poĂšmes Ă  forme fixe, sonnets, triolets et rondeaux. Elle fut avec bonheur l’ñme d’une jeunesse chantante, donnant confiance Ă  Edmond Rostand et rivalisant avec lui dans le dessein de l’encourager. Pour se convaincre de son rĂŽle bĂ©nĂ©fique, il suffit d’ouvrir ces lĂ©gers Pipeaux » et de les feuilleter quelques instants. La nature y est tout entiĂšre prĂ©sente. Un grand nombre de ces poĂšmes ont Ă©tĂ© mis en musique, par Emmanuel Chabrier notamment. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă  l’art et Ă  la gloire de son mari. Plus que femme de théùtre au sens d’actrice, elle fut surtout poĂšte. Elle joua la comĂ©die rarement, dont une fois dans le rĂŽle de Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt qui lui donnait la rĂ©plique en Cyrano. belle fin de journĂ©e sib et merci encore Ma morte vivante Dans mon chagrin rien n'est en mouvement J'attends personne ne viendra Ni de jour ni de nuit Ni jamais plus de ce qui fut moi-mĂȘme Mes yeux se sont sĂ©parĂ©s de tes yeux Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumiĂšre Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e de ta bouche Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e du plaisir Et du sens de l'amour et du sens de la vie Mes mains se sont sĂ©parĂ©es de tes mains Mes mains laissent tout Ă©chapper Mes pieds se sont sĂ©parĂ©s de tes pieds Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes Ils ne connaĂźtront plus mon poids ni le repos Il m'est donnĂ© de voir ma vie finir Avec la tienne Ma vie en ton pouvoir Que j'ai crue infinie Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau Pareil en tien cernĂ© d'un monde indiffĂ©rent J'Ă©tais si prĂšs de toi que j'ai froid prĂšs des autres. Paul Eluard... Citation de "damiel33"rayon de soleil qui bruni mon coeur dans la peau d'un ours blanc qui s'Ă©vade vers des lieux deserts des songes Ă©phĂ©mĂšres qui guident mes flots Dans le parcours sans bruit d'un rĂȘve brulant forgĂ© par des sentiments qui vaporent rĂ©vant la possiblitĂ© d'un nous deux...un jour un fardeau de rancoeur m'envahit Laissant un gout amer .... Mon coeur allourdi par la tristesse empeche toutes les tentatives... et dresse un barage ...a ton retour imprĂ©vu... vers ma tour d'ivoire ou tu n'as laissĂ© qu'une trace Une pensĂ©e une fumĂ©e au lointain qui s'Ă©loigne en mirage Comme un rais de soleil au loin qui disparait vers l'horizon.... dami....33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ  .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ  .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous Citation de "morganna"Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ  .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous merci pour ta douce lecture morga gros bisous aussi bonne soirĂ©e Le Sommet Au dĂ©tour d'un chemin oĂč j'errais un soir de mĂ©lancolie, J'ai rencontrĂ© une montagne. Elle est belle, Ă©lĂ©gante, harmonieuse. Ses vallĂ©es sont profondes et confortables, Ses forĂȘts, douces et chaleureuses Ses parfums enivrants Ă  la folie. Je sais qu'Ă  son sommet je trouverai le bonheur. Mais pour l'atteindre, je dois ĂȘtre patient, Savoir accepter d'ĂȘtre rejetĂ© par ses humeurs, Trouver le bon chemin, faire quelques fois marche arriĂšre Savoir supporter ses hĂ©sitations, ses caprices. Savoir attendre que finissent ses silences qui m'angoisseront, Savoir endurer ses longs froids d'hiver Ou ses chaudes journĂ©es d’étĂ©. Au sommet, il y a le ciel bleu, l'hiver comme l'Ă©tĂ©, La quiĂ©tude, la douceur, le plaisir d'ĂȘtre enfin lĂ , Avec elle, en harmonie! Mais je devrai rester seul parfois, Blotti dans la neige, contre un mur froid. Mes larmes pourront geler, mes cris disparaitre dans la nuit, Pour arriver Ă  son sommet, je devrai franchir des interdits, DĂ©couvrir les passages, caressant ses flancs, Embrassant ses prairies. J'avancerai doucement pas Ă  pas, Lentement pour ne pas glisser. Car au pied de la montagne, il y a un gouffre. Il est profond, sombre et froid. Il est remplit de tristesse et de douleur. Une tristesse qui vous mine chaque jour, Une douleur qui vous tord le ventre chaque nuit. Le moindre faux pas, la moindre maladresse Et le gouffre me dĂ©vorera. Mais c'est la montagne qui dĂ©cide, Car elle seule sait ce que je peux lui apporter. MĂȘme si je sais qu'elle est fragile derriĂšre sa rudesse, MĂȘme si je sais qu'elle peut trembler souvent Quand elle se sent seule. MĂȘme si je sais qu'elle peut pleurer comme moi, Si je ne rĂ©ussis pas... - Patrick Moana - Citation de damiel33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ  .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami Citation de damiel33 ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami CADEAU ....
RosemondeGérard La fée d'Edmond Rostand Pour la premiÚre fois, un livre nous révÚle la vie fascinante de Rosemonde Gérard, poétesse de renom, épouse d'Edmond Rostand. Rosemonde adorait la vie, la poésie, les jardins, les fleurs, les roses, les animaux, les enfants. Elle aimait l'étudiant en droit Edmond Rostand. Elle l'épousa et abandonna son art afin de se
Le 14 fĂ©vrier, les amoureux ont fĂȘtĂ© Saint Valentin. Je vous ai dĂ©jĂ  dit que je n’ai pas de jaloux qui ait pris un bail Ă  long terme dans mon plumard. Aussi je ne me suis pas sentie concernĂ©e par cette journĂ©e. Mon dernier gigolo Ă©tait bijoutier. Mais quand il m’a offert le pendentif kitch avec la fameuse phrase qui fait fondre les cƓurs des midinettes + qu’hier, – que demain en me demandant ma main et tout le reste, je suis partie en courant. Et en plus, Alain Solant, joaillier, n’avait pas du user ses culottes Ă  l’école. Je vous laisse juge en jetant la photo de ce bijou devant vos yeux effarĂ©s . Mais je ne suis pas lĂ  pour Ă©taler ma vie. Revenons donc Ă  la culture. N’oublions pas que ce blog lui est entiĂšrement dĂ©diĂ©. Oserai-je ajouter que ma vie mĂȘme lui est consacrĂ©e. Et tout çà pour vous, mes petits chĂ©ris. Si, si !!! C’est en pensant Ă  vous, assoiffĂ©s de savoir, que je me suis posĂ© la question cette phrase qui trĂŽne sur tant de tĂ©tonniĂšres affriolantes, signe de l’amour indestructible qui les unit Ă  leur Jules, qui l’a Ă©crite ? C’est une poĂ©tesse oubliĂ©e. Louise-Rose-Étiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard 1866-1953 fut la femme d’Edmond Rostand. Pour son mari, elle accepte d’ĂȘtre dans l’ombre. Pourtant, on murmure que c’est elle qui lui donna la trame de Cyrano de Bergerac. Et puis, ses poĂšmes enchantĂšrent son Ă©poque. Aussi, j’ai le grand plaisir de vous livrer in extenso le poĂšme L’éternelle chanson» dans lequel est glissĂ©e la phrase qui est couchĂ©e sur tant de paires de glandes mammaires de toutes tailles et de toutes formes. Allez , sortez vos mouchoirs et rĂ©galez-vous Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos cƓurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur notre banc ami, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis j’ai pu dire Je t’aime » ? Alors avec grand soin nous le recompterons. Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d’une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer. Et comme chaque jour je t’aime davantage, Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain, Qu’importeront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave et serein. Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent, Mes souvenirs Ă  moi seront aussi les tiens. Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens. C’est vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par l’ñge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage, Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve, Je veux tout conserver dans le fond de mon cƓur, Retenir s’il se peut l’impression trop brĂšve Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d’une richesse rare J’aurai gardĂ© tout l’or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passĂ© de bonheur qui s’achĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve J’aurai tout conservĂ© dans le fond de mon cƓur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos cƓurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte Et tu me parleras d’amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Mona pleurĂ© Ă  chaudes larmes. Pas vous ? En 1915, Sacha Guitry prĂ©sentait au Théùtre des VariĂ©tĂ©s un film muet de 22 mn intitulĂ© Ceux de chez nous . Le titre a Ă©tĂ© choisi pour rĂ©pondre Ă  un manifeste allemand vantant la culture germanique. Le jeune cinĂ©aste y prĂ©sente des images d’Auguste Rodin, MaĂźtre Henri-Robert, Claude Monet, AndrĂ© Antoine, Camille Saint-SaĂ«ns, Edgar Degas, Edmond Rostand, Auguste Renoir, Sarah Bernhardt, Anatole France, Octave Mirbeau
 En 1939, puis dans sa version dĂ©finitive de 1952, ce film fut sonorisĂ© et Guitry y ajouta des images de son pĂšre. Mais, en pleine exposition Monet », je m’attarderai sur l’extrait consacrĂ© au peintre de gĂ©nie. Sacha Guitry y raconte que ClĂ©menceau, son grand ami, appelĂ© au chevet du mourant, quitta en toute hĂąte sa VendĂ©e pour rejoindre Giverny. Il arriva juste Ă  temps pour embrasser son vieil ami
 C’était le 5 dĂ©cembre 1926. Il assista Ă  la mise en biĂšre et quand l’homme des pompes funĂšbres voulut recouvrir le cercueil de Monet du voile noir traditionnel, ClĂ©menceau le lui prit des mains Non, dit-il », et ayant regardĂ© tout autour de lui, il alla Ă  la fenĂȘtre, arracha l’un des rideaux de toile fleurie, et lui-mĂȘme, il en recouvrit le cercueil du grand peintre en disant Ă  mi-voix Pas de noir pour Monet ! Le noir ce n’est pas une couleur ! ». Existe-t-il plus bel hommage ? Mona pas sure ! Claude Monet s6lW4zH.
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