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Pack hijab pas cher l’Indispensable de la Femme Voilée Une femme voilée a très généralement plus d’un hijab sous la main pour compléter ses tenues. Pour varier les couleurs et les matières sans te ruiner, Daroufy te propose le pack des hijab pas cher. Pour ce faire, rien de bien compliqué choisis le type de voile que tu souhaites, le nombre de pièces et compose ton pack ! Si tu as déjà testé l’une des matières proposées et que tu as été satisfaite du maintien et du confort du voile, opter pour un pack reste la solution la plus rapide et la plus économique pour compléter ta garde-robe. Nous avons voulu mettre à ta disposition plusieurs matières nobles en variant les coloris. En effet, on a pu constater qu’une grande majorité de nos clientes avaient du mal à trouver des hijabs à la fois durables, à l’esthétique simple et qui offrent un réel confort tout au long de la journée. Alors nous avons la solution des voiles on ne peut plus simples à enfiler qui ne bougent pas d’un poil une fois en place et correctement maintenus. Comment définir le pack de hijab pas cher le plus adapté ? Chaque pack de hijab pas cher contient une seule matière pour tous les voiles qu’il contient. À toi d’opter pour le tissu qui te convient le mieux entre ceux disponibles en stock. Pour te donner une petite idée, commence par consulter nos collections hijab soie de médine, hijab jazz et hijab jersey pour découvrir les particularités de chacunes de ces matières. Tu remarqueras qu’on apprécie le côté légèrement extensible du hijab jersey qui en fait un voile très simple à porter au quotidien. Mais on aime aussi le tombé chic et élégant d’un beau hijab en soie de Médine. Pour ce qui est du hijab jazz, son fini gauffré saura en séduire plus d’une. En savoir plus...
Commentbien prendre ses mesures ? Pour les vetements : • Le tour de poitrine : Placez le mettre ruban bien horizontalement autour de la poitrine, au niveau de la pointe des seins. • Le tour de taille : Il se prend au niveau du creux de la taille, au niveau du nombril. Assurez-vous que le mettre ruban ne soit pas trop serré. • Le tour de
Contrairement aux préjugés, apprendre la voile n’est pas si compliqué et pas forcement si cher ! Vous avez toujours rêvé de hisser la grand voile, border le génois et d’apprendre à naviguer ? Vous souhaitez découvrir ou vous perfectionner mais vous ne savez pas par où commencer ? Apprendre la voile un stage de voile pour acquérir de l’experience L’apprentissage de la voile est un processus long qui nécessite surtout beaucoup de pratique. En France, il n’existe pas officiellement de permis pour pratiquer la voile. Si un permis côtier ou hauturier constitue un plus indéniable pour apprendre à naviguer, il n’est pas obligatoire pour naviguer sur un voilier. Alors, bien qu’il soit désormais très facile de louer un voilier habitable, celui-ci demande toutefois un peu de pratique avant de pouvoir être manié facilement et sereinement. Pour acquérir de l’expérience, quoi de mieux qu’un stage de voile pour adulte pour naviguer en toute sécurité ? Et vous savez quoi ? Cela ne vous coutera pas plus cher que n’importe quel weekend au bord de la mer vous pouvez facilement embarquer avec un skipper pro à partir de 50€ la journée, 100€ le weekend et 400€ la semaine ! Apprendre la voile des stages pour adultes débutants pour découvrir et s’initier à l’habitable. Apprendre à naviguer sur un voilier est accessible à tous, même aux plus débutants. Alors si vous n’avez jamais mis les pieds sur un bateau, pas de panique ! Apprendre à naviguer est très facile quand on est guidé par un skipper pro bon pédagogue. En 2017, 60% des voyageurs Sailsquare ont découvert le plaisir des voyages en voilier pour la 1ère fois ! Sur une journée, un week end ou une croisière de plusieurs jours, vous vous initierez en douceur aux joie de la navigation sur un voilier ou un catamaran avec un professionnel. Une excellente idée pour vous former à votre rythme et vous évader en mer le temps d’une croisière. Un stage de voile pour adulte vous initiera aux premières manoeuvres savoir diriger le bateau, régler les voiles selon le vent, connaître les allures sur un bateau, s’ammarer, virer de bord,… En quelques jours apprenez les bases de la navigation en voilier et découvrez les plaisirs de la navigation et des croisières en voilier. Apprendre la voile des stages pour adultes confirmés pour se perfectionner Si vous avez déjà un petit peu navigué, et que vous souhaitez aller plus loin en termes d’apprentissage, embarquez sur le voilier d’un skipper pro. C’est son métier de vous apprendre et vous former à la navigation en toute sécurité et sérénité. Des stages de navigation pour adultes confirmés sont une occasion exceptionnelle pour gagner en expérience et se perfectionner avec un passionné. Apprenez à devenir autonome sur un voilier et transformez vous en véritable chef de bord ! Sur un bateau, l’autonomie s’acquiert progressivement, au fil des jours et des nuits passés en mer. On devient d’abord à l’aise dans de bonnes conditions météo, sur un petit voilier que l’on connaît, dans une zone côtière facile et avec un équipage qui est capable de nous aider efficacement. Petit à petit, on est à l’aise dans des conditions de vent et de mer plus difficiles, on peut partir plus loin, sur des bateaux plus grands… Un stage de voile pour adulte vous apprendra les manoeuvres plus difficiles réduction de la voilure, prises de coffre, appontements, récupération d’un homme à la mer, lecture de carte, balisage, calcul de marée, utilisation de la VHF… Apprendre la voile un skipper expérimenté pour vous guider pendant votre stage Un stage avec un skipper aguerri est un atout formidable pour apprendre la navigation en toute confiance. Le skipper dispose d’une grande expérience, des assurances nécessaires et de l’équipement approprié pour emmener des voyageurs en mer en toute sécurité. Ce passionné se fera une immense joie de partager avec vous son amour pour la voile et de vous faire découvrir ses petits coins de paradis. En effet, le skipper connait sa région et sa zone de navigation comme sa poche pour vous faire vivre une expérience authentique, originale et conviviale. Apprendre la voile la meilleure période pour votre stage de voile habitable Un stage de voile sur un habitable est possible toute l’année, du moment que les conditions climatiques le permettent. Il est aussi plus plaisant d’apprendre la voile dans de superbes conditions de vent aux Caraïbes dans les alyzés par exemple tout en profitant d’un environnement naturel splendide et d’un beau soleil. Le Printemps est très certainement la meilleure période de l’année pour embarquer sur un voilier. Les destinations sont désertes, la météo parfaite et les prix plus bas ! On profite donc des ponts de mai et des vacances de pâques pour larguez les amarres ! En juillet et aout, les vacances en voilier riment avec soleil. On profite de notre stage de voile pour savourer la brise de l’été. Le meilleur moment pour allier vacances au soleil et apprentissage de la voile. En automne et à la Toussaint, les conditions météo sont plus venteuses ce qui en fait une période idéale pour apprendre à naviguer et pour se perfectionner dans des conditions de vent optimales. Et si vous vous demandez sur quelle durée, tout dépend de vous. La plupart des écoles de croisière ou des stages de navigation proposent plusieurs options. Sur une journée on découvre les rudiments d’un voilier ou on se perfectionne sur un point précis. Sur un week end on profite pour prendre le temps d’apprendre les manoeuvres de bord que se soit les manœuvres de base ou des manoeuvres plus expérimentés. Sur un stage de voile adulte plus long, on s’immerge complètement et on apprend la vie à bord. Quelques soient vos disponibilités et vos envies vous trouverez toujours des cours de navigation adaptés. Apprendre la voile les meilleurs endroits pour faire votre stage de voile habitable Les écoles de croisières proposent des séjours partout en France et autour de la Méditerranée. Le choix d’une destination pour son premier ou prochain stage de voile dépend de la période de départ, de la durée du séjour et des objectifs du voyage. Un stage de catamaran ou un stage de voile adulte en Méditerranée est l’idéal pour embarquer avec un skipper pro le climat est délicieux et la brise légère pour effectuer sereinement ses premières manœuvres. Et pourquoi pas aller plus loin ? Apprendre à naviguer en Corse est aussi l’occasion de découvrir les magnifiques paysages de l’ile de beauté tout en faisant le plein de connaissance. En Bretagne les conditions météo sont plus venteuses. Une formation voile habitable en Bretagne permet donc d’apprendre à naviguer sur l’une des toiles de fond les plus charmantes de France. On apprend et on se perfectionne le long des falaises et des multiples iles et on découvre pleinement le plaisir de la voile. Pour découvrir les meilleurs spots de voile, direction la côte Atlantique. Un stage de voile adulte sur les cotes atlantiques vous permettra d’apprendre à naviguer dans des conditions agréables. La Rochelle, Île d’Oléron et Île de Ré, de belles destinations pour un stage navigation en catamaran ou en voilier mémorable.
\n \n \n \n \n comment savoir si on est prĂŞte Ă  porter le voile
Situ as été impuissant à la protéger (à ce moment là, si elle t'a trompée, tu l'as offerte en pâture à un groupe d'hommes) sur le moment, tu te dois de réagir plus sainement et la soutenir, car ce qu'elle a vécu est intolérable et que tu n'as pas à
Les femmes musulmanes voilées subissent des discriminations en entreprise qui ont des conséquences préjudiciables sur leur employabilité, et ce malgré que la loi les autorise à porter le voile dans le secteur privé sous certains conditions. Pour gérer leur carrière, elles sont donc contraintes de prendre en compte le contexte de polémiques régulières, auquel est venu s'ajouter le récent projet de loi sur la notion encore floue de séparatisme. Pour comprendre comment les femmes voilées s'adaptent et ajustent leur plan de carrière tout en travaillant avec le voile, selon une méthode qualitative, une série d'entretiens semi-directifs a été menée auprès de 30 femmes voilées entre 2018 et 2020. L'analyse des données nous a permis d'identifier 6 stratégies distinctes de bifurcation professionnelle la réorientation professionnelle, le déclassement social, la recherche d’une entreprise accueillante, la carrière entrepreneuriale, la mobilité internationale et enfin le renoncement à une carrière. Notre travail nous a également permis de comprendre comment s’opère ces décisions, car certains facteurs facilitent la prise de décision. La reconversion professionnelle La reconversion professionnelle consiste pour la collaboratrice voilée à gérer sa carrière en changeant de fonction et/ou de secteur d’activité. La présence de dispositifs d’accompagnement, d’offre de formation supplémentaire ou encore l’expérience professionnelle constituent des facteurs facilitant la reconversion. Les dispositifs d'accompagnement jouent un rôle clé dans la reconversion professionnelle des femmes voilées. Fizkes / Shutterstock Ici, notre enquêtée a décider de se réorienter du secteur public qui exige une neutralité vers le secteur privé jugé plus ouvert au port du voile En travaillant dans l’enseignement, j’ai constaté que le milieu de l’Éducation nationale et le trop peu de liberté qu’il accorde ne me convenait pas. Le fait de ne pas avoir pu être complètement moi m’a fait basculer vers un autre milieu car j’avais nié une partie de moi-même. J’ai donc effectué un autre Master 2 en économie sociale et solidaire après mon expérience dans l’enseignement pour me réorienter. Aujourd’hui, mes collègues savent que je suis musulmane, que je fais mes prières, que je mange halal et cela correspond à ce que je suis réellement». Le déclassement social Le déclassement social mène à l’occupation d’un emploi en deçà de ses qualifications professionnelles. Il survient lorsque la collaboratrice voilée peine à trouver un emploi lui permettant d’exprimer son identité religieuse et d’être en accord avec son niveau de diplôme, comme en témoigne un détentrice d’un Master 2 en sciences politiques occupant actuellement une fonction de préparatrice de commande En attendant de trouver mieux et dans mon domaine avec le voile, j’accepte ce qu’on me donne tant que je peux garder mon voile. C’est ma seule exigence» si on peut dire ça comme ça. Je ne retirerai pas mon voile pour un travail, je ferais tout pour le garder». Une tactique qu'elle n'est pas la seule à subir Là où j’habite, il y a pas mal d’entreprises qui recrutent les femmes voilées au plus bas de l’échelle, en tant que préparatrice de commande, conditionneuse, etc. Ils ont besoin de beaucoup de main d’œuvre et il y a beaucoup de femmes voilées comme moi. Je pense qu’elles acceptent ce type d’emploi avec des conditions très fatigantes parce qu’elles ont beaucoup de difficultés à trouver ailleurs». La recherche d’une entreprise accueillante Bien souvent, les entreprises ciblées sont des entreprises communautaires où l’expression religieuse est admise. Elles sont jugées plus accueillantes. L’orientation vers ce type d’entreprise n’est là encore pas un choix. Elle peut se faire grâce à un réseau de connaissances. Cependant, comme pour les autres stratégies, cette possibilité peut nécessiter des formations supplémentaires afin de s’adapter aux besoins du nouvel emploi, comme l'explique une autre interviewée Je travaille actuellement comme employée polyvalente au sein d’une agence de voyage appartenant à mon beau-frère. C’est une agence où il n’y a que des salariés musulmans et je porte le voile sur le lieu de travail. J’ai cependant du suivre des formations pour être agent de voyage puisque j'avais une formation de comptable à l'origine. D'ailleurs, je ne voulais pas vraiment travailler au sein d’une agence de voyage mais, avec le voile, je ne trouvais pas facilement ailleurs». La carrière entrepreneuriale La création d’entreprise peut permettre à la femme voilée de fixer ses propres règles au sein de son entreprise et d’acquérir l’authenticité recherchée. Le sentiment de rejet amène parfois la collaboratrice à mobiliser cette stratégie par nécessité, comme nous l'avons constaté J’ai créé mon entreprise depuis deux ans. Je fais du graphisme et je vends des produits en ligne. Je me suis rendue compte que je n’avais pas besoin des personnes qui ne m'acceptaient pas pour être compétente et faire ce qui me plaît!» Ce choix peut être en lien direct avec les études effectuées ou en totale contradiction, ce qui illustre une nouvelle fois la capacité d’adaptation dont elles doivent faire preuve J’ai monté ma propre boite. De formation, je suis clerc de notaire et là ce n’est pas du tout en lien avec mes études. Cependant le droit est dans tout donc ça me sert dans tout ce qui est administratif et ça me permet d’être moi-même». La stratégie de mobilité internationale Cette stratégie de mobilité internationale exige des ressources importantes. Elle implique pour l’individu un changement radical de lieu, un nouvel apprentissage de la langue locale et une confrontation à un nouvel environnement. l'adaptabilité à un nouveau contexte, pas toujours évident, est souligné par une interviewée aujourd'hui expatriée à New York Je suis partie en raison des préjugés subis en France et parce que ma progression de carrière était en conséquence limitée. Mais cela n’a pas été facile tous les jours. J’ai dû, par exemple, apprendre à parler couramment anglais. Être loin de ma famille aussi a été le plus difficile». Une telle expérience peut cependant devenir finalement très positive car elle confère à la femme voilée une certaine confiance en ses compétences. Les préjugés peuvent conduire certaines femmes voilées à quitter la France pour travailler. Jrpolofoto / Shutterstock Autrement dit, quitter la France pour un pays où elle considère que son port du voile au travail ne posera pas de problème lui permet d’envisager une réelle carrière professionnelle qui ne sera pas freinée par des préjugés. Le renoncement temporaire à la carrière Cette dernière stratégie consiste à abandonner temporairement l’idée de travailler pendant un temps donnée. Cette décision, difficile à prendre pour certaines, peut être facilitée par la maternité, nous explique une jeune mère de famille Dans un premier temps, je n’ai pas repris mon travail d’enseignante parce que j’ai eu un enfant et donc j’ai pris un congé parental. Aujourd’hui, je ne suis plus en congé parental mais dans l’immédiat, je ne suis pas prête à retirer mon foulard pour aller travailler». En conclusion, le besoin d’authenticité corrélé à la volonté de porter le voile au travail et à la fuite de la stigmatisation, amènent la collaboratrice musulmane à rechercher sa reconnaissance pour ce qu’elle est réellement et non pas une représentation erronée d’elle-même. Sa capacité de résilience face à la stigmatisation la pousse à diversifier les stratégies de bifurcation professionnelle. Notre travail montre ainsi que, malgré l’orientation des femmes pour l’une ou l’autre des stratégies, elles sont généralement subies. Ces bifurcations leur permettent néanmoins de faire face à l'exclusion qu'elles peuvent subir dans le monde professionnel. Ce travail a bénéficié des résultats des travaux menés au sein des ateliers thèses » de l'Observatoire Action Sociétale et Action Publique » ASAP.

Pourdénicher un bon travail saisonnier, l’idéal est de s’y prendre en avance et de soigner sa candidature. Quand commencer à chercher, comment trouver des idées de jobs pendant l’été 2022, sur quels sites et pour quel salaire ? fournit tous les renseignements nécessaires.

Même si vous décidez de ne pas prendre le hijab, vous pouvez le manger sur l’étagère. Au lieu de porter des vêtements qui vous enlacent ou qui dévoilent votre corps, choisissez un pantalon ample et une chemise à manches longues. Habillez-vous selon votre confort. Comment faire tenir un hijab ?Comment porter un foulard comme les turque ?Comment mettre le voile en été ?Vidéo Comment mettre le voile sans épinglesComment mettre un foulard avec élégance ?Comment mettre un turban arabe femme ?Quel type de voile pour l’été ?Comment attacher ses cheveux sous un voile ? Comment faire tenir un hijab ? Habillez-vous avec style hijaba facilement Vous pouvez nouer votre foulard selon le style qui vous convient, vous pouvez le nouer sous ou sous la mâchoire. Ceci pourrait vous intéresser Comment choisir un vtt. Vous pouvez également utiliser des épingles pour le maintenir en place. Comment nouer un hijab sans épingle ? Comment porter un hijab sans aiguille et sans broche ? Concentrez le voile sur le front. Croisez les extrémités des deux extrémités de l’avant. Attachez les points à l’arrière du crâne en le passant sous le voile. Comment mettre un voile en été ? Il est également possible de nouer le voile pour qu’il ne se resserre pas et laisse passer l’air. Prenez un chiffon léger et rectangulaire, placez-le simplement sur votre tête et tirez une extrémité vers le bas sur votre dos. Si possible, évitez de porter le bonnet inférieur. Comment commencer à porter un voile ? Tout d’abord, évitez un hijab qui cache la moitié de votre visage. Si le voile tombe trop sur les yeux, par exemple, cela risque de retourner vos traits et de fermer votre visage. Evitez également les gros volumes ! Un volume excessif à l’avant ou à l’arrière ne vous fera pas bien paraître. Ceci pourrait vous intéresser Comment connecter perche selfie bluetooth Programme musculation avec elastique Course à pied calories Comment marche la bourse Comment marche parcoursup Comment porter un foulard comme les turque ? Utilisez un hijab turc Vous pouvez le mettre directement sur votre tête ou le mettre sur un chiffon ou un chapeau qui est déjà sur votre tête et qui retient vos cheveux. Voir l'article Pêche en mer mois par mois. Placez ensuite l’écharpe sur votre tête en laissant les extrémités courtes de côté et la longue à gauche. Comment porter une écharpe à la mode ? Une écharpe peut se nouer en ceinture autour d’un jean, d’une jupe ou d’une robe. En général, le premier conseil que l’on peut donner est d’opter pour un foulard autour de la taille. Comment mettre un foulard islamique ? Porter un foulard musulman ? Commencez par déplacer votre tête autour de celui-ci pour qu’il se positionne autour de votre cou, puis remontez-le par l’arrière pour qu’il s’arrête au sommet de votre crâne. Ajustez la position pour qu’elle soit bien alignée avec la tasse. Comment porter un hijab discret ? Enfilez un hijab discret Il faut donc éviter les voiles qui tombent sur votre poitrine ou se resserrent sous votre menton, ne laissant apparaître que l’ovale de votre visage. Il sera plus moderne et discret de choisir une technique qui lavera complètement votre visage et votre cou en masquant complètement vos cheveux. Prenez un chiffon léger et rectangulaire, placez-le simplement sur votre tête et tirez une extrémité vers le bas sur votre dos. Si possible, évitez de porter le bonnet inférieur. Voir l'article Ski de fond serre chevalier. Votre corps a besoin de pouvoir respirer plus vous enlevez le hijab, moins vous vous sentez étouffé. Comment commencer à porter un voile ? Le visage allongé est généralement un front long et un visage rond. La finesse du menton est très perceptible lors du port du hijab. En revanche, avec un visage long, un voile trop long, il faut juste éviter de le porter trop haut. Comment savoir si vous êtes prête à porter un voile ? Le code vestimentaire du hijab couvre tout le corps à l’exception du visage et des mains, les formes de la femme musulmane sont indiscernables. Vidéo Comment mettre le voile sans épingles Comment mettre un foulard avec élégance ? Trouvez un carré de soie autour de celui-ci de manière à ce qu’il fasse environ 5 cm de large. Tourner l’écharpe autour de son cou. Lire aussi Comment marche western union. Faites-en un ou deux selon la longueur du foulard. Ensuite, faites deux nœuds simples à chaque extrémité pour lui donner l’apparence qu’un aristocrate mérite. Comment porter un foulard en 2021 ? En 2021, on succombe au nœud façon bandana des mélodies romantiques inspirées de Brigitte Bardot. Encore une fois, il suffit de plier le tissu carré pour lui donner une forme de triangle et couvrir la tête comme un tissu, en l’attachant sous les cheveux. Comment porter une écharpe stylée ? L’élégant foulard en soie est souvent marqué. Le style chic est assez classique, mais peut se porter à tout âge en châle comme en châle ou en ciré, avec un col V ou en pull arrondi à nouer ou tout simplement noué autour du cou pour choisir un nœud simple. faux papillon ou cravate. Comment porter un foulard avec élégance ? Trouvez un tissu de soie carré d’environ 5 cm de large. Tourner l’écharpe autour de son cou. Faites-en un ou deux selon la longueur du foulard. Faites ensuite deux nœuds simples à chaque extrémité pour obtenir le look que mérite un aristocrate. Comment mettre un turban arabe femme ? Pliez le tissu en deux et placez-le à l’arrière de la tête, en tenant les extrémités devant vos oreilles. Tout d’abord, pliez le tissu en un turban d’environ 15 cm de large. Lire aussi Programme musculation 5 jours par semaine. Placez-le ensuite contre l’arrière de la tête et ramenez les parties avant du turban de manière à ce qu’elles soient devant vos oreilles. Comment nouer une écharpe marocaine ? Porter une écharpe marocaine Une fois l’écharpe sur la tête, placez les deux côtés sous votre menton et tenez-la d’une main. Passez le côté droit sous le menton puis déplacez le dos vers le haut du crâne. Fixez le tout à l’aide d’une épingle discrète plantée dans l’épaisseur du tissu et des cheveux. Comment nouer un turban arabe ? Tenez fermement le demi-turban obtenu avec un doigt, puis tournez à nouveau le crâne, mais cette fois avec l’inclinaison inverse 90°. Tournez la tête et faites la plupart du turban là-bas. Le turban manque au sommet du crâne. Quel type de voile pour l’été ? Pour l’été, il est préférable d’opter pour des foulards en soie ou en mousseline. Du coton fin peut également être utilisé, mais assurez-vous que la maille est suffisamment aérée. A voir aussi Programme musculation maison homme. Des mouchoirs synthétiques peuvent aussi être portés, mais il faudra avoir un support. Quel matériel de voile choisir ? L’un des tissus les plus couramment utilisés pour la confection d’un hijab est la mousseline. Il est composé de diverses fibres, telles que le coton, la soie et les fibres synthétiques. Légère et fluide, cette matière est parfaite pour la confection d’un hijab. Quelle matière de hijab pour l’été ? HIJAB EN MOUSSELINE DE SOIE Ce matériau est composé d’un tissu transparent, fin et souple. C’est à la base un matériau léger qui laisse passer l’air à travers le voile par temps chaud. C’est la matière parfaite pour l’été. Comment attacher ses cheveux sous un voile ? Si vous n’avez pas les moyens de faire des gâteaux sous le hijab, utilisez au moins une paire de t-shirts classiques à la place des collants classiques et évitez de trop serrer votre coiffure. Voir l'article Comment jouer au loto. Aussi, ne mettez jamais le voile sur des cheveux mouillés, ça ferait mal de le nouer alors qu’il est encore mouillé ! Comment se coiffer sous le hijab ? Les femmes musulmanes ne devraient pas adopter de coiffures spectaculaires et bizarres. Même sous le hijab, la coiffure d’une femme musulmane ne doit pas être visible. Les coiffures en chignon ne conviennent pas et sont interdites sous le hijab. En fait, cette catégorie de coiffures est visible même sous le voile. Comment attacher les cheveux courts ? Utilisez deux pinces. Fixez les cheveux à l’arrière de la tête. Placez la première pince crocodile à l’arrière de la tête, en maintenant les cheveux en place. Enroulez le reste des cheveux sous la première pince.
Sansces arguments, personne ne se serait amusé à demander à une femme de porter le voile aujourd’hui. Ces arguments, sont enseignés aux cours de Fiqh niveau 4 au sein de notre Institut. Cependant, nous ne pouvons pas demander à une sœur, qui ne le porte pas, de le porter en une fraction de seconde. Il faut lui laisser le temps de
Alors que les affaires de cyberharcèlement se multiplient, voici comment procéder si vous êtes visés. Se découvrir en photo ou en vidéo sur Facebook ou Twitter, sans jamais l'avoir voulu, c'est un choc. Et l'impression de voir son intimité violée, avec le risque d'engrenage, comme l'a vécu un couple d'adolescents au lendemain du réveillon du Nouvel An. Une photo volée de leurs ébats a été partagée des milliers de fois en quelques heures. Un cas extrême, mais qui illustre les dérives des réseaux sociaux. Pour les victimes de cyberharcèlement, c'est souvent la panique et un véritable bouleversement. "On observe chez les victimes de harcèlement une augmentation de l’anxiété et des symptômes dépressifs, des troubles de la concentration, du comportement alimentaire, la prise de substances, une diminution du sentiment de valeur personnelle, des difficultés d’adaptation scolaire et la crainte de fréquenter l’école", détaille à francetv info Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale à l'université de Grenoble-Alpes et auteur de Psychologie du bien et du mal éd. Odile Jacob, 2011. La spécificité du harcèlement en ligne, c'est également qu'il est sans limite de temps ou d'espace. Alors qu'un enfant peut être victime de brimades à l'école, alors qu'un adulte peut faire l'objet de brimades au travail, une fois rentré chez eux, la pression diminue, car c'est un espace protégé. Ce n'est pas le cas avec le harcèlement via les réseaux sociaux. "Ces images ou messages vous poursuivent partout", explique à francetv info Pascale Garreau, responsable du programme Internet sans crainte, qui aide les enfants et les adolescents à maîtriser leur vie numérique. Francetv info a listé les principales étapes nécessaires pour faire cesser ces menaces pour votre vie privée. Faire effacer le message originel Face à la panique de voir son intimité dévoilée, il faut se rassurer en rappelant, notamment aux plus jeunes victimes, que tout peut être effacé. "Ce n'est peut-être pas forcément facile à chaque fois, mais il faut bien avoir en tête que la loi sur le déréférencement est très complète à ce niveau et que le droit est du côté de la victime", poursuit Pascale Garreau. Sur son site, la Cnil détaille toutes les procédures à accomplir pour y parvenir. Mais pour plus d'efficacité, il faut supprimer le message incriminé "le plus vite possible, de manière à éviter la propagation de l'image et des commentaires", rappelle Pascale Garreau, qui précise que le meilleur moyen pour éviter ces situations reste la prévention. "Il faut préparer l'enfants à ces risques et lui expliquer qu'une photo ou une vidéo où il apparaît peut se retourner contre lui. C'est une question d'estime de soi." La première étape consiste à contacter la personne qui a posté le message et la convaincre de l'effacer. En cas de refus, et s'il s'agit d'un enfant ou d'un ado, on peut ensuite contacter les parents. Contacter les réseaux sociaux Si la photo n'a pas été postée par un de vos proches, Facebook vous propose l'onglet "Signaler". Ensuite, cliquez sur "J'apparais sur cette photo et je n'aime pas ça". Vous n'aurez ensuite plus qu'à renseigner les informations nécessaires pour que la photo concernée soit supprimée. Pour Facebook, toutes les informations en fonction des situations sont à retrouver ici. Sur Twitter, vous pouvez signaler un contenu abusif en remplissant un formulaire sur cette page. "Lorsque vous vous adressez à l'éditeur du site pour qu'il efface une photo ou une vidéo dans lesquelles vous apparaissez, vous devez fournir une pièce d'identité prouvant que c'est bien vous, explique Bernard Lamon, avocat spécialisé dans les problématiques liées au numérique. Et contrairement à ce que l'on peut croire, les plateformes font preuve d'une très grande efficacité et rapidité." Et si, même enlevé, le contenu continue d'être commenté ? "Vous avez toujours un droit de réponse, et si les messages sont injurieux, on peut ensuite les faire supprimer." Dans le cas de la jeune fille victime d'une photo volée de ses ébats avec son petit ami au lendemain du réveillon, la mère de l'adolescente a mis près de huit heures "pour obtenir la fermeture de fausses pages [sur Facebook]", explique-t-elle à Libération. Pour convaincre Twitter d'effacer les faux comptes, elle a ainsi dû remplir "plusieurs formulaires" et fournir sa carte d'identité, ainsi que celle de sa fille. Porter plainte Lorsque toutes les démarches précédentes n'ont pas suffi ou que vous souhaitez vous retourner contre les auteurs de ces messages, il vous faut alors vous adresser à la police et à la gendarmerie, qui enregistreront votre plainte. Lorsqu'il s'agit d'atteinte au droit à l'image, la victime a alors recours à l’article 9 du Code civil sur la vie privée ou, en fonction du préjudice subi, à l’article 226-1 du Code pénal, qui prévoit une peine d'un an de prison et de 45 000 euros d’amende. Les internautes qui relaient ces images sont, eux aussi, susceptibles d'être poursuivis. Toute personne qui diffuse une vidéo ou une image qui porte atteinte à une autre personne engage en effet sa responsabilité. Pour la diffusion de ce type d'images, l’article 222-33-3 du Code pénal prévoit une lourde peine de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Voile: le village officiel de la course Brest Atlantiques ouvre samedi 26 octobre 2019 à 10h . Huit jours avant le départ de la course Brest Atlantiques, le Témoignages Après l’hystérie burkini et les propos de Manuel Valls sur la souhaitable discrétion» des musulmans en France, Libération donne la parole à des femmes de culture musulmane, croyantes ou non. Les prénoms suivis d'une astérisque * ont été modifiés. Recueilli par Virginie Ballet, Maïté Darnault, Sarah Finger, Mathilde Frénois, Dounia Hadni, Stéphanie Harounyan, Kim Hullot-Guiot, Catherine Mallaval, Elsa Maudet, Emanuèle Peyret et Marie Ottavi Lire aussi Mosaïque La laïcité doit être cultivée» La laïcité doit être cultivée» Je suis française, réunionnaise et de confession musulmane. Mais ce dernier aspect n’a pas besoin d’être annoncé, mis en avant dans mes relations aux gens. Se dire "française musulmane" n’a pas de sens on ne dit pas "français juif" ou "français catholique". Je suis pratiquante au quotidien, je cultive certaines valeurs, certains principes. Mais cela reste de l’ordre du privé je n’ai pas besoin de le cacher, ni de l’afficher d’ailleurs. Je ne porte pas le voile, je n’ai jamais ressenti aucune pression à ce sujet. Ma mère et mes sœurs le portent. Cela n’a jamais empêché ma mère de travailler dans un bureau. Après, la capacité à vivre ensemble est peut-être plus prononcée à la Réunion. C’est une société qui s’est fondée sur ce mélange de cultures et d’origines. Les musulmans, catholiques, hindous, tamouls, chinois vivent ensemble depuis toujours et se respectent. A la Réunion, dans la même journée, on peut entendre les cloches des églises sonner et l’appel à la prière. Tout le monde est arrivé sur cette île avec l’envie de s’intégrer, au-delà des différences de pratiques, de croyances. Demander aux musulmans d’être discrets, ça veut dire quoi ? Ne pas dire que je ne mange pas de porc ou de viande quand je vais au restaurant ? Ben non, je le dis, comme d’autres disent qu’ils sont végétariens ou sans gluten. Ou ne pas dire qu’on fait ramadan ? Quand je jeûne, je n’empêche personne autour de moi de manger et ça m’est égal. La polémique sur le burkini, c’est un peu la crise de la peur du vide médiatique de l’été. Ça fait dix ans que cette tenue existe. Certaines le portent par pudeur, par complexe, par refus de ce culte du corps parfait en taille 36 et sans poil. Et ça concerne combien de personnes en France ? Tellement peu. Tout ça détourne l’attention de sujets beaucoup plus importants, dont les politiques devraient vraiment s’emparer le chômage, les problèmes d’accès à la santé, la question des migrants, la guerre en Syrie, l’écologie. Les politiques devraient aussi plus travailler à l’intégration des jeunes, pour qu’ils aient une identité laïque forte et ancrée. La laïcité doit être cultivée. Si aujourd’hui, on sent qu’on a besoin de la réaffirmer en France, c’est qu’on n’a pas dû en prendre suffisamment soin, qu’on a dû rater des choses en amont.» Nassima, 35 ans, infirmière et consultante en santé, Nanterre Hauts-de-SeinePhoto Julien Mignot pour Libération La question de la confession reste quelque chose d’intime» La question de la confession reste quelque chose d’intime» Je suis française, d’origine maghrébine par mon père. La question de la confession reste quelque chose d’intime. Mon père m’a transmis les valeurs de paix et de tolérance de l’islam. Cette éducation que j’ai reçue, j’ai pu la retrouver dans les écrits. J’ai décidé d’être pratiquante, sans porter le voile, quand j’avais 23 ans. Je n’ai jamais rencontré de problème de discrimination. En revanche, même si je continue de penser que notre société reste globalement tolérante, je sais qu’une femme qui décide de se voiler aujourd’hui en France peut s’attendre à une épreuve, c’est évident et ça me désole. Pour moi, la pratique religieuse est individuelle et intime. Sur les questions de "visibilité", de "discrétion", j’interroge la notion de liberté en France. Jusqu’où et pour qui ? On a parfois l’impression qu’il existe une liberté à deux vitesses. Vous êtes libre à partir du moment où vous correspondez à une idée que veut imposer un certain nombre. Ce n’est pas du tout ça le principe de laïcité. Le voile et le burkini sont de faux problèmes qui tendent à discriminer et à créer des communautés, d’autant que les interdictions interviennent suite aux attentats et sous-tendent un lien trop rapide entre pratique religieuse et radicalisation. Les femmes qui les portent ne représentent pas une menace pour la France. Sur une plage, je ne suis pas plus dérangée de voir une femme en burkini que de voir une femme avec un string et pas de haut, chacun demeure libre. Il a le choix de son comportement tant que ça ne nuit pas à autrui. Je suis élue municipale sans étiquette depuis 2007. Il y a des choses primordiales à régler en France, l’éducation, l’emploi, des enjeux de cohésion sociale, je ne comprends pas que des hommes politiques en charge d’une nation, puissent accorder autant d’importance à ce genre de phénomène. Au lieu de se demander comment faire société, comment limiter la violence, ils créent des divisions et attisent les peurs. Si j’ai un appel à lancer aux dirigeants, c’est de calmer leurs angoisses. De leur rappeler qu’ils ont une grande responsabilité d’union de la nation. La France est multiple, cosmopolite, a plusieurs origines et il faut l’accepter.» Dalila, 39 ans, directrice de services de protection de l’enfance, Tarare RhônePhoto Félix Ledru pour Libération Les terroristes ne sont pas des musulmans.» Les terroristes ne sont pas des musulmans.» Je suis française depuis toujours, j’ai eu ma première carte d’identité du temps de l’Algérie française. Mon mari a combattu pour la France et ensuite, il a travaillé à la prison, il touche une pension pour ça. Ça fait quarante ans qu’on vit ici. On part en vacances en Algérie quand on peut, pour voir la famille. Il y a mes sœurs là-bas, et les parents à aller voir au cimetière. J’ai eu huit enfants, alors je n’ai pas eu le temps de travailler. Mes petites-filles sont habillées comme toutes les jeunes. Je trouve que les jeunes femmes ne devraient pas se voiler ici. Moi, je porte le voile depuis deux ans. Grâce à Dieu, j’ai pu faire le pèlerinage à La Mecque et depuis, je suis obligée, c’est comme ça. Je ne fréquente pas la mosquée, je fais mes prières chez moi, tranquille. Je fais bien sûr le ramadan et je donne quand je peux aux pauvres. Je n’aime pas les femmes qui mettent le jilbeb tout noir. C’est tellement long que ça traîne par terre, c’est sale. Et après, elles vont se prosterner à la mosquée avec ça, alors que pour les prières, il faut être très propre. Plus jeune, je me baignais au bled, avec une sorte de grand short et une chemise avec des manches longues. Je trouve qu’ils ont raison d’interdire en France ce machin [elle n'utilise pas le terme "burkini", ndlr] si des femmes veulent le mettre, elles n’ont qu’à aller faire ça au bled, passer leurs vacances sur les plages de là-bas. La politique, ça ne me regarde pas, je vote comme mon mari. Ce que je sais, c’est que les terroristes ne sont pas des musulmans, ce sont des voyous, des délinquants. On a bien connu ça en Algérie, dans les années 90. Ces hommes, ils égorgeaient des femmes et des enfants sans raison et puis ils allaient à la mosquée en disant qu’ils étaient très religieux ce n’est pas possible ! Il y a un problème d’éducation ces enfants qui deviennent terribles et font ça, peut-être que leurs parents leur ont laissé trop de liberté, ne les ont pas assez surveillés. Je préférerais finir ma vie en Algérie, avec mes sœurs, et je trouve que les produits sont meilleurs là-bas ici, tu prends une tomate, elle est pourrie au bout de deux jours. Mais mon mari est malade, il ne pourrait pas être aussi bien soigné au pays. Et je n’ai aucun problème en France. La vérité, c’est que la vie est plus simple ici, avec l’administration, à l’hôpital, dans les magasins. C’est une chance d’être là il y a beaucoup de jeunes qui montent sur les barques pour traverser. Et il y en a tellement qui sont morts dans la mer.» Fatima *, 79 ans, mère au foyer, Grenoble Isère Je suis fière d’être une Française laïque et républicaine» Je suis fière d’être une Française laïque et républicaine» J’ai grandi dans un village près de Perpignan, dans un lotissement d’une vingtaine de maisons. Mes parents sont d’origine marocaine, je côtoyais des Français, des Espagnols, des Catalans et des pieds-noirs, mon voisin était juif… Nous étions bien ensemble, les croyants vivaient leur foi discrètement, nous nous invitions mutuellement pour les fêtes, l’Aïd ou Noël… J’allais aux bals populaires, j’avais le droit de sortir avec des garçons. C’était un autre monde. Aujourd’hui, je travaille au sein d’un collège fortement marqué par la non-mixité. En sortant de cours, des jeunes filles de 13 ou 14 ans se servent des vitres de l’établissement comme d’un miroir pour ajuster leur voile. Est-ce pour elles un choix ? Ont-elles conscience qu’il leur est imposé ? Elles ne le reconnaissent jamais et disent qu’ainsi, elles s’achètent une paix dans le quartier… Je n’ai rien contre la religion à partir du moment où c’est un choix librement réfléchi et consenti. Or dans quelle mesure les femmes qui portent un burkini sont-elles libres ? Ce n’est pas ma vision de la liberté.Je suis fière d’être une Française laïque et républicaine. Je veux vivre au sein d’une République laïque. Je veux former des libres penseurs, et je suis prête à revendiquer ma liberté. Ici, je continue à recevoir les parents d’élèves habillée en tailleur et en talons, et ça ne me pose aucun problème. Mais il faut savoir que certains parents n’ont plus de contacts avec la société française, qu’ils ne parlent pas français, et ne côtoient pas d’autres façons de vivre. Voilà le résultat du manque de mixité, des politiques aboutissant à la concentration de populations identiques au sein d’un même quartier. Les actes de terrorisme rejaillissent sur nous tous.A mes enfants qui s’interrogent, j’explique qu’il y a beaucoup de gens qui se perdent dans la religion… Comment en est-on arrivé là ? Je suis assez pessimiste sur l’évolution des choses à court terme mais travaillant dans une école, je dois conserver mon optimiste. Je souris en voyant, à la sortie des classes, des filles maquillées rigoler avec leurs copines voilées. C’est aussi ça, la cohabitation. C’est en vivant ensemble que les gens s’adaptent et évoluent. J’espère qu’un jour tous ces jeunes se sentiront enfants de la République et pas enfants d’un quartier, ou d’une religion.» Nadia, 45 ans, athée, principale adjointe de collège, Montpellier HéraultPhoto Nanda Gonzague pour Libération Il faudrait que la religion ne soit plus un tabou» Il faudrait que la religion ne soit plus un tabou» Je me suis convertie à 20 ans. J’ai toujours cherché un sens à la vie, à la création, au monde. Petite, j’étais attirée par les valeurs chrétiennes et j’ai failli me faire baptiser. Plus tard, je me suis intéressée au bouddhisme, puis j’ai rencontré un musulman qui, lui, savait répondre à mes questions. J’ai cheminé pendant un an avant de me convertir. Depuis, je suis pratiquante, je prie cinq fois par jour, je porte le voile ainsi qu’une robe large qui cache mes formes ; j’ai toujours été pudique et dans ce vêtement, je me sens bien. Pour moi, le voile est un impératif religieux. Or dès qu’on est voilée, il est très difficile de trouver une formation ou un travail. C’est d’ailleurs un facteur qui pousse les femmes voilées à se marier très vite, comme je l’ai fait moi-même puisque j’ai été mariée pendant presque dix ans. Mais pour autant, je n’ai jamais eu envie de renoncer au voile car je trouve ça injuste d’avoir ainsi à se "déshabiller". Nous sommes sans cesse confrontées à cette vision stéréotypée forgée par les mass media et la sphère politique les femmes qui portent le voile ne le feraient pas par foi mais pour tester la République. Cela crée une animosité, on nous désigne comme ennemies, non plus comme citoyennes françaises. Parfois on me traite de "sale arabe", ce qui est drôle quand on sait que mes parents, certes athées mais nés catholiques, sont originaires du Sud-Ouest… J’ai repris il y a trois ans mes études à l’université de Montpellier, la fac est pour moi l’un de mes seuls lieux de socialisation. Une association qui combat l’islamophobie représente le seul autre espace où je ne me sens pas discriminée. Là où je vis, à Lunel, de nombreux jeunes sont partis faire le jihad. J’en ai côtoyé certains, qui ne sont pas revenus et dont on n’a plus de nouvelles. Ils ont été séduits par un discours humanitaire et une fois partis en Syrie, on ne les laisse plus repartir… Je suis très inquiète pour le "vivre ensemble" car le fossé se creuse entre les "Français" et l’image qu’ils se font des musulmans. Le drame, c’est que l’on arrive plus à se rencontrer, tous. Moi, je souhaite que la France puisse composer avec tous ses citoyens. Il faudrait que la religion ne soit plus un tabou, qu’il y ait en France une vraie éducation et une sensibilisation aux religions ce serait un bon antidote à la diabolisation.» Anne, 31 ans, étudiante, Lunel Hérault Je suis d’abord une femme, une mère, une prof» Je suis d’abord une femme, une mère, une prof» Je suis née en France, d’origine turque. Si je devais me définir, je dirais que je me sens humaine avant tout. Je suis d’abord une femme, une mère, une prof… Ma religion vient en dernière place. Cela ne regarde personne et relève du domaine privé. Je suis de confession musulmane, et je ne me voile pas. Je m’habille "comme tout le monde", on ne peut pas deviner ma confession en me voyant. Dans la famille, on est très ouvert d’esprit mon fils est scolarisé dans le privé catholique. Nous faisons découvrir notre religion à nos enfants, mais nous n’influencerons pas leurs choix personnels à l’âge adulte. Plus jeune, j’ai porté le voile, mais je vivais mal le regard des autres on se moquait de moi, on me disait "Tu n’es pas belle comme cela"… Et beaucoup assimilaient ce foulard à un manque de liberté. J’ai décidé de le retirer en entrant à la fac. Au fond, peut-être que moi non plus je ne comprenais pas vraiment pourquoi je le portais. Ma mère porte le voile. Dans les années 90, personne ne lui faisait de critiques. Désormais, le climat s’est dégradé. Il y a deux ans, quelqu’un a failli lui foncer dessus en voiture alors qu’elle traversait la route, et l’a aussi agressée verbalement. Est-ce que ce genre d’agression ne survient pas parce qu’on stigmatise le voile, parce que les amalgames sont nombreux ? Les politiques y sont pour quelque chose. Chercher à interdire le burkini, c’est porter atteinte à la dignité et à la liberté d’expression de celles qui voudraient être libres de le porter. Et puis, au-delà du débat sur ce vêtement en lui-même, toutes les femmes devraient se sentir concernées. Bon sang, pourquoi laisser des hommes converser de la sorte sur ce que doivent, ou non, porter les femmes ? Au fond, pour moi, la laïcité, c’est la liberté et la tolérance, des deux côtés, musulmans ou non. Tout le monde devrait pouvoir vivre la religion à sa manière, mais beaucoup de gens ont des préjugés sur l’islam. Certains médias ont aussi leur part de responsabilité pourquoi parler de "terroristes islamistes" ? Dans "islamistes", il y a "islam". Or, ces gens sont des fous, des malades mentaux qui n’ont rien à voir avec cette religion. Tout cela me fait redouter le climat de la campagne présidentielle à venir. Pour autant, je ne quitterai pas la France. J’y suis née, je me sens française, je n’abandonnerai pas ce pays.» Neslihan, 33 ans, enseignante en congé parental, Lyon RhônePhoto Félix Ledru pour Libération A cause des radicaux, l’islam a une mauvaise image» A cause des radicaux, l’islam a une mauvaise image» Je me suis convertie il y a environ deux ans. Je suis baptisée catholique, mais je n’avais plus de croyance en rien. J’ai cherché des réponses dans plusieurs religions et finalement, j’ai choisi l’islam. Je mange halal, j’ai encore du mal à faire la prière et à arrêter de fumer – il y a ce qu’on devrait faire et ce qu’on peut faire… Mais je porte le voile car le texte dit que la femme doit se couvrir les cheveux. A Marseille, cela me permet de me fondre dans la masse, car il y a beaucoup de musulmans. En revanche, si je change de département, comme lorsque je vais voir ma famille dans l’Ain, je vais me sentir gênée car je suis épiée… Ma famille, ça les rebute. Ma mère m’a dit qu’elle acceptait ma décision, mais qu’elle ne comprenait pas. Certains m’ont carrément reniée. J’ai aussi droit à des réflexions l’autre fois, un cousin m’a même demandé si je ne cachais pas une ceinture d’explosifs sous mon voile… Moi, j’essaie de les rassurer. Je sors, je m’amuse, je m’occupe de mes enfants, bref je suis une femme ! Pas question de me faire plus discrète, même dans ce contexte d’attentats. On est dans un pays libre. Y a que les cons qui se radicalisent, les musulmans aussi ont peur d’eux. Moi, par exemple, quand je vois une femme intégralement voilée dans le bus, je ne suis pas rassurée. C’est une communication, le visage. Ces tenues intégrales, ce n’est pas ce que demande le Coran, c’est de la provocation, comme crier "allah akbar" dans la rue. Malheureusement, à cause de ces radicaux, l’islam a une mauvaise image. On est catalogués, et ça m’énerve. Cet été, avec la polémique autour du burkini, je ne suis pas allée à la plage parce que j’avais peur d’être verbalisée avec mon foulard. Alors que l’an dernier, je me baignais habillée sans problème. Moi, je suis pour le burkini et pour la femme à poil, on est dans un pays libre ! C’est contradictoire de vouloir sanctionner l’une et pas l’autre, ce n’est pas ça, la laïcité.» Anaïs, 29 ans, sans emploi, Marseille Bouches-du-Rhône On a l’impression qu’on a des comptes à rendre» On a l’impression qu’on a des comptes à rendre» Je me sens française et musulmane, ma mère est née en France et mes enfants aussi. Je parle à peine l’arabe, je suis très attachée à la mode et pourtant, la première chose qu’on me demande, c’est quelles sont mes origines. Je ne trouve pas ça normal. C’est devenu un problème d’être les deux, française et musulmane. Après les attentats, j’avais peur d’emmener mes enfants à l’école, d’ailleurs certains parents ne me disaient pas bonjour – dans la classe de mes enfants, ce sont les seuls d’origine maghrébine. Moi, j’ai fait ma scolarité dans des écoles privées catholiques, je ne me suis jamais sentie mise à l’écart. Maintenant, on sent une vraie différence. Non, je ne me sens pas libre. On en vient à nous faire presque douter du fait d’être français. On a l’impression qu’on a des comptes à rendre, que notre identité est en sursis. Je suis musulmane pratiquante, ma mère porte le voile mais moi, je n’ai pas cette force pour le moment. Je me sens trop faible par rapport au regard des gens. Je comprends que certaines tenues choquent, il ne faut pas abuser. La burka, par exemple, ce n’est pas ce que prévoit la religion. En plus, c’est laid ! Mais pour celles qui portent un voile discret, je ne vois pas en quoi cela heurte la laïcité. De même, une femme qui va se baigner tout habillée, pour moi, c’est un manque de civisme et ce n’est pas hygiénique. Mais la polémique sur le burkini, qui est un vêtement adapté pour la plage, je ne la comprends pas – et pourtant, je me baigne en maillot deux-pièces. J’étais en vacances cet été quand cette histoire a éclaté et quand je suis rentrée chez moi le soir, j’ai eu le malheur d’allumer la télé pour regarder les chaînes d'info. J’ai passé une nuit blanche à pleurer… Qu’est-ce qu’elles ont fait, à part vouloir se baigner ? Cela voudrait dire que je ne peux pas aller à la plage avec ma mère ? J’ai l’impression que ça arrange, surtout les plus faibles d’esprit, qui trouvent en stigmatisant les musulmans des responsables à leurs problèmes. Il y a de quoi être pessimiste pour l’avenir. J’ai l’impression que pour mes enfants, ce sera encore plus dur. Ça va en régressant. On est considérés comme des "bâtards", on pourra faire ce que l’on veut, on nous cataloguera toujours.» Sophie, 32 ans, commerçante à Marseille Bouches-du-Rhône Il y a un malaise qui nous touche toutes» Il y a un malaise qui nous touche toutes» Je suis musulmane. Je fais le ramadan, mes prières, je pratique la zakât l’aumône légale et j’espère pouvoir bientôt partir en pèlerinage à La Mecque. Mais je ne porte pas le voile. Je l’aurais peut-être déjà porté si je vivais dans un pays où ça n’empêche pas de réussir. Dans mon métier, je suis en contact avec des tas de gens et je ne veux pas être d’emblée cataloguée ou qu’on ne m’écoute pas parce que j’ai la tête couverte, ce qui est souvent le cas. Et encore davantage depuis les attentats. Il y a un malaise qui nous touche toutes. Les voilées se prennent des réflexions, et nous sommes traitées comme des étrangères. Un racisme latent, des non-dits se sont exprimés. Les politiques y ont contribué. Et c’est encore monté d’un cran cet été avec histoire du burkini. Quelle erreur d’avoir appelé cette tenue de plage comme ça ! C’est simplement une tenue qui permet aux femmes qui portent le voile d’aller se baigner avec leurs enfants. Les maires qui ont pris des arrêtés ont fait monter la sauce. Cela crée une fracture et c’est exactement ce que veulent, pardonnez-moi l’expression, les connards qui pilotent les dire aussi du fait qu’on nomme Jean-Pierre Chevènement, un non musulman, à la tête de la Fondation pour l’islam de France ? Nous ne sommes pas capables de nous prendre en charge, c’est ça ? Que dire aussi de Manuel Valls, de sa Marianne au sein nu, et de sa "femme libre" ? Je me sens libre. Libre d’être pudique aussi, et de ne pas chercher à attirer les regards sur moi. La France se focalise beaucoup sur le voile, alors qu’en Grande-Bretagne, par exemple, les femmes voilées sont transparentes. Enfin, au fond, être croyant, ce n’est pas une question d’apparence, mais d’être. C’est ce que m’a enseigné mon père qui avait lu le Coran une dizaine de fois. Ça ne lui a jamais posé de problème que je sois tête nue ou même que j’aie divorcé. Ma petite sœur, elle, a porté le voile pendant six ans. Elle l’a enlevé il y a deux ans. Elle garde des enfants. On lui a fait des remarques à la sortie de l’école. Je lui ai dit "Dieu veut que tu dormes bien. Alors si ça t’empêche de dormir, enlève-le." Il faut être sûre de soi, et l’assumer pleinement quand on porte le voile. Pas pour faire comme les autres, parce qu’un mari vous l’a demandé, parce qu’on espère se marier plus vite, ou encore pour que les hommes ne vous regardent pas. Et encore moins par provocation. L’islam, c’est la paix. Je porterai le voile, le jour je serai prête à faire don de moi. Ce qui ne m’empêchera pas d’être évoluée.» Fatima, 48 ans, agente de maîtrise dans la finance D’un coup, dans mon pays, je n’étais plus à ma place» D’un coup, dans mon pays, je n’étais plus à ma place» A la minute de silence le 18 juillet, après l’attentat à Nice, trois personnes ne voulaient pas s’approcher de moi. Ils ont dit "Venez, on part ! On n’a pas envie de rester à côté de gens comme eux." Une dame m’a défendue, ils ont continué "C’est mon droit, je ne veux pas rester à côté d’elle." J’ai eu très mal parce qu’on était là pour partager la douleur ensemble et ça s’est transformé en colère. D’un coup, dans mon pays, je n’étais plus à ma place. Je mets le voile depuis mes 18 ans. Par choix. Ce n’était pas imposé par ma famille, c’est tout le contraire. Mon père était contre, dans le sens où il savait qu’en portant le voile, j’allais être exposée à des discriminations. Déjà, avoir un nom d’origine maghrébine, ce n’est pas facile. Il pensait que j’étais encore jeune pour porter un voile, surtout pour mon avenir professionnel. Ça me dérange qu’on me demande tout le temps pourquoi je porte le voile. On ne pose aucune question aux personnes qui ont les cheveux roses, qui ne sont rasées que d’un côté, qui ont des piercings… Chacun doit pouvoir s’habiller et vivre comme il l’entend. J’ai l’impression que, quand on demande aux musulmans de rester discrets, c’est qu’on ne veut pas nous assimiler à la culture française. C’est comme si on avait une maladie et qu’il fallait nous mettre en quarantaine pour que ça ne se propage pas. Etre "musulman discret" en France, ce n’est pas possible. La France est un état de droit, laïc, où les droits de l’homme doivent prendre le dessus. On ne peut pas nous demander d’être discrets vestimentairement parce qu’on est d’une certaine religion. Je ne me sens plus à l’aise quand je me promène à Nice. Depuis l’attentat, l’atmosphère est très pesante. J’ai toujours une double peur qu’un attentat se reproduise et d’être agressée verbalement ou physiquement. Cet été, mon mari m’a même dit "Pour que ce soit plus discret, pour ta sécurité, le mieux c’est que tu mettes ton voile en arrière si tu sors le soir ou que tu es seule avec les enfants." Mais non, je garderai mon voile. J’ai l’impression que, de génération en génération, les combats se rajoutent. Mon père devait se battre contre la xénophobie. Nous, qui sommes nés ici, devons nous battre contre la xénophobie et l’islamophobie. Si ça continue comme ça, j’ai peur pour l’avenir de mes enfants.» Fatiha, 33 ans, en recherche d’emploi dans la vente, à Nice Alpes-MaritimesPhoto Laurent Carré pour Libération Il faut laisser aux personnes le choix d’être qui elles veulent» Il faut laisser aux personnes le choix d’être qui elles veulent» Avant, en Algérie, je ne portais le voile qu’en priant à la maison. Depuis que je suis arrivée en France, à l’âge de 27 ans, je ne le mets plus. Je suis une Française intégrée à la société. Je fais le ramadan mais je ne fais pas la prière. Comme j’ai envie que mes enfants soient libres, je ne leur ai rien imposé. J’ai transmis uniquement ma culture. Ils sont nés tous les trois en France et ils ont décidé de faire le ramadan. C’est leur propre choix. Je suis plutôt active sur les réseaux sociaux. Après les attentats de Paris, j’ai dit par des posts ce que je pensais. Il faut montrer que les musulmans ne sont pas comme des terroristes, que la religion c’est l’amour, que ces terroristes n’appliquent pas le Coran. Si je pense que les musulmans doivent rester discrets ? Oui et non. Oui parce que l’on vit en France et qu’il faut s’intégrer à une société. Et non parce qu’on a quand même la liberté. Il faut laisser aux personnes le choix d’être qui elles veulent… Je suis en contradiction dans ma tête. Sur le burkini aussi, je suis partagée et en plein questionnement. C’est dans ma ville qu’il a été appliqué en premier. Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai soutenu le maire sur Facebook. D’un côté, je trouve cet arrêté légitime on ne va pas à la plage avec son voile. Il faut mettre un maillot pour aller se baigner. D’un autre côté, je respecte la femme voilée et ses libertés individuelles. Une femme pratiquante ne doit pas montrer ses formes, son corps. Ni voir celui des hommes. Mais elle a le droit, elle aussi, d’emmener ses enfants à la mer et de profiter de la plage. C’est en discutant avec ma fille de 16 ans que j’ai changé d’avis. Avant même la polémique sur le burkini, je connaissais quelques femmes voilées qui ont décidé d’enlever le voile. Depuis le 14 juillet, elles avaient peur de se faire agresser. Ce n’est pas normal d’avoir peur. Pour ma part, je ne crains pas d’être dans la rue parce que je ne suis pas typée. Et puis je fume, je suis tatouée. Il faut que chacun fasse un effort pour s’intégrer et intégrer les autres. Je me dis que l’avenir c’est vivre ensemble et en paix. En ce moment, ce n’est pas ce qui se passe.» Hacina, 50 ans, hôtesse de caisse dans un magasin de bricolage, Cannes Alpes-MaritimesPhoto Laurent Carré pour Libération On me dit "toi, c'est pas pareil"» On me dit "toi, c'est pas pareil"» Je vis dans un village de 300 habitants. Aux dernières élections régionales, ils ont voté à plus de 40% pour le Front national. Mais moi, "c’est pas pareil". Les gens me disent "les Arabes, ils sont fous, mais toi c’est pas pareil", "elles nous font chier avec leur voile, avec leur religion à la con, mais toi c’est pas pareil". Quand on me voit, on me dit "t’es algérienne" mais je me sens à 400% française. Les autorités ont demandé aux gendarmes d’être devant les écoles. Quelques jours après la rentrée, des parents d’élèves ont dit "Regarde, il y a les flics parce que des gens sont radicalisés et fichés S." Il y avait une femme voilée à 10 mètres. Elle est née ici, elle a grandi ici. Ils ont commencé à dire "Elle a une ceinture sous sa robe, elle va se faire péter", "c’est elle qui s’est radicalisée". Je bouillais, ça m’a rendue folle. Ces gens, je les appelle "les BFM". BFM, c’est leur Bible. L’islam me tient à cœur. Ma religion m’apaise et me donne une ligne de conduite le respect, l’entraide. Je fais mes prières, je mange halal. Pour l’Aïd, mes enfants n’iront pas à l’école, on fera un goûter. C’est notre Noël à nous. Mais ta religion est dans ton cœur, c’est personnel. Je n’irai pas demander à l’école un repas halal pour mes enfants. J’ai dit qu’ils étaient végétariens. Ça ne va pas les tuer de ne pas manger de viande un repas sur deux. Je suis mariée avec un Français, catholique, baptisé, qui s’est converti. Pendant les repas de famille, il y a du pinard, du halal, du végétarien, du végétalien… On s’en fiche parce qu’on s’aime. Je suis allée en vacances à Alicante, il y avait une nana en burkini, une nana les miches à l’air, qu’est-ce que j’en ai à faire ? Dans les années 80-90, ma mère allait dans l’eau tout habillée à Dieppe et ça ne gênait personne. Moi, je ne ressens pas le besoin de porter le voile, je ne suis pas arrivée à maturité religieuse. Et puis je joue au foot, je ne me vois pas courir en short, tête découverte, et après aller me voiler. Toutes ces polémiques me font mal au cœur pour mes enfants. Quand on était à l’école, il n’y avait pas tout ça, on était potes, point. Je n’imagine même pas que demain quelqu’un vienne dire à mon fils "sale Arabe". Moi je ne l’ai pas vécu.» Amel, 30 ans, mère au foyer, Chis Hautes-Pyrénéesphoto Ulrich Lebeuf. Myop pour Libération Il faut arrêter de dire aux musulmans qu’ils ne sont pas les enfants de la République» Il faut arrêter de dire aux musulmans qu’ils ne sont pas les enfants de la République» La seule identité que je revendique est républicaine et citoyenne. L’appartenance à une religion ne constitue pas une identité. J’ai la foi et je la vis comme une femme libre mais ça ne déborde pas sur ma vie. La religion doit être pudique et personnelle. Mes parents, eux, sont pratiquants. Ma mère ne porte pas le voile et pourtant elle fait sa prière, elle est allée deux fois à La Mecque. Qu’une femme désire le porter, ça ne me gêne pas mais si on lui impose, ça devient un problème. Ce n’est pas ça qui fait de toi un bon musulman. Daech a commis un hold-up sur notre société. Ils ont divisé pour mieux régner, en créant une crainte de part et d’autre. Les musulmans sont victimes de la double peine, obligés de se justifier en permanence alors qu’ils ne sont pas épargnés par Daech. J’ai eu une discussion un jour avec mon père sur la prise de position des musulmans contre le terrorisme, et il m’a dit "pourquoi devrais-je me justifier d’une chose qui est aussi éloignée de moi qu’elle l’est pour mon voisin catholique ?" Je me suis sentie extrêmement humiliée par l’affaire du burkini. Comment peut-on défendre la liberté en interdisant de s’habiller ou de se déshabiller ? Ça induit qu’une population se sent encore stigmatisée et se replie sur elle-même. Il faut arrêter de dire aux musulmans qu’ils ne sont pas les enfants de la République. La laïcité est un principe fondamental de la République. On n’a pas à montrer de signes ostentatoires religieux. Mais on devrait assouplir le cadre si on veut respecter la liberté de chacun. Tout est une question de pas vers l’autre. Je me sens libre en France même si je ne suis pas sûre qu’on se sente de plus en plus libre. Je vote alors que je n’arrive jamais à trouver un candidat qui me ressemble. Les sorties de Manuel Valls m’écœurent. J’avais placé un grand espoir en François Hollande, et je suis déçue. Je ne revoterai pas pour lui. Il s’est mal entouré, et il n’a pas eu assez de cran. J’imagine tout à fait mon avenir en France, sauf si Marine Le Pen passe. Ma grande crainte c’est qu’on crache un jour sur mes parents parce qu’ils sont basanés.» Yasmine*, 36 ans, directrice de communication, Genève Suisse Les médias manquent de maturité sur l’islam» Les médias manquent de maturité sur l’islam» J’ai grandi en Algérie. Avec ma mère, médecin, nous avons quitté le pays en 1994. Tous mes souvenirs d’enfance sont liés à l’islam, à des rassemblements joyeux et lumineux. Je me considère comme musulmane mais je ne prie pas et je ne fais pas toujours le ramadan en entier. Je refuse qu’on me définisse par ma religion. Je suis une jeune femme active, qui aime faire la fête et tout cela cohabite harmonieusement. Je constate depuis quelque temps qu’on a besoin d’être labellisée "française musulmane". Je ne pense pas que ce soit le rôle d’un politique de pointer du doigt un groupe et de le stigmatiser. Pour moi, la religion est une chose intime, alors qu’on m’impose de la revendiquer, ça me pousse dans un retranchement que je ne tolère pas. Je sens une pression de plus en plus forte de ce côté-là. En revanche, c’est de ma responsabilité de parler. On est tous ambassadeur de ce qui nous compose. Depuis trois ans, le voile est un sujet redondant dans toutes les conversations autour de moi. Ça fait un bail que l’islam est en France. Se concentrer sur un bout de tissu, c’est inutile. Je ne me suis pas sentie humiliée par le burkini parce que je ne me suis pas sentie concernée. J’ai eu honte en tant que Française sur le traitement qu’on en a fait. Les médias manquent de maturité sur l’islam. Ils n’ont pas tenu leur rôle, de rassurer au lieu de céder à la panique. Ils ont abandonné les Français. Les musulmans ne représentent pas un bloc uniforme. C’est absurde de demander à un groupe aussi diversifié d’être discret. Il y a tellement de musulmans dont vous ne percevez même pas l’appartenance. Les politiques utilisent la laïcité et le féminisme en les déformant, ils les malmènent pour servir des causes et contrôler des groupes, c’est malhonnête. Si la laïcité consiste à ne pas avoir de religion d’Etat, ça me va très bien. J’ai vécu au Texas. Là-bas, j’allais dans des écoles chrétiennes, la plupart des gens autour de moi étaient protestants et je ressentais leur pression. Je me suis rarement sentie discriminée en France. Ma double culture m’apporte de la richesse plutôt qu’elle m’en retire. Je vote et je m’intéresse à la politique. On demande aux gens de choisir un camp mais on peut être français, faire sa prière et être homo par exemple. Ce n’est pas incompatible avec l’islam.» Nada, 32 ans, architecte, ParisPhoto Julien Mignot pour Libération Autour de moi il y a un sentiment d'oppression, de doigt pointé.» Autour de moi il y a un sentiment d'oppression, de doigt pointé.» La religion régit, organise ma vie. J’ai une foi et mes convictions et mes valeurs y sont attachées. Mes enfants prennent des cours d’arabe et de Coran. L’objectif est qu’ils en comprennent vraiment l’éthique. Je porte le voile dans ma vie privée, mais pas au travail, d’autant que j’ai toujours travaillé dans le public, donc la laïcité, je connais. Ça me dérangerait de croiser un collègue alors que je le porte. Les gens ont l’image de la femme voilée qui n’a rien dans la tête, qui est soumise, alors que ce n’est pas ça du tout. Je suis en recherche depuis quatorze ans, je l'ai porté, retiré, remis… J’ai envie de m’y attacher mais je n’assume pas complètement le regard des autres. J’ai trois sœurs qui ne le portent pas et une qui le porte, mais nous avons les mêmes valeurs. Le voile, c’est un cheminement personnel entre soi et Dieu, ça ne vous rend pas supérieure. Quand on nous demande d’être "discret", ça ne me surprend pas, c’est une façon de dire "vous n’êtes pas chez vous". Plus la présidentielle arrive, plus on tape sur les musulmans. En même temps, il y a une origine à tout ça des monstres qui ont frappé. Mais autour de moi, il y a un sentiment d’oppression, de doigt pointé. On nous demande d’être discrets mais on met tout le temps la loupe sur nous ! C’est comme quand on demande de se désolidariser des actes terroristes, pourquoi devrais-je le faire tout haut alors qu’on ne demande pas au reste de la communauté de le faire ? C’est comme un enfant qui a fait une bêtise et à qui on dit “maintenant, tu restes toute la journée dans ton coin”. Le burkini personnellement, je n’en ai jamais vu, ça m’a fait sourire. Il ne faut pas l’interdire car ces femmes n’iraient plus à la plage, même si je trouve que c’est fait pour être pudique mais que finalement tout le monde vous regarde ! C’est toujours cet effet de loupe. Pour la présidentielle, je ne vais pas laisser ma carte d’électrice de côté ! Il y a dix ans, j’aurais voté à gauche sans hésiter, là je ne sais pas. Il y a tellement d’hypocrisie. Peut-être que je voterai blanc. En tout cas je ne voterai plus socialiste. Je me sens pleinement française donc je vais rester dans ce pays, où je suis née, où j’ai fait mes études, où mes enfants sont nés. Mais je ne m’y sens pas libre de pratiquer ma religion, je suis même un peu honteuse. J’ai peur qu’à force de demander aux gens de gommer une part d’eux, on crée des frustrations et on obtienne l’effet inverse. Il faut que chacun puisse être épanoui, sinon on va encore créer des monstres.» Fatoumata*, 33 ans, prof des écoles stagiaire, Essonne Je ne me sens pas libre en France» Je ne me sens pas libre en France» Honnêtement ? Je ne me sens pas française. Je ne me sens pas française parce qu’on ne m’a jamais considérée comme telle. Je n’aurais jamais cru qu’on en arriverait là… Ces deux dernières années, on nous regarde de travers. Aujourd’hui, quand je marche dans la rue, j’ai peur parce que je suis typée, ça se voit que je suis rebeu. Je ne porte pas le voile, je suis même en petite jupe mais je ressens quand même le racisme. La parole raciste s’est libérée à l’égard de tous les musulmans. En même temps, je comprends que les gens deviennent racistes à force d’entendre des absurdités comme Chevènement qui demande aux musulmans d’être discrets… C’est une blague. C’est quoi être discret ? Quels sont les musulmans qui ne le sont pas ? D’autant plus que la discrétion est essentielle dans l’islam… "La cinquième colonne de Daech", comment on peut dire ça ? Ils nous humilient sans arrêt… Et le burkini, c’est du foutage de gueule. Qu’une femme veuille cacher ses formes, ça la regarde, elle a quand même le droit d’être pudique. En quoi ça dérange ? Ça fait mal aux yeux ? Ça pique ? J’aimerais bien qu’on m’explique. Bien sûr que c’est discriminatoire et que ça n’a rien à voir avec la laïcité. C’est nous le problème, ils ne veulent pas de nous. La preuve, ils n’ont pas de problème avec les catholiques, les juifs. Dans ma famille, j’ai des cousines et des tantes voilées et je peux vous assurer qu’elles l’ont choisi. Il faut bien comprendre que c’est contraire à la religion de forcer les femmes à porter le voile. Bien sûr que parfois le voile ce n’est pas un choix, mais des fois ça l’est, que ça vous plaise ou non. Je ne me sens pas libre en France. Elle est où la liberté quand on n’est plus en sécurité ? On est en train de réfléchir avec mon mari à changer de pays, on ne veut pas que notre fils grandisse dans ce climat. Je suis dégoûtée, on a aujourd’hui un gouvernement de gauche qui se comporte comme un gouvernement d’extrême droite… Même si je continue de voter, je n’y crois plus. Je garde toutefois un petit faible pour Mélenchon j’apprécie son ouverture d’esprit et sa franchise.» Sandra, 28 ans, ingénieure commerciale, ParisPhoto Julien Mignot pour Libération Si je ne subis pas le racisme, c’est que je passe pour la bonne bougnoule» Si je ne subis pas le racisme, c’est que je passe pour la bonne bougnoule» Je ne suis pas pratiquante mais de culture musulmane. J’ai grandi dans un pays musulman, le Maroc, mes parents sont pratiquants, mes grands-parents sont pratiquants, toute ma famille est pratiquante. Je suis musulmane. L’islam, ce n’est pas juste les cinq piliers, prier Dieu, c’est aussi une façon de vivre ensemble. Je pense que si je n’avais pas été élevée là-dedans, je ne serais pas la même. Voir que des gens ne sont pas capables de faire la différence entre l’islam qui est le mien et l’islam qui tue, ça me blesse énormément. Et le fait que l’islamophobie soit érigée en arrêté préfectoral [l’affaire du burkini, ndlr], c’est comme si elle devenait une islamophobie d’Etat. Si je vis le racisme ? Non, et j’ai presque envie de dire que je trouve ça dommage. Si j’avais été voilée, j’aurais été la cible de beaucoup plus de réflexions. Si je ne le vis pas, c’est pour la simple et bonne raison que je passe pour la bonne bougnoule celle qui boit, celle à qui on aimerait que tous les bougnoules ressemblent. Symboliquement, c’est très violent. Comme si j’étais une espèce de caution. J’ai envie de dire à Chevènement qui parle de "musulmans discrets", à Nadine Morano qui dit que "la France n’est pas une terre d’islam"… que l’histoire n’est pas figée. S’il doit y avoir de plus en plus de musulmans, c’est l’histoire qui suit son cours. On ne peut quand même pas mettre de quotas de musulmans. Et puis, qu’est-ce que ça veut dire être un musulman discret ? Boire un thé à la menthe puis un verre de sauvignon ? Egorger un cochon plutôt qu’un mouton ? Il y a une autre injonction qui me met en colère "Désolidarisez-vous de Daech". Or, un musulman et un non-musulman sont exactement à la même distance de Daech. Quant à la France qui se revendique de plus en plus laïque, ça me fait doucement rigoler. Un pays laïc, ça veut dire que toutes les religions sont au même niveau. Sauf que le dimanche, la messe est diffusée sur le service public et il y a des jours fériés pour les fêtes chrétiennes. J’ai l’impression que la France brandit la laïcité quand ça l’arrange. Si je me sens française ? Oui et non. Mon idée de la France est que c’est un pays où tu peux être qui tu es, où tu ne dois de compte à personne. Pour moi la France est ma terre d’émancipation, c’est pour ça que j’y vis maintenant. Cela dit, je ne me sens pas française dans ce que la France est en train de devenir… Pourvu que Christiane Taubira se présente !» Rania, 23 ans, journaliste, Parisphoto Julien Mignot pour Libération Nous avons un sentiment d’appartenance très fort à notre communauté» Nous avons un sentiment d’appartenance très fort à notre communauté» Je pense que beaucoup de femmes voilées ont refusé de témoigner de peur que l’on retourne leur parole contre elles. Moi, je suis contente d’avoir l’occasion de faire entendre notre voix en tant que femmes musulmanes, mais je réfute l’appellation "française musulmane". Je suis française et le fait que je sois musulmane ne change rien à ça, c’est du domaine privé, et on ne dit pas une Française juive ou catholique non ? Je ne porte pas de voile, ni même de signe distinctif au bout d’une chaîne, je respecte la laïcité et au lycée nous n’avons jamais été stigmatisées pour notre foi, que nos amis connaissent et respectent. En France, les femmes voilées, puisque le voile est un sujet toujours très brûlant, ont le choix de se voiler, et j’insiste là dessus c’est un choix personnel, personne ne vous contraint à le porter, sauf peut-être dans certains cas. Moi, si je décide de le porter, mes parents respecteront ce choix. Nous pratiquons à la maison, on ne fume pas, on ne boit pas, on mange halal, on va à la mosquée, certaines femmes de ma famille sont voilées. Surtout, nous avons un sentiment d’appartenance très fort à notre communauté, une famille, une confrérie. D’ailleurs, on s’appelle "mon frère" ou "ma sœur" entre nous. On sent bien sûr des tensions autour de notre communauté, une ambiance crispée, que l’affaire du burkini sur les plages cet été n’a pas contribué à détendre ça a pris une ampleur ridicule, franchement ça dérange qui que des femmes se couvrent à la plage ? A l’inverse, vous avez des femmes à moitié nues, ça pourrait heurter aussi, non ? Certains, et ça me choque, utilisent le féminisme contre le burkini, arguant que c’est un instrument d’oppression. Mais enfin c’est leur choix, comme celui de porter le voile, avec lequel elles se sentent protégées, en sécurité d’éventuelles agressions extérieures. Mais ça ne se passe pas toujours bien. Une amie avait choisi de porter le voile il y a quelques années face au regard des autres, à la manière dont on lui faisait ressentir sa différence, elle a renoncé à le porter.» Alia*, 16 ans, lycéenne, Oise Si je dis que je suis musulmane, on me catalogue» Si je dis que je suis musulmane, on me catalogue» Je me sens libre en France, oui, mais pas en sécurité. On est libre de faire des choix, le voile ou pas. Moi je suis tout à fait pour le voile, même si je ne le porte pas, et il faut bien comprendre que l’on se voile quand on est prêtes à le faire. Pour autant, je ne comprends pas l’intérêt de l’intégral. J’ai parlé à des femmes portant la burka, et je leur ai demandé pourquoi. Elles ont répondu que c’était une protection, une sécurité, et un sentiment très fort d’appartenance à une communauté, ce que je peux tout à fait comprendre. Après tout, l’un des grands débats porte bien sur le harcèlement dans la rue et ailleurs, non ? Ce que je ne comprends pas très bien non plus, c’est pourquoi les femmes voilées sont ainsi montrées du doigt, alors que les juifs pratiquants, avec kippa, chapeau, barbe etc, on ne leur dit rien. Parce que c’est une communauté qui compte plus que la nôtre ?Je respecte la laïcité en France, je ne porte aucun signe distinctif tout comme un grand nombre de musulmans en France. Et je crois qu’il est très important que les musulmans respectent les lois de notre pays. Ce qui n’empêche en rien notre droit de pratiquer, ni même de porter un burkini. N’importe qui peut se couvrir pour aller à la plage, pour des problèmes de peau, d’allergie au soleil etc. Je ne comprends pas que ça pose problème, vraiment, ni que ça suscite un débat aussi obsessionnel en France. Dans ma famille, on est pratiquant, mais je ne vais jamais à la mosquée et ne ressens pas le besoin de mentionner que je suis musulmane quand je me présente. D’abord, ça me regarde, ensuite si je vous dis ça, vous allez immédiatement me cataloguer, avoir des préjugés. Pour ce qui est de la politique en France, je ne me sens proche d’aucun homme politique, car aucun n’a pour réel objectif, la paix absolue. Hana, 16 ans, lycéenne, Oise
Nejamais commencer par " Ce sujet nous invite à " ; de problématiser le sujet. Ainsi, pour " Être dans le vrai ", établir les incertitudes temporelles, la naïveté spatiale, la fragilité du substantif ; de reformuler le sujet pour bien montrer au lecteur que vous avez identifié l'obstacle théorique ou l'ambiguïté.
Combien de temps après l'opération retrouve-t-on une vue normale ? Rédigé le 29/05/2013, mis à jour le 27/03/2015 Les réponses avec le Dr Damien Gatinel, chirurgien ophtalmologiste "En général, on retrouve une vue normale deux ou trois jours après l'opération de la cataracte. Mais parfois dès le lendemain, les patients sont à dix dixième. Il faut porter systématiquement un pansement la première nuit, éventuellement la deuxième et ensuite on peut dormir sans rien. Il faut bien mettre les collyres qui sont prescrits en général pour une durée de trois semaines. "Il faut aussi être attentif dans les premiers jours, car la seule complication à redouter une fois que l'intervention s'est bien passée, c'est l'infection. On parle d'endophtalmie. Il faut être attentif à des signes tels que la rougeur, la douleur… qui démarrent la plupart du temps dans les 3-4 jours qui suivent. Pris à temps cela peut tout à fait bien se soigner mais il ne faut pas laisser traîner les choses." En savoir plus Dossier Questions/réponses Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter !
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