RosemondeGérard : La fée d'Edmond Rostand - Catinot-Crost, Laurence, Poulou, Robert et des millions de romans en livraison rapide . Choisir vos préférences en matiÚre de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nécessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour améliorer vos expériences d'achat et fournir nos services, comme détaillé
Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon sortie dâun nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal TRANSITION ET ARCHE DIVERS Coups de cĆur AuteurMessageinvitĂ©eLocalisation TarnSujet L'UN DES PLUS BEAUX POĂMES D'AMOUR FRANĂAIS Sam 21 Jan 2012 - 1622 L'ĂTERNELLE CHANSONOrpheline de pĂšre, Rosemonde Lee, dite Rosemonde GĂ©rard, avait pour parrain Leconte de Lisle, et pour tuteur Alexandre Dumas. Elle fait connaissance d'Edmond Rostand durant l'Ă©tĂ© 1886 Ă Luchon. Ils s'Ă©changent des vers, et c'est une vĂ©ritable poĂ©tesse de talent. La famille d'Edmond voit cette rencontre sentimentale d'un bon oeil et ils se marient en 1890. Elle sera la premiĂšre "fan" de son mari, publiera un recueil Ă compte d'auteur sans qu'il le sache, recopiera ses manuscrits illisibles, le poussera et le soutiendra lorsqu'il doute. Rosemonde GĂ©rard, si elle n'avait pas Ă©pousĂ© Edmond Rostand, eĂ»t Ă©tĂ© connue et cĂ©lĂšbre pour sa valeur personnelle; la gloire de son mari a Ă©clipsĂ© sa propre a-t-elle souffert en son amour propre d'auteur ? Elle ne l'a point dit. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă l'art et Ă la gloire de son Ă©crit pour son mari et lui dĂ©die le poĂšme L'Ăternelle Chanson dont ces deux vers deviendront plus tard cĂ©lĂšbres dans le monde entier Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. »L'Ă©ternelle chanson Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur notre banc ami, tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et trĂšs douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ? Alors avec grand soin nous le recompterons. Nous nous ressouviendrons de mille choses, mĂȘme De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdĂątre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer. Et comme chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain, Qu'importeront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave - et serein. Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent, Mes souvenirs Ă moi seront aussi les tiens. Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens. C'est vrai, nous serons vieux, trĂšs vieux, faiblis par l'Ăąge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve, Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur, Retenir s'il se peut l'impression trop brĂšve Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, ThĂ©saurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d'une richesse rare J'aurai gardĂ© tout l'or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passĂ© de bonheur qui s'achĂšve, Ma mĂ©moire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rĂȘve J'aurai tout conservĂ© dans le fond de mon coeur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons rĂ©chauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fĂȘte, Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan, Et je te sourirai tout en branlant la tĂȘte Et tu me parleras d'amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux GĂ©rardHĂ©las, Rosemonde n'a pas vieilli aux cĂŽtĂ© de son Ă©poux, comme elle l'imaginait dans ce si beau poĂšme. Celui-ci, en effet, la quitte en 1915 pour l'actrice Mary Marquet, de 27 ans sa cadette. Ah ! Ces hommes qui quitte leur femme pour de la chair fraĂźche... Leur passion - car il ne s'agit plus vraiment d'amour, lĂ - ne durera que trois ans, puisque Edmond Rostand meurt de la grippe espagnole, le 2 dĂ©cembre elle, s'Ă©teint le 8 juillet d'une certaine façon, la force de cet amour a vĂ©cu bien au-delĂ de sa mort et vit toujours. En 1907, Alphonse AUGIS, joaillier Ă Lyon, crĂ©e "la MĂ©daille d'Amour ", inspirĂ©e par les deux vers dĂ©sormais cĂ©lĂšbres de la poĂ©tesse, qu'il a l'idĂ©e de transcrire sous forme figurative gravĂ©e dans du mĂ©tal prĂ©cieux Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui + QU'HIER Et bien - QUE DEMAIN. Ce dĂ©licat bijou, symbole de l'amour Ă©ternel, traduit dans de nombreuses langues, est depuis trĂšs apprĂ©ciĂ© dans le monde entier et rappelle toujours la ferveur des sentiments amoureux que Rosemonde portait Ă son Ă©poux. L'UN DES PLUS BEAUX POĂMES D'AMOUR FRANĂAIS Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumTRANSITION ET ARCHE DIVERS Coups de cĆurSauter vers
RosemondeGérard Rostand Corriger le poÚme Tweeter Texte et poÚmes / G / Rosemonde Gérard Rostand / Rosemonde Corriger le poÚme PoÚme Rosemonde Rosemonde, mÚre si jeune de mon opÚre, Voulut faire
Message Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans lâArche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin dâun messager ; Dâun messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que lâhorizon, la brise et le nuage, Jusquâau Seigneur dâĂ©ternitĂ©. LâAigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » SâĂ©cria Noé⊠Je suis sĂ»r Quâelle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte dâazur. » Le Hibou sâavança Ce nâest pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil tâaveuglerait de sa lumiĂšre⊠â Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce quâil me faudrait, ce nâest pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de lâalcyon ; Ce nâest quâun messager modeste, et qui nâattire Aucunement lâattention. » Ă ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je nâai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais jâai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, Jâaurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis lâoiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! â Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous tâattendons ici, dans ce bateau qui reste Ăternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, SâĂ©lança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne nâavait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Quâil se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa lâĂ©clair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsquâil eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, nâayant pas les poumons dâun archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cĆur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, Nâayant pas eu le temps dâattendre la rĂ©ponse Quâil espĂ©rait tant rapporter ! Il revit lâarche⊠Il frappe Ă la fenĂȘtre⊠On ouvre⊠Toi ? » dit Noé⊠Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? â Mais non, je nâai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă genoux, tout en larmes⊠Câest la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve dâun sort Ă©ternel, Et voici quâil daigna mâenvoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cĆurs humains de nouveau sâapprochĂšrent Du feu, de lâorgueil, de lâamour⊠Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda lâĂ©ternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cĆur modeste Peut parfois sâapprocher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferrai de mon mieux... que dieu vous benisse Citation de "damiel33"Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferai de mon mieux... que Dieu vous bĂ©nisse Qu' Il vous bĂ©nisse aussi Citation de "damiel33"Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans lâArche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin dâun messager ; Dâun messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que lâhorizon, la brise et le nuage, Jusquâau Seigneur dâĂ©ternitĂ©. LâAigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » SâĂ©cria Noé⊠Je suis sĂ»r Quâelle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte dâazur. » Le Hibou sâavança Ce nâest pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil tâaveuglerait de sa lumiĂšre⊠â Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce quâil me faudrait, ce nâest pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de lâalcyon ; Ce nâest quâun messager modeste, et qui nâattire Aucunement lâattention. » Ă ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je nâai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais jâai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, Jâaurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis lâoiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! â Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous tâattendons ici, dans ce bateau qui reste Ăternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, SâĂ©lança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne nâavait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Quâil se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa lâĂ©clair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsquâil eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, nâayant pas les poumons dâun archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cĆur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, Nâayant pas eu le temps dâattendre la rĂ©ponse Quâil espĂ©rait tant rapporter ! Il revit lâarche⊠Il frappe Ă la fenĂȘtre⊠On ouvre⊠Toi ? » dit Noé⊠Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? â Mais non, je nâai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă genoux, tout en larmes⊠Câest la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve dâun sort Ă©ternel, Et voici quâil daigna mâenvoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cĆurs humains de nouveau sâapprochĂšrent Du feu, de lâorgueil, de lâamour⊠Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda lâĂ©ternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cĆur modeste Peut parfois sâapprocher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e poĂ©tesse finalement bravo .. voici sa biographie Rosemonde GĂRARD ROSTAND 1866-1953 Sa biographie Portrait de Rosemonde GĂRARD ROSTAND Louise-Rose-Ătiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard, poĂ©tesse française, est nĂ©e le 5 avril 1866 Ă Paris oĂč elle est morte le 5 juillet 1953. Elle est la petite-fille du comte Ătienne Maurice GĂ©rard, hĂ©ros de Wagram. Son parrain est le poĂšte Leconte de Lisle et son tuteur Alexandre Dumas. Dodette Ă©tait son surnom familier. Son prĂ©nom de scĂšne, Rosemonde, lui vient de sa grand-mĂšre, Rosemonde de Valence, fille du comte de Valence et Ă©pouse du marĂ©chal GĂ©rard. Dans son ascendance, elle comptait aussi la cĂ©lĂšbre Mme de Genlis. Son pĂšre Ă©tait le comte GĂ©rard, fils du marĂ©chal. Orpheline de pĂšre, elle avait dans son conseil de famille Alexandre Dumas et Leconte de Lisle. Rosemonde GĂ©rard avait signĂ© de son vrai nom Les Pipeaux », parus en 1889. Le 8 avril 1890, Edmond Rostand Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard Ă Paris en lâĂ©glise Saint-Augustin. Cette derniĂšre, qui demeurait alors avec sa mĂšre, 107, boulevard Malesherbes a pour tĂ©moin Jules Massenet. Le jeune mĂ©nage vient tout dâabord habiter 107, boulevard Malesherbes et peu aprĂšs 2, rue Fortuny. Câest lĂ quâallaient naĂźtre Maurice Rostand, puis Jean Rostand. En 1897, les Rostand achetent, 29, rue Alphonse de Neuville, un petit hĂŽtel quâils abandonnent en 1900 pour se fixer Ă Cambo-les-Bains. A cĂŽtĂ© des Musardises », et pour les mieux comprendre, il faut placer Les Pipeaux », publiĂ©s un an plus tĂŽt 1889. Ce sont les accents mĂ©langĂ©s de deux jeunes poĂštes sentimentaux, qui sont un peu prĂ©cieux lâun et lâautre et qui raffinent » sur le double sentiment de la nature et de lâamour, avec une technique aussi savante chez lâun que chez lâautre, car Rosemonde GĂ©rard Ă©crit avec autant de virtuositĂ© que son mari les poĂšmes Ă forme fixe, sonnets, triolets et rondeaux. Elle fut avec bonheur lâĂąme dâune jeunesse chantante, donnant confiance Ă Edmond Rostand et rivalisant avec lui dans le dessein de lâencourager. Pour se convaincre de son rĂŽle bĂ©nĂ©fique, il suffit dâouvrir ces lĂ©gers Pipeaux » et de les feuilleter quelques instants. La nature y est tout entiĂšre prĂ©sente. Un grand nombre de ces poĂšmes ont Ă©tĂ© mis en musique, par Emmanuel Chabrier notamment. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă lâart et Ă la gloire de son mari. Plus que femme de théùtre au sens dâactrice, elle fut surtout poĂšte. Elle joua la comĂ©die rarement, dont une fois dans le rĂŽle de Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt qui lui donnait la rĂ©plique en Cyrano. belle fin de journĂ©e sib et merci encore Ma morte vivante Dans mon chagrin rien n'est en mouvement J'attends personne ne viendra Ni de jour ni de nuit Ni jamais plus de ce qui fut moi-mĂȘme Mes yeux se sont sĂ©parĂ©s de tes yeux Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumiĂšre Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e de ta bouche Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e du plaisir Et du sens de l'amour et du sens de la vie Mes mains se sont sĂ©parĂ©es de tes mains Mes mains laissent tout Ă©chapper Mes pieds se sont sĂ©parĂ©s de tes pieds Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes Ils ne connaĂźtront plus mon poids ni le repos Il m'est donnĂ© de voir ma vie finir Avec la tienne Ma vie en ton pouvoir Que j'ai crue infinie Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau Pareil en tien cernĂ© d'un monde indiffĂ©rent J'Ă©tais si prĂšs de toi que j'ai froid prĂšs des autres. Paul Eluard... Citation de "damiel33"rayon de soleil qui bruni mon coeur dans la peau d'un ours blanc qui s'Ă©vade vers des lieux deserts des songes Ă©phĂ©mĂšres qui guident mes flots Dans le parcours sans bruit d'un rĂȘve brulant forgĂ© par des sentiments qui vaporent rĂ©vant la possiblitĂ© d'un nous deux...un jour un fardeau de rancoeur m'envahit Laissant un gout amer .... Mon coeur allourdi par la tristesse empeche toutes les tentatives... et dresse un barage ...a ton retour imprĂ©vu... vers ma tour d'ivoire ou tu n'as laissĂ© qu'une trace Une pensĂ©e une fumĂ©e au lointain qui s'Ă©loigne en mirage Comme un rais de soleil au loin qui disparait vers l'horizon.... dami....33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous Citation de "morganna"Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous merci pour ta douce lecture morga gros bisous aussi bonne soirĂ©e Le Sommet Au dĂ©tour d'un chemin oĂč j'errais un soir de mĂ©lancolie, J'ai rencontrĂ© une montagne. Elle est belle, Ă©lĂ©gante, harmonieuse. Ses vallĂ©es sont profondes et confortables, Ses forĂȘts, douces et chaleureuses Ses parfums enivrants Ă la folie. Je sais qu'Ă son sommet je trouverai le bonheur. Mais pour l'atteindre, je dois ĂȘtre patient, Savoir accepter d'ĂȘtre rejetĂ© par ses humeurs, Trouver le bon chemin, faire quelques fois marche arriĂšre Savoir supporter ses hĂ©sitations, ses caprices. Savoir attendre que finissent ses silences qui m'angoisseront, Savoir endurer ses longs froids d'hiver Ou ses chaudes journĂ©es dâĂ©tĂ©. Au sommet, il y a le ciel bleu, l'hiver comme l'Ă©tĂ©, La quiĂ©tude, la douceur, le plaisir d'ĂȘtre enfin lĂ , Avec elle, en harmonie! Mais je devrai rester seul parfois, Blotti dans la neige, contre un mur froid. Mes larmes pourront geler, mes cris disparaitre dans la nuit, Pour arriver Ă son sommet, je devrai franchir des interdits, DĂ©couvrir les passages, caressant ses flancs, Embrassant ses prairies. J'avancerai doucement pas Ă pas, Lentement pour ne pas glisser. Car au pied de la montagne, il y a un gouffre. Il est profond, sombre et froid. Il est remplit de tristesse et de douleur. Une tristesse qui vous mine chaque jour, Une douleur qui vous tord le ventre chaque nuit. Le moindre faux pas, la moindre maladresse Et le gouffre me dĂ©vorera. Mais c'est la montagne qui dĂ©cide, Car elle seule sait ce que je peux lui apporter. MĂȘme si je sais qu'elle est fragile derriĂšre sa rudesse, MĂȘme si je sais qu'elle peut trembler souvent Quand elle se sent seule. MĂȘme si je sais qu'elle peut pleurer comme moi, Si je ne rĂ©ussis pas... - Patrick Moana - Citation de damiel33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami Citation de damiel33 ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami CADEAU ....