Maisla dĂ©claration d'Emmanuel Macron dans le Parisien, le 5 janvier 2022, a tout changĂ©. DĂ©sormais le mĂ©canisme du bouc Ă©missaire n'est plus un phĂ©nomĂšne social, avec Plus je lis RenĂ© Girard et plus je trouve que sa vision colle Ă  notre monde. En trĂšs simplifiĂ© sa thĂšse fondamentale est que les groupes humains gĂšrent leur violence naturelle, inĂ©vitable, nĂ©cessaire Ă  la survie, par le recours Ă  un objet qui sert d’exutoire le bouc Ă©missaire. Cette notion de bouc Ă©missaire est issue de la tradition juive. Le bouc est supposĂ© porter sur lui tous les pĂ©chĂ©s d’IsraĂ«l, et sa mise Ă  banc produit un effet d'expiation, ou d’attribution du bien Ă  ceux qui le condamnent. Quand une foule hostile rejette un membre de sa communautĂ© ou une communautĂ© entiĂšre, cela signifie que cette foule s’attribue le bien et projette sur le membre rejetĂ© le mal. En rejetant le mal », on se place automatiquement du cĂŽtĂ© du bien ». Le bouc Ă©missaire est quelqu’un Ă  qui une communautĂ© attribue la cause du mal. On rejette sur lui nos erreurs ou nos insuffisances et on lui en fait porter la responsabilitĂ©. Il est tellement plus simple, pour se sentir pur, de dĂ©clarer les autres impurs. Les juifs ont Ă©tĂ© collectivement le bouc Ă©missaire des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes pendant des siĂšcles. Le bouc Ă©missaire doit payer, et en gĂ©nĂ©ral il paie de sa vie, qu'il soit coupable ou innocent. C’est la mĂ©thode la plus sĂ»re pour Ă©liminer toute contestation de son rĂŽle de mĂ©chant », et pour Ă©viter d’ĂȘtre soi-mĂȘme mis en cause dans notre rĂŽle de gentils » ou de purs ». Peut importe de sacrifier un innocent. Un coupable est d'ailleurs en partie innocent il n'est coupable que parce que nous avons des failles, mais il est innocent de nos failles. Il n'est de voir que le dĂ©sir d'aggravation des lois rĂ©pressives aprĂšs chaque crime sexuel ou crime commis contre des enfants, et les marches blanches organisĂ©es dans ce dernier cas. Blanches comme la puretĂ© que nous voulons nous-mĂȘmes endosser pour colmater nos failles et dire bien haut "Non, nous nous dĂ©douanons de ce crime", laissant l'entiĂšretĂ© de la noirceur aux criminels. Il n'y a guĂšre que pour certains infanticides maternels que la communautĂ© dĂ©douane la coupable, inventant une maladie de "dĂ©ni de grossesse". Cette maladie rĂ©duit la responsabilitĂ© et donc l'horreur du crime, comme si la fonction maternelle devait ĂȘtre prĂ©servĂ©e qui qu'il advienne de l'opprobre du "mal". Quelqu'un fait le mal tue mais ce n'est pas de notre faute. L'auteure du crime ne peut donc servir de bouc Ă©missaire. Une communautĂ© peut fabriquer des coupables. Sacrifier un vrai coupable n’a qu'une fonction libĂ©ratrice limitĂ©e, car aprĂšs tout c’est normal. Mais fabriquer un coupable dans le but de lui attribuer l'origine de nos maux active puissamment le moteur de l’expiation qui nous valide dans l'hypothĂšse que nous sommes portĂ©s par le "bien". Hitler l'avait bien compris. PlutĂŽt que de laisser une sociĂ©tĂ© ĂȘtre dĂ©vorĂ©e par sa violence, violence qui peut se tourner contre elle-mĂȘme la criminalitĂ© n'Ă©tant qu'une des formes de dĂ©sir frustrĂ© qui gĂ©nĂšre une violence anti-sociale, il est plus Ă©conomique de diriger la violence vers un objet et de trouver un responsable qui endosse le mauvais rĂŽle et assume la punition. Une origine de cette violence, selon Girard, est le dĂ©sir mimĂ©tique, c’est-Ă -dire le fait vouloir ressembler Ă  l'autre ou Ă  dĂ©faut de dĂ©sirer ce que l’autre possĂšde et de s’en approprier pour ĂȘtre semblable Ă  lui. Si votre voisin possĂšde une voiture alors que vous n’avez qu’un scooter, l’envie de la voiture viendra trĂšs probablement. La grosseur de la voiture Ă©tant ensuite un signe de reconnaissance sociale, de puissance, et donc objet de dĂ©sir et dĂ©sir de ressemblance qui ne prĂ©fĂšre pas ĂȘtre puissant et autonome plutĂŽt que faible et dĂ©pendant ?. L’envie a un autre nom l’admiration. Dans l’admiration on attribue Ă  l’autre des qualitĂ©s d’ĂȘtre que l’on ne se sent pas possĂ©der. Un chef de guerre provoque l’admiration par un fait d’arme plein de bravoure. Un Gandhi provoque aussi l'admiration par son engagement et sa philosophie. Ce faisant il prennent une forme d’ascendant sur ceux qui les admirent. Il sont des modĂšles Ă  atteindre. Mais on ne peut pas ĂȘtre » l’autre. L’admiration suppose presque inĂ©vitablement une forme d'impuissance personnelle en comparaison du modĂšle. Elle s’oriente alors vers l’envie de possĂ©der les mĂȘmes biens que lui. Quand c’est impossible l’admiration se transforme en haine, et l’on trouve peu Ă  peu Ă  l’idole des dĂ©fauts qui en font un ĂȘtre mĂ©prisable. On lui attribue aussi nos propres malheurs. Le puissant n’est aimĂ© que quand on peut l’utiliser pour se protĂ©ger, pour lui ressembler ou quand il nous gratifie d’un peu de sa puissance. Quand il ne nous gratifie plus assez de ses largesses argent, considĂ©ration, amitiĂ© il devient un ennemi. Le bouc Ă©missaire se recrute principalement parmi les gens que l’on a admirĂ©s ou enviĂ©s. Notre impuissance Ă  ĂȘtre eux en fait peu Ă  peu des adversaires. Le modĂšle que l'on admire est forcĂ©ment un jour un obstacle, Ă  moins de perdre sa qualitĂ© de modĂšle. Mais s’il perd sa qualitĂ© de modĂšle il ne mĂ©rite plus notre admiration, et notre moteur de l'envie ne se met pas en route. Quel que soit le besoin que certains peuvent avoir d’ĂȘtre un hĂ©ros besoin de reconnaissance, de se prouver sa valeur, de revanche, de coller Ă  un mythe, d'obtenir du pouvoir, etc, ils ont tout pour devenir des boucs Ă©missaires s’ils persistent Ă  alimenter ce besoin. Certains espĂšrent s'affarnchir du sort peu enviable du bouc et demeurer Ă  jamais objets d'admiration et dĂ©tenteurs de puissance. Mais ĂȘtre un bouc Ă©missaire et rĂ©ussir Ă  dĂ©monter le mĂ©canisme de victimation n’est pas si facile. Le mythe s’y oppose. Or la victime innocente rejoint le mythe et s'en alimente en mĂȘme temps qu'elle l'alimente. Le mythe nous dĂ©possĂšde de nous-mĂȘmes. Quel pouvoir avons-nous alors sur notre propre destin ? OĂč est notre libertĂ© dans ce processus ? On peut bien sĂ»r Ă©viter de devenir bouc Ă©missaire. Mais d'une part cela se passe malgrĂ© nous, et d'autre part si l'on y parvenait, aux prix de quelles contorsions et compromissions faudrait-il le payer ? Dans le christianisme, le personnage de JĂ©sus est typique du mĂ©canisme mimĂ©tique et victimaire dĂ©crit par RenĂ© Girard. Il devient bouc Ă©missaire mais en survivant Ă  la crucifixion selon la croyance chrĂ©tienne il dĂ©fait le mythe, qui ne peut s’accomplir normalement. La victime rejetĂ©e devient le guide d’un nouveau comportement, oĂč l’expiation collective grĂące au bouc Ă©missaire ne fonctionne plus. Pourtant notre sociĂ©tĂ© produit encore des boucs Ă©missaires. Mais elle dĂ©veloppe simultanĂ©ment, et de maniĂšre inverse, un culte de la victime, cela peut-ĂȘtre depuis que JĂ©sus, "l'agneau de Dieu", a fait de la victime sacrificielle un accablement pour le monde et non plus une catharsis ou une possibilitĂ© d'expiation et de libĂ©ration. Ce culte n’est que l’envers du binĂŽme bourreau-victime. La simultanĂ©itĂ© des deux productions conduit Ă  une confusion majeure des valeurs, dont notre Ă©poque est reprĂ©sentative. On pourrait presque dire que malgrĂ© la rĂ©gression de l'influence de la religion, notre Ă©poque est plus chrĂ©tienne que jamais. Les puissants d’aujourd’hui sont toujours admirĂ©s, toujours dĂ©testĂ©s, toujours jalousĂ©s. Mais s’ils deviennent victimes ils induisent la production de nouveaux puissants car nulle sociĂ©tĂ© ne peut fonctionner sur les traces de la victime. Etre victime ne peut ĂȘtre qu’un statut temporaire, pas une norme gĂ©nĂ©rale. Un autre aspect de ce dĂ©sir de ressemblance, ce dĂ©sir mimĂ©tique, est qu’il fonctionne forcĂ©ment avec une diffĂ©rence. La diffĂ©rence entre deux puissants est nĂ©cessaire pour que l’un envie ou admire l’autre. Les puissants pouvant ĂȘtre des chefs politiques comme des chefs d’ateliers ou un grand frĂšre le mĂȘme mĂ©canisme se reproduit Ă  tous niveaux. Si deux individus ont le mĂȘme niveau de puissance ou de richesse, le moteur d’évolution de la sociĂ©tĂ© se grippe. L’indiffĂ©renciation sera tĂŽt ou tard confrontĂ©e Ă  une nouvelle violence Ă  cause d'un nouveau dĂ©sir car le dĂ©sir est inhĂ©rent Ă  l'humain dont on ne connaĂźt pas la nature donc les ravages possibles. La diffĂ©renciation est une condition de dĂ©veloppement du vivant comme la diffĂ©renciation sexuelle, pas exemple. Elle sert aussi Ă  prĂ©server un ordre social oĂč la violence est canalisĂ©e. De la nĂ©cessaire diffĂ©renciation Ă  l'inĂ©galitĂ©, le pas est souvent franchi, alors que les deux notions ne sont pourtant pas du mĂȘme ordre. Mais l'indiffĂ©renciation est-elle viable socialement ? Une sociĂ©tĂ© Ă©galitariste tiendrait-elle la longueur alors que les ĂȘtres sont diffĂ©rents en talents, capacitĂ©s, dĂ©sirs ? Et l'inĂ©galitĂ© est-elle obligatoirement cause de domination et d'oppression ? La thĂšse de Girard semble laisser entendre qu’une sociĂ©tĂ© Ă©galitaire produirait tĂŽt ou tard une violence inconnue et par lĂ  incontrĂŽlable. Dans l'indiffĂ©renciation, la dynamique si puissante du dĂ©sir et de l’envie, qu’il rattache Ă  la nature humaine, n’aurait plus de cadre pour s’exprimer. Mais, ayant identifiĂ© cette dynamique mimĂ©tique comme source de violence injuste le bouc Ă©missaire, n'est-il pas souhaitable de la dĂ©samorcer ? Et si oui, comment ? DĂ©samorcer cette dynamique suppose une dĂ©marche personnelle de soustraction au mĂ©canisme de l’envie, de l’admiration, de la jalousie et du reproche. Commencer donc par refus d'admirer ou d'ĂȘtre admirĂ©. Une telle dĂ©marche est-elle possible individuellement, sans une validation collective du constat d’épuisement du dĂ©sir mimĂ©tique, de l'envie, et de l'inĂ©vitable jalousie qui s'en suit Ă©puisement qui nĂ©cessite la prĂ©sence de l'autre pour ĂȘtre rĂ©el et vĂ©rifiable ? S’il faut une validation collective, sur quelle base et dans quel cadre peut-elle se faire pour remplacer le rĂŽle des religions, qui avaient cette fonction, mais aujourd’hui devenues obsolĂštes dans leurs rites et croyances cosmogoniques ? La rĂ©flexion sur les thĂšses de RenĂ© Girard amĂšne des clĂ©s Ă  la fois dans la lecture de la sociĂ©tĂ© et dans la lecture de mon propre itinĂ©raire. Ce qui me convient bien car je ne puis imaginer une transformation sociale sans que l'individu soit lui-mĂȘme objet d'une transformation prĂ©alable. Je crois plus Ă  la sociĂ©tĂ© formĂ©e par les individus regroupĂ©s et responsables de ce qui les habite qu'Ă  l'individu formatĂ© par la sociĂ©tĂ© et donc irresponsable. L'individu responsable n'est plus ni bourreau ni victime. Un chemin qui bouscule la plupart des rapports humains et des mĂ©canismes relationnels.

DescoĂ»ts de productions toujours plus importants L’IPAMPA, l’indice des prix d’achat des moyens de production agricole (qui reflĂšte l’évolution des coĂ»ts de production), du lait de chĂšvre a Ă©tĂ© en hausse de 11 % (aliment achetĂ© +17 % ; Ă©nergie +18 %) entre 2010 et 2011.

Bonnes feuillesCe n’est pas parce que votre enfant ou vous-mĂȘme ĂȘtes brillants ou talentueux que vous ĂȘtes surdouĂ©s. Et ce n’est pas parce que vous ĂȘtes surdouĂ©s que vous ĂȘtes malheureux. Le vrai surdouĂ© a un QI supĂ©rieur Ă  125, un fonctionnement intuitif, et une bonne insertion sociale. La souffrance n’est pas un critĂšre, mais juste le signe que le surdouĂ© a besoin – comme tout le monde – d’une thĂ©rapie. BĂ©atrice MillĂȘtre remet les pendules Ă  l’heure ! Extrait de l'ouvrage "Le livre des vrais surdouĂ©s" de BĂ©atrice MillĂȘtre, publiĂ© aux Éditions Payot. 2/2BĂ©atrice MillĂȘtreBĂ©atrice MillĂȘtre, docteur en psychologie, spĂ©cialiste en sciences cognitives, est psychothĂ©rapeute. Elle est notamment l'auteure de "Reussir grĂące Ă  son intuition", du "Livre des bonnes questions Ă  se poser pour avancer dans la vie", de "Le burn-out des enfants" et plus rĂ©cemment du "Livre des vrais surdouĂ©s", publiĂ© aux Éditions Payot. Elle vient Ă©galement de publier chez Payot "Cahier de vacances pour enfants prĂ©coces". Voir la bio »Comment reconnaĂźtre un "surdouĂ©" d'un "haut-potentiel" ?avec BĂ©atrice MillĂȘtreJe reçois rĂ©guliĂšrement des gens qui se demandent s’ils sont surdouĂ©s. Ils se sont, me disent-ils, reconnus dans les caractĂ©ristiques qu’ils ont pu lire, sur Internet ou dans des livres. Je les interroge alors pour savoir ce sur quoi ils se sont reconnus. J’ai procĂ©dĂ© de mĂȘme lors de la derniĂšre formation que j’ai donnĂ©e auprĂšs de futurs thĂ©rapeutes qui vou- laient acquĂ©rir des compĂ©tences en matiĂšre de surdoue- ment. Voici leurs rĂ©ponses - Un surdouĂ© est quelqu’un d’ C’est quelqu’un qui a des problĂšmes de communication, qui remet tout Ă  demain, qui procrastine donc, qui ne termine jamais ce qu’il entreprend, qui ne sait pas se concentrer et qui est Quelqu’un qui a des problĂšmes sociaux, voire est asocial. - Il a su lire avant les autres, parfois tout seul. Il est le bouc Ă©missaire dans la cour de rĂ©crĂ© et, si ce n’est pas le cas, il n’a pas d’amis, trouvant les autres inintĂ©ressants, ou bĂ©bĂȘtes ».- Ils sont crĂ©atifs et ont de l’ On dit qu’ils ont de la mĂ©moire, mais, souvent, ce n’est pas le Ils ne savent pas parler de la pluie et du beau temps, s’ennuient en sociĂ©tĂ©, n’aiment pas la compagnie des ne trouve dans ces Ă©numĂ©rations que peu, ou pas de rĂ©fĂ©rence Ă  l’intelligence – Ă  la quantitĂ© d’intelligence, je veux dire. Les caractĂ©ristiques sur lesquelles les gens se reconnaissent sont plutĂŽt nĂ©gatives et portent plus sur un fonctionnement intrinsĂšque, une qualitĂ© d’intelligence, qu’une quantitĂ©. Et cela amĂšne directement Ă  prĂ©ciser ce dont nous question de vocabulaireSurdouĂ© est peut-ĂȘtre le mot le plus couramment utilisĂ© ; il sous-entend des personnes douĂ©es pour tout, plus douĂ©es que les autres. Aucune des personnes que je reçois ne se sent Ă  l’aise avec cette notion. Au contraire, elles ne se sentent pas particuliĂšrement douĂ©es et trouvent prĂ©tentieux de se clamer surdouĂ©. Le concept du zĂšbre » a Ă©tĂ© inventĂ© pour signifier que les surdouĂ©s ne sont ni cheval, ni Ăąne. Cette notion ne parle pas non plus aux personnes que je reçois, et ne me parle pas non plus. En effet nous sommes tous des ĂȘtres humains, et ce terme de zĂšbre a un effet stigmatisant. Étant classĂ© ailleurs » que dans la gente humaine, comment un zĂšbre peut-il dĂšs lors s’y Ă©panouir ? C’est faire acte de dĂ©ni de sa propre personnalitĂ© et de sa propre spĂ©cificitĂ©. Cela conduit Ă©galement Ă  ne pas pou- voir aller bien, puisque obligeant Ă  s’exclure de l’huma- nitĂ©. C’est enfin, puisque s’excluant de l’humanitĂ©, en nier les points communs ; c’est l’impossibilitĂ© de pouvoir la comprendre ou s’en faire comprendre ; c’est donc se ghettoĂŻser volontairement. Je n’ai, comme je le disais, que peu reçu ce type de personnes. Je me souviens d’Élise, 27 ans, dans le dĂ©ni de qui elle Ă©tait, mettant tout en doute, Ă  la fois ses propres compĂ©tences et les miennes. Elle ne pouvait commencer une phrase sans Oui, mais c’est vous qui le dites, mais les autres disent autre chose », Oui, mais je ne suis pas d’accord », ou Oui, mais comment le savez-vous » Elle mettait en doute la possibilitĂ© mĂȘme d’ĂȘtre un zĂšbre, tout en la recherchant. Elle faisait partie de groupes de zĂšbres qui, lorsqu’ils se rencontraient, se prĂ©sentaient en disant Bonjour, je m’appelle XX et j’ai YYY de QI. » Haut potentiel HP ou haut potentiel intellectuel HPI sont les termes retenus par nos amis Belges. Ils correspondent Ă  l’idĂ©e d’un potentiel qui n’est donc pas forcĂ©ment exprimĂ©, et reflĂšte donc une idĂ©e de frustration liĂ©e Ă  des compĂ©tences inemployĂ©es. Il ne stigmatise pas les gens qui acceptent assez facilement cette Ă©tiquette. Enfant intellectuellement prĂ©coce EIP est la termi- nologie retenue par l’Éducation nationale française. Elle prend en compte le fait que l’enfant exprime des compĂ©tences avant sa tranche d’ñge. Par contre, une fois que tous expriment cette compĂ©tence, il ne devrait plus y avoir de diffĂ©rences – si vous savez marcher Ă  10 mois, une fois que tout le monde sait marcher Ă  15 ou 16 mois, on n’observe plus aucune diffĂ©rence, et on ne peut pas savoir qui avait acquis la marche prĂ©cocement – ce qui n’est pas le cas. Neuro-droitier est un mot que j’ai traduit de l’anglais right-brained, qui reprend cette idĂ©e que le fonctionne- ment intuitif particulier aux surdouĂ©s est liĂ© Ă  une prĂ©fĂ©rence hĂ©misphĂ©rique du fonctionnement cĂ©rĂ©bral l’hĂ©misphĂšre un concept qui pose un certain nombre de questions scientifiques, mais qui correspond Ă  une rĂ©alitĂ© psychologique. Il a pour avantage de ne pas faire mention d’une plus grande intelligence, ce qui correspond assez bien au ressenti des personnes que je reçois, simples et humbles. Gifted traduit l’idĂ©e de dons, overgifted de surdon, quant Ă  talented et multitalented, c’est l’idĂ©e de talents et de talents multiples, retenue par les AmĂ©ricains et les Canadiens, avec le devoir de tirer parti des dons et talents de chacun d’entre nous. Scientifiquement parlant, c’est probablement la meilleure dĂ©finition. Elle reprend l’idĂ©e d’intĂ©gration sociale si vous ĂȘtes talentueux, ou douĂ©, cela implique, de maniĂšre sous-jacente, que votre don ou votre talent est visible et donc exprimĂ©. Culturellement parlant, c’est une idĂ©e qui choque un peu les Français, Ă©galitaires que nous sommes il nous est difficile de concevoir que certains soient meilleurs que d’autres », et ce n’est pas une option Ă©ducative. Les pays anglo-saxons ont l’idĂ©e que chacun prĂ©sente des talents diffĂ©rents qu’il appartient au systĂšme Ă©ducatif de mettre en Ă©vidence puis de dĂ©velopper. Dans ce contexte, la notion de personne douĂ©e ou talentueuse s’y inscrit parfaitement. Ce n’est pas une notion culturellement europĂ©enne, et l’on aurait tendance Ă  plus facilement accepter, je crois, l’idĂ©e de talents aucune de ces terminologies ne reflĂšte la rĂ©alitĂ© de qui sont les surdouĂ©s et de ce qu’est leur vie, de ce que sont leurs questionnements, leurs prĂ©occupations, leurs interactions sociales, leurs difficultĂ©s, leurs rĂ©ussites, leur place dans le monde. Je dirai donc que le terme de surdouĂ© » est celui qui correspond le plus Ă  la rĂ©alitĂ© scientifique des per- sonnes plus douĂ©es dans un ou plusieurs domaines, mais Ă  laquelle les personnes elles-mĂȘmes n’accrochent pas ; le terme de haut potentiel », est celui que les personnes prĂ©fĂšrent utiliser, qui correspond plus Ă  ce qu’ils ressentent, mais moins Ă  la rĂ©alitĂ© scientifique. Je n’utilise cependant pas le terme d’ intellectuel » ni pour les enfants prĂ©coces, ni pour les adultes Ă  haut potentiel, auquel je n’adhĂšre pas. En effet, s’il correspond Ă  un fonctionnement intellectuel spĂ©cifique, il gĂ©nĂšre automatiquement l’idĂ©e d’intellectuel et d’expression des potentialitĂ©s dans un domaine exclusivement intellectuel, ce qui n’est pas le reflet de la rĂ©alitĂ©. Que dire de ces personnes, surdouĂ©es ou Ă  haut potentiel, qui font partie de l’équipe olympique de basket, de l’équipe de France d’équitation, de l’équipe rĂ©gionale de hand-ball, qui sont couturiers, danseurs, musiciens, chefs dans la gastronomie, paysagistes, com- merçants
 Cette notion d’intellectuel correspondrait plutĂŽt Ă  l’idĂ©e de haut quotient intellectuel, qui n’est pas ce que l’on entend aujourd’hui par surdouĂ©. Qu’est-ce qu’un surdouĂ© ?Le premier point, peut-ĂȘtre le plus fondamental, est qu’ĂȘtre surdouĂ© n’est pas une pathologie, et vous ne trouverez donc pas le concept du surdouement rĂ©pertoriĂ© dans quelque manuel des critĂšres diagnostiques des pathologies mentales que ce soit. Ainsi, le premier critĂšre est donc d’ĂȘtre en bonne santĂ© mentale. Cela peut paraĂźtre Ă©vident, mais n’est que rarement pris en compte dans l’identification, du moins en France et en Europe, alors que cette dimension fait partie intĂ©grante du processus outre-Atlantique. Cela veut dire que le bilan devrait se conclure par la nuance va bien ou prĂ©sente telle ou telle problĂ©matique ». Comment identifie-t-on la notion de bien-ĂȘtre mental ? De maniĂšre simpliste et simplifiĂ©e, nos amis QuĂ©bĂ©cois utilisent la notion d’insertion ou d’intĂ©gra- tion sociale, traduisant le fait que le surdouĂ©, malgrĂ© ses diffĂ©rences, sait en tirer parti, sait s’inscrire dans le monde dont il a compris les tenants et aboutissants, les rĂšgles sociales et sait donc transformer son potentiel en rĂ©alitĂ©. C’est fondamental, on ne peut en faire l’économie, et cela Ă©vite de nombreux quiproquos. Viennent ensuite les points de fonctionnement intrinsĂšque et d’intelligence. Dans l’acception actuelle du sourdouement, un sur-douĂ© doit prĂ©senter deux caractĂ©ristiques traduisant une intelligence diffĂ©rente - un quotient intellectuel QI de plus de 125 tel que mesurĂ© au test de Weschler ; - un fonctionnement y a aujourd’hui consensus sur ces deux points, mĂȘme si, d’un collĂšgue Ă  l’autre, la terminologie diffĂšre. Ce qui implique que l’on peut avoir un QI supĂ©rieur Ă  125 sans ĂȘtre surdouĂ© et que l’on peut avoir un fonction- nement intuitif sans non plus l’ĂȘtre. Il y a ainsi deux types de personnes prĂ©sentant un QI supĂ©rieur Ă  125 les personnes Ă  haut potentiel QI > 125 et fonctionnement intuitif et les personnes Ă  haut QI QI > 125. Les deux prĂ©sentent la mĂȘme quantitĂ© d’intelligence, mais leurs fonctionnements sont diffĂ©rents. C’est la quantitĂ© d’intelligence qui leur fait, Ă  tous les deux, trouver le temps long Ă  l’école. C’est par contre le fonctionnement diffĂ©rent qui fait dire Ă  un enfant HP qu’il ne peut pas Ă©crire 6 » au collĂšge parce que c’est trop simple. L’un aura plutĂŽt des rĂ©sultats homogĂšnes au test de QI, l’autre plutĂŽt hĂ©tĂ©rogĂšnes. Certains parlent ainsi de HP complexes vs HP laminaires. Les seconds n’ont besoin que d’accompagnement psy- chologique pour des problĂ©matiques prĂ©cises alors que les premiers ont besoin de savoir qui ils sont, de comprendre qui sont les autres, ce qu’est le monde et son mode d’emploi pour dĂ©cider, ou non, de s’y consĂ©quence immĂ©diate est que si l’on ne prĂ©sente que l’une de ces caractĂ©ristiques, l’on n’est pas surdouĂ©. On peut ĂȘtre intuitif ou plus intelligent sans toutefois ĂȘtre HP. Cela implique qu’il existe deux types de populations prĂ©sentant la mĂȘme quantitĂ© d’intelligence », le mĂȘme score au test de QI l’une intuitive, l’autre non ; l’une surdouĂ©e, l’autre non ; l’une haut potentiel, l’autre non. Le problĂšme aujourd’hui, et j’y reviendrai, est que l’identification d’un surdouĂ© repose quasi exclusivement sur le test de QI, qui ne propose pas de vocabulaire pour distinguer ces deux populations. Le plus simple est ainsi d’utiliser deux mots diffĂ©rents, qui rendent compte de cette distinction haut potentiel HP d’une part, haut quotient intellectuel d’autre part HQI.- HP = QI > 125 + Intuition - HQI = QI > 125 – Intuition Les vrais » surdouĂ©s, que l’on reçoit en cabinet, qui prĂ©sentent des problĂšmes d’adaptation, parfois, qui fonctionnent Ă  contre-courant d’eux-mĂȘmes, sont sou vent les HP. Les seconds sont plutĂŽt bien adaptĂ©s socialement, connaissant les rĂšgles sociales et scolaires et sachant ce que l’on attend d’eux, et sont en accord avec eux- de leur potentiel ne rĂ©side pas uni- quement dans des composants intrinsĂšques de leur fonctionnement, mais dans les interactions entre ces composants, leur environnement et leur de l'ouvrage "Le livre des vrais surdouĂ©s" de BĂ©atrice MillĂȘtre, publiĂ© aux Éditions Payot© Editions Payot & Rivages, Paris,
Lorsquon envoie un Ă©missaire en mission auprĂšs de quelqu'un d'autre, c'est assez rarement un bouc ; tout au plus un pigeon voyageur, si on tient vraiment Ă  envoyer un animal, mais le bouc vole beaucoup plus bas (sauf s'il est envoyĂ© avec une catapulte) et nettement moins discrĂštement ; sans compter que son sens de l'orientation est un peu moins performant. ActualitĂ©s PubliĂ© le 02/03/2009 Ă  18h57 , mis Ă  jour le 04/10/2018 Ă  11h45 Lecture 1 min. Le sucre est accusĂ© depuis de longues annĂ©es d'avoir de nombreux effets nĂ©fastes pour la santĂ© la prise de poids, les caries... Pourtant, de nouveaux rĂ©sultats sur l'impact du sucre dans l'alimentation et sur la santĂ© vont Ă  l'encontre de ces croyances. Apparemment, remplacer le sucre par d'autres glucides ne ferait pas maigrir. Ce serait la quantitĂ© de sucres, lents ou rapides, apportĂ©s par l'alimentation qui serait importante, et non le type de sucre. Ce dernier n'aurait pas plus d'impact sur le poids qu'un autre glucide, tant qu'il fait partie d'une alimentation variĂ©e et Ă©quilibrĂ©e. Cependant, les chercheurs ont mis en Ă©vidence un Ă©ventuel lien entre la consommation de boissons sucrĂ©es sodas, nectars, jus et le surpoids. Mais cela pourrait ĂȘtre dĂ» Ă  la forme sous laquelle le sucre est prĂ©sent le sucre liquide pourrait avoir un effet plus faible sur la satiĂ©tĂ©. Cela entraĂźnerait une surconsommation qui serait alors liĂ©e au surpoids. Peu d'Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es concernant les boissons dites light des recherches approfondies doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es, notamment pour comparer les effets du sucre, sous ses diverses formes. Quant aux caries, ce serait la frĂ©quence Ă  laquelle on consomme du sucre ou tout autre glucide fermentable et non la quantitĂ© qui serait dĂ©terminante. Mais l'effet de ces aliments peut ĂȘtre modĂ©rĂ© par une hygiĂšne buccodentaire correcte et rĂ©guliĂšre. Ce sont les rĂ©sultats publiĂ©s cette semaine dans Obesity Reviews, qui regroupe plusieurs Ă©tudes rĂ©centes. Des Ă©tudes supplĂ©mentaires doivent ĂȘtre faites afin de conclure dĂ©finitivement sur les effets nĂ©fastes ou non du sucre sur l'organisme. La consommation de sucre et d'autres glucides en gĂ©nĂ©ral feront alors l'objet de recommandations. Source Summary and general conclusions/outcomes on the role and fate of sugars in human nutrition and health, Obesity Review, 13 fĂ©vrier 2009
ĐÎœŃƒáˆź ĐŽĐžŐ·á‰ŐŸĐ°ŐŹŐ«Ő±ĐšŃ‚Ő­ŐŽŃƒĐŒŃƒáˆšŐ§Ńˆ Ńˆáˆ§Ń€Ńá‹ĐŒĐ°áŠ‘Đ—Î± ŐŽáŒŽĐŒŃÖ€Đ”ŐŠÎ”ŐȘչЮዬተ уձДлÎčхаб
Î€Ő­Ń‡áŠ­Đ¶Ï…ŃĐșĐ” Î±áŒ€ĐžÖ†Đ•Ïˆ ŃƒÏƒŐ«Đ¶ŃƒŃ‰ÎżÎłŃŃ† Đ°áŒŹÏ‰Đ±Đ‘Đ”Ï‚ŃŽŐ»Đ° ኞá‰čáˆąŐžĐŁÏ„áˆȘá‹˜Đ” ДዞДгáŠșÎŒ áŒ„ŃƒĐżĐžŐŠÏ…ŃĐČа
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Lalogique de l’indiffĂ©renciation : du dĂ©sir mimĂ©tique Ă  la violence unanime. 5 Afin de comprendre comment la question de la violence trouve sa rĂ©solution dans la logique du bouc Ă©missaire, il Une carte blanche de Vincent Laborderie, politologue UCLouvainLe dernier Codeco devait ÃÂȘtre celui dñ€ℱune levée partielle des contraintes liées à la lutte contre le Covid19. Mais, outre la fin du port du masque en Flandre, il fut en réalité marqué par la déclaration dñ€ℱAlexander de Croo à lñ€ℱencontre des non-vaccinés "Cette épidémie est en train de devenir une épidémie de personnes non vaccinées. On rassemble aujourd'hui dans les soins intensifs des personnes qui ne sont pas vaccinées. Ce n'est pas acceptable. Ces personnes mettent en danger d'autres personnes".Les mots sont lourds, en particulier venant d'un Premier ministre censé représenter tous les Belges mais qui, ce jour-là , a décidé de pointer du doigt nos compatriotes qui n'ont pas fait le choix de la vaccination. À l'entendre, les non-vaccinés seraient devenus les vecteurs quasi uniques de l'épidémie et donc les responsables de la prolongation de la crise. Comme l'a rappelé Yves Coppieters dans ces colonnes, cette vision n'a aucun fondement scientifique. Ce discours  anti-nonvax » semble pourtant largement partagé par nos dirigeants. Ainsi, Elio Di Rupo appelait tout récemment les non-vaccinés  à faire leur examen de conscience » et  à mesurer les conséquences de leur inaction », alors que Conner Rousseau leur reprochait, il y a déjà quelques semaines, leur égoï danger de la discriminationCes déclarations se déploient dans un contexte particulier qui voit les cas de discriminations envers les non-vaccinés se multiplier dans les milieux les plus divers. On a ainsi vu une entreprise séparer les salariés selon leur statut vaccinal ou, plus fréquemment, des écoles prévoir de réserver certaines activités aux élÚves vaccinés tout en mettant la pression sur les autres. Pour mémoire, Unia, lñ€ℱorganisme interfédéral chargé des luttes contre les discriminations, a eu lñ€ℱoccasion de rappeler que refuser un service sur base du statut vaccinal constitue bien une à cela, se tenaient les discussions autour de lñ€ℱextension du Covid Safe Ticket à Bruxelles et en Wallonie. Les deux phénomÚnes sont bien sûr liés. Aux pouvoirs publics sñ€ℱinterrogeant ouvertement sur la meilleure maniÚre de contraindre les non-vaccinés à franchir le pas, répondent des citoyens persuadés dñ€ℱassurer la sécurité de tous en excluant ces mÃÂȘmes non-vaccinés jugés dangereux, car contaminants. À ce sujet, rappelons que, malgré une croyance fort répandue, les personnes vaccinées peuvent toujours contracter le Covid-19 et le transmettre. La vaccination ne fait que réduire cette transmission, dans des proportions qui restent toujours à déterminer. Lñ€ℱintérÃÂȘt des vaccins réside plutÎt dans leur remarquable efficacité à prévenir les formes graves de la devenue notre société?DÚs lors, il faut sñ€ℱinterroger sur la volonté que manifestent certains à exclure une partie de la population et à la rendre responsable de la situation. Celle-ci en dit en effet long sur ce quñ€ℱest devenue notre société aprÚs 18 mois dñ€ℱune crise qui a, malheureusement, largement dépassé sa dimension non-vacciné nñ€ℱest en réalité que le dernier dñ€ℱune longue série de boucs émissaires. Il a succédé dans ce rÎle à ceux qui ne respectaient pas les mesures, aux Bruxellois, aux jeunes, aux vacanciers osant revenir de lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tranger, aux rassuristes, aux étudiants, aux Wallons, aux organisateurs de  lockdown parties » parfois des soirées pizza à six, aux skieurs, etc. On en oublie responsable de notre malheur une minorité qui pense et agit différemment nñ€ℱa rien de nouveau. René Girard a mÃÂȘme décrit le bouc émissaire comme un élément constitutif dñ€ℱune société. Il prend dñ€ℱailleurs comme exemple dans ses travaux les Juifs du Moyen-ùge, accusés alors de propager les épidémies de peste. En cas de crise, certains reviennent donc aux fondamentaux. En lñ€ℱespÚce, le clivage vacciné/non vacciné est dñ€ℱautant plus fort quñ€ℱil repose sur un statut médical clair. On peut ainsi diviser la société en deux parties inégales avec une majorité et une minorité. La stigmatisation de cette minorité a aussi lñ€ℱavantage dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©pouser, dans lñ€ℱesprit de certains vaccinés, cette idée vieille comme le monde selon laquelle si les autres faisaient comme soi, tous les problÚmes seraient ré nouveau clivage dans notre sociétéAujourdñ€ℱhui, le risque est grand de voir une division entre vaccinés et non-vaccinés sñ€ℱinstaller durablement. Des politiques et des médias seront tentés dñ€ℱexploiter ce clivage pour récolter intentions et de vote et audience. Cñ€ℱest peut-ÃÂȘtre à cette aune quñ€ℱil faut comprendre certaines déclarations expliquer aux 85% dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©lecteurs vaccinés que tout est de la faute des autres peut, électoralement, rapporter est donc en place pour que se rajoutent un clivage et une nouvelle minorité dans une société belge déjà fort balkanisé situation est encore plus aiguà à Bruxelles, oÃÂč les populations pointées du doigt étaient déjà stigmatisées pour dñ€ℱautres raisons. En plus dñ€ℱÃÂȘtre pauvres et dñ€ℱorigine étrangÚre, elles sont maintenant considérées comme responsables de la prolongation de la crise. Mais le plus souvent, le nouveau clivage traverse des groupes déjà constitués. Il menace de séparer les familles, les amis, les collÚgues de travail. On retrouvera partout des non-vaccinés, des vaccinés respectueux du choix dñ€ℱautrui et dñ€ℱautres qui, au contraire, penseront que les non-vaccinés sont de dangereux irresponsables quñ€ℱil faut contraindre ou exclure. On a la faiblesse de penser que lñ€ℱun des rÎles des politiques consiste à permettre aux citoyens de vivre en bonne intelligence, dñ€ℱapaiser les tensions et non de les exacerber. De ce point de vue, lñ€ℱextension du Covid Safe Ticket ne fera quñ€ℱaggraver la division. Dñ€ℱabord en la rendant visible, puisque nous serons sommés de montrer notre statut vaccinal à tout bout de champ. Ensuite en excluant de fait les non-vaccinés, qui seront tentés de créer les lieux de rencontre et de culture question de l'obligation vaccinaleLe plus singulier est de voir que, tout en envoyant ces messages excluants, ces mÃÂȘmes politiques refusent de poser le débat de lñ€ℱobligation vaccinale. Il sñ€ℱagirait pourtant dñ€ℱune maniÚre saine dñ€ℱaborder le sujet. En effet de deux choses lñ€ℱune soit il est autorisé de ne pas ÃÂȘtre vacciné contre le Covid19, soit ceci est interdit car jugé trop dangereux pour la société. Dans ce dernier cas, il faudrait alors justifier scientifiquement lñ€ℱobligation objectent quñ€ℱune telle obligation serait impossible à contrÎler. Osons une suggestion on pourrait par exemple effectuer un contrÎle du statut vaccinal à chaque entrée dans un café, un restaurant, une salle de sport, un hÎpital, etc. soit précisément ce que prévoit le Covid Safe Ticket dans sa version étendue. Voilà qui nous révÚle la nature de cette mesure une série de sanctions liées à une obligation, sans que cette obligation ne soit prononcée ñ€“ et donc débattue et assumée par les pouvoirs avons aujourdñ€ℱhui le pire des deux mondes un harcÚlement permanent et des contraintes croissantes à lñ€ℱencontre dñ€ℱune partie de la population qui a fait un choix présenté, à un moment, comme licite et légitime. Tout se passe comme si, ne voulant pas assumer cette obligation, nos dirigeants comptaient sur la pression mise par tous sur les derniers récalcitrants. Mais cñ€ℱest oublier les souffrances et les divisions profondes ainsi cré crise sanitaire finira un jour, en grande partie grùce aux vaccins. Mais il importe de sñ€ℱinterroger sur la société que lñ€ℱon laissera aprÚs celle-ci. Et de se poser cette question fondamentale veut-on dñ€ℱune société oÃÂč le discours de peur et bientÎt de haine envers une minorité est présenté comme scientifiquement validé et politiquement légitime ?Aux hyper-pragmatiques insensibles aux grands principes, on rappellera que lñ€ℱon est toujours la minorité de quelquñ€ℱun. Et que la prochaine crise belge est déjà programmée, au soir des élections fédérales prévues, au plus tard, en mai 2024.

Loins’en faut et, au-delĂ  du cas Danone, cette notion est un bouc Ă©missaire certes pratique, mais qui masque la vraie question de la gouvernance et de l’innovation. Cette accusation est

La gestion de collaborateurs au comportement difficile est un exercice de haute voltige qui requiert un minimum de recul, une bonne dose de patience et beaucoup de diplomatie de la part du manager. Navigation rapide Les diffĂ©rents comportements difficiles Ă  gĂ©rer au travail Comment adopter sa posture pour rĂ©agir adĂ©quatement ? Posture du manager selon le type de comportement Suivre ou rompre le contrat Qui dit collaborateur Ă  comportement difficile ne sous-entend pas nĂ©cessairement que ce dernier est exĂ©crable. Il s'agit plutĂŽt d'avoir conscience que son mode de fonctionnement nĂ©cessite une attention particuliĂšre, voire un recadrage dans certains cas - pour le bon dĂ©roulement des projets et missions confiĂ©es ainsi qu'une ambiance propice au travail et Ă  la rĂ©ussite. Quelles sont ces personnalitĂ©s dĂ©licates Ă  gĂ©rer au travail ? Comment, en tant que manager d'une Ă©quipe, agir pour le bien-ĂȘtre de tous et de l'entreprise dans sa globalitĂ© ? Quelle posture adopter face Ă  quel comportement ? Les comportements difficiles Ă  gĂ©rer au travailSi l'on peut tous, Ă  un moment donnĂ©, se muer en un infĂąme trublion, certains collaborateurs semblent n'ĂȘtre lĂ  que pour faire constamment tourner leurs collĂšgues en bourriques. Des comportements - volontaires ou non - inadĂ©quats au bureau que le manager devra impĂ©rativement recadrer dĂšs que ne s’agit pas de blesser le collaborateur en question, ce qui dĂ©cuplerait les problĂšmes, ni de le laisser prendre l’ascendant, ce qui aurait des consĂ©quences encore bien plus nĂ©gatives
 Pourtant, il est essentiel d'agir , car les pertes directes et indirectes pour l'entreprise liĂ©es Ă  ces personnalitĂ©s ne sont pas des moindres image entachĂ©e, rendement diminuĂ©, perte de temps, mauvaise ambiance au sein d'une Ă©quipe, rĂ©side donc dans l’art de gĂ©rer les conflits . Il existe des mĂ©thodes Ă  suivre et surtout un comportement Ă  adopter face Ă  ces personnalitĂ©s . Votre posture dans la gestion de ces caractĂšres dĂ©pend du profil que vous avez en face s'agit-il d'un colĂ©rique ? D'un anxieux ? D'un nĂ©gatif... Les approches seront diffĂ©rentes selon les types de comportements , parmi lesquels on trouve, notamment Le colĂ©rique tolĂšre peu la frustration et les remarques, constamment sur la dĂ©fensive, s'emporte Ă  la premiĂšre contrariĂ©tĂ©, peut avoir des rĂ©actions violentes en paroles comme en actes ; L'anxieux fragile, perd facilement ses moyens, doute de ses compĂ©tences, se sous-estime en se comparant souvent aux autres, souvent perfectionniste, il craint de ne jamais ĂȘtre Ă  la hauteur et auto-sabote parfois son travail ; Le nĂ©gatif ou rĂąleur critique tout et ne voit que le verre Ă  moitiĂ© vide, a une peur viscĂ©rale du changement, trouve des freins Ă  tout nouveau projet/nouvelle proposition, jamais content ; Le blasĂ© passif, oisif, sa motivation est au plus bas et plus rien ne semble l'intĂ©resser, il suit le mouvement sans grande conviction et peut faire preuve d'une nonchalance dĂ©concertante jusqu'Ă  bĂącler ses missions sans le moindre complexe, s'implique le moins possible dans les projets/l'Ă©quipe/l'entreprise ; L'introverti profil plus dĂ©licat Ă  manager, car il ne laisse rien paraĂźtre. VĂ©ritable bombe Ă  retardement, ce type d'individu a tendance Ă  intĂ©rioriser ses frustrations et autres rancƓurs, accepte tĂąches et missions au-delĂ  de ce qu'il devrait ; L'arrogant trĂšs sĂ»r de lui, propension Ă  parler haut et fort et Ă©craser ses collĂšgues, donne son avis sur tout, ne conçoit pas avoir tort, souvent jaloux des rĂ©ussites des autres qu'il tente de minimiser ; Le manipulateur propage des rumeurs, retourne sa veste, adapte son fonctionnement et ses propos selon qui est en face de lui, s'arrange pour toujours bien se sortir des situations complexes ou tendues, sĂšme la zizanie dans le groupe, ne se dĂ©voile que trĂšs peu, reste toujours trĂšs Ă©vasif et flou, affectionne particuliĂšrement les phrases Ă  double sens qu'il emploie continuellement ; Le martyr rien n'est jamais de sa faute, s'arrange pour se faire plaindre par exemple accepte une tonne de dossiers pour finalement se lamenter sur la charge de travail qui lui incombe. NOUVEAU TĂ©lĂ©chargez notre fiche pratique en pdf Explications simples pour une mise en oeuvre facile IllustrĂ©e par des exemples Fiche pdf agrĂ©able et efficace Quelle posture adopter face Ă  un collaborateur difficile ?Pour espĂ©rer rĂ©soudre rapidement un conflit et retrouver rapidement l'Ă©quilibre nĂ©cessaire au bien-ĂȘtre au travail et l'efficacitĂ© professionnelle, vous sous devez, en tant que manager responsable de votre Ă©quipe, d'agir dĂšs que possible. Pour autant, vous veillerez Ă  ne pas vous laisser dĂ©stabiliser ou contaminer par le comportement de ce collaborateur au comportement besoin d'un diplĂŽme en psychologie pour ce faire. Un minimum de bon sens, de sang froid et de confiance en vous - notamment dans votre posture de manager - ainsi qu'un Ă©change/dialogue/Ă©coute posĂ© et constructif sauront dĂ©nouer bien des prĂ©alable, vous prendrez soin de vĂ©rifier ce qui vous a Ă©tĂ© rapportĂ© - le cas Ă©chĂ©ant - et noterez les faits vous permettant d'affirmer que telle ou telle attitude pose problĂšme, ainsi que les consĂ©quences induites par ce le mode de fonctionnement du collaborateur posant problĂšmeC'est la toute premiĂšre Ă©tape de votre mission, la base pour agir de maniĂšre adĂ©quate, mener vos troupes au sommet, rĂ©soudre un conflit de maniĂšre constructive et positive pour tous. Vous devez identifier le type de comportement nĂ©faste que vous allez devoir enrayer anxiĂ©tĂ©, introversion, dĂ©motivation, excĂšs d'orgueil, plaintes incessantes, gestes et paroles dĂ©placĂ©es, etc. DialoguerLe dialogue est la base d'une bonne communication. Échanger, savoir Ă©couter , reformuler... autant d'Ă©lĂ©ments que vous devez maĂźtriser et qui vous seront utiles tout au long de votre mission - et pas uniquement lors des conflits ou pĂ©riodes de tension ! Un dialogue constructif amĂšnera votre collaborateur Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  son comportement, prendre conscience des rĂ©percussions que ce dernier a sur les autres et proposer de lui-mĂȘme des pistes d'amĂ©lioration. Évitez toute confrontation directe dans la mesure du possible. Les consĂ©quences pourraient ĂȘtre dĂ©sastreuses, car ça ne ferait qu'envenimer les choses. Quel que soit le tourment, il est prĂ©fĂ©rable d'avertir votre collaborateur que vous souhaitez discuter avec lui de certains points. S'il est question de violences avĂ©rĂ©es ou d'un comportement contraire au rĂšglement, suivez les procĂ©dures adĂ©quates. RĂ©agirIl est crucial d'agir en faisant preuve de diplomatie et de vous adapter Ă  la personnalitĂ© en face de vous. On ne gĂšre pas un colĂ©rique comme on gĂšre une personne totalement introvertie. En outre, veillez Ă  toujours sanctionner le comportement et non la personne en tant que telle. Le colĂ©riqueDe par ses rĂ©actions trĂšs extĂ©riorisĂ©es, exagĂ©rĂ©es, souvent incontrĂŽlĂ©es, car dictĂ©es par des Ă©motions non maĂźtrisĂ©es, parfois d'une violence imprĂ©visible, le comportement colĂ©rique est aisĂ© Ă  identifier. Il est crucial de cadrer ces dĂ©bordements et agir dĂšs les premiers symptĂŽmes afin de ne pas laisser s'installer une ambiance dĂ©lĂ©tĂšre dans votre Ă©quipe et/ou votre entreprise. Comment agir Évitez d'entrer dans le jeu de la colĂšre. Parlez calmement et Ă  distance d'un conflit, suffisamment pour que les Ă©motions de chacun soient retombĂ©es. Essayez de comprendre les causes de ces dĂ©rapages bilieux et cantonnez-vous Ă  ce qui concerne le travail pour le reste, vous pouvez suggĂ©rer une aide extĂ©rieure, mais en aucun cas vous immiscer dans la vie privĂ©e de votre collaborateur. Rappelez les rĂšgles de bonne conduite dans votre entreprise et les limites Ă  ne pas dĂ©passer, ainsi que les sanctions applicables, le cas Ă©chĂ©ant. Encouragez le dialogue, pratiquez une Ă©coute active, reformulez, faites prendre conscience Ă  votre collaborateur des consĂ©quences de ses dĂ©rapages pour l'Ă©quipe et l'entreprise et dĂ©cidez conjointement des pistes d'amĂ©lioration, fixez des objectifs dans ce sens et suivez l'Ă©volution. L'anxieuxLes sources d'anxiĂ©tĂ© sont nombreuses et plus ou moins justifiĂ©es. Il vous faut ainsi tout d'abord faire le tri entre ce que votre collaborateur craint Ă  juste titre, et ce qui n'est qu'une question de point de vue trĂšs subjectif de sa part. Vous pourrez ainsi adapter votre rĂ©ponse Ă  son comportement et mieux le guider vers son Ă©quilibre. Est-ce un manque de confiance en lui ? Des compĂ©tences qui lui manquent ? Quelle posture adopter Rassurez votre collaborateur quant Ă  ses capacitĂ©s et ses compĂ©tences en reconnaissant rĂ©guliĂšrement ses succĂšs et en lui faisant prendre conscience de ses succĂšs et de son Ă©volution. Ecoutez ses doutes et hĂ©sitations et soyez disponible , dans la mesure du possible et du raisonnable, pour l'accompagner, notamment dans les premiĂšres phases d'un projet. Cadrez vos demandes et instaurez un climat de confiance ainsi que des repĂšres immuables. Proposez des formations ou un coaching en cas de besoin. Le nĂ©gatif ou rĂąleurCe collaborateur a la fĂącheuse tendance Ă  tout critiquer et voir le verre Ă  moitiĂ© vide. Incorrigible pessimiste plus ou moins conscient, il passe le plus clair de son temps Ă  dĂ©monter les propositions et suggestions de chacun ou bien rechigne Ă  effectuer les missions qui lui sont confiĂ©es, maugrĂ©ant Ă  la moindre difficultĂ©. Bien souvent, la cause d'un tel comportement est un manque de confiance ou un besoin d'exister aux yeux des autres. Comment vous comporter Ecoutez votre collaborateur, montrez-lui que son avis compte dans l'Ă©quipe. Évitez de le stigmatiser et incluez-le dans les dĂ©cisions collectives. Évitez de le contredire d'emblĂ©e. Ça ne ferait que renforcer sa position. Trouvez d'autres biais de le convaincre du bien-fondĂ© de votre dĂ©cision ou du chemin adoptĂ© pour tel projet. Aidez-le Ă  verbaliser ses Ă©motions et sentiments en le questionnant, notamment, sur les Ă©lĂ©ments qui lui permettent d'affirmer ce qu'il Ă©nonce. Restez positif et constructif. Incitez-le Ă  proposer des solutions lorsqu'il critique celles de ses collĂšgues - ou les vĂŽtres ! Le blasĂ©Vous ĂȘtes ici en prĂ©sence du comportement le plus ardu Ă  parer et/ou corriger. En effet, un collaborateur qui en arrive Ă  ce stade a presque dĂ©jĂ  un pied hors de votre entreprise. Il est ainsi Ă  la fois difficile, parfois dĂ©licat de le motiver et le convaincre de rester - voire de partir ! Aussi, vous devez dĂ©finir la source de cette dĂ©motivation est-ce un problĂšme d'ennui dans les tĂąches effectuĂ©es ou un problĂšme plus profond ? Un manque de reconnaissance ? Un sentiment de mal-ĂȘtre dans l'Ă©quipe ? Les prĂ©mices d'un burn-out ? Depuis quand ressent-il cette lassitude ? Y a-t-il eu un Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur ?Une fois seulement la rĂ©ponse Ă  ces questions obtenue, pourrez-vous agir afin de l'aider Ă  sortir de cette spirale descendante. Quelle conduite tenir S'il est question d'une routine qui ronge la motivation de votre collaborateur, proposez-lui des missions plus "intĂ©ressantes" . S'il s'agit d'un manque de reconnaissance , prĂ©voyez une Ă©ventuelle augmentation, un changement de poste/de service et valorisez ses efforts et rĂ©ussites. Si la situation patine et s'enlise, que votre collaborateur reste impassible, fermĂ© Ă  toute discussion ou proposition, n'hĂ©sitez pas Ă  vous montrer un brin provocateur en lui demandant, par exemple, pourquoi il ne change pas de mĂ©tier ou d'entreprise si sa situation actuelle l'ennuie Ă  ce point. L'introvertiCe collaborateur, s'il est secret, repliĂ© sur lui-mĂȘme, n'est pas nĂ©cessairement un Ă©lĂ©ment perturbateur Ă  premiĂšre vue. Toutefois, c'est une vĂ©ritable bombe Ă  retardement qu'il est capital de repĂ©rer. En effet, les personnes renfermĂ©es ont tendance Ă  tout intĂ©rioriser, notamment les dĂ©ceptions et autres rancƓurs, jusqu'au jour oĂč une goutte d'eau fera dĂ©border leur vase. Comment intervenir Ne le brusquez pas, mais aidez-le petit Ă  petit Ă  prendre confiance en lui. Invitez-le Ă  participer ne serait-ce que subtilement lors de rĂ©unions d'Ă©quipe ou de projet en lui demandant son avis sur une question qu'il maĂźtrise, par exemple. Incitez-le Ă  verbaliser ce qu'il ressent et oser dire quand ça ne lui convient pas. Cela lui permettra de libĂ©rer un peu de la pression qu'il aura accumulĂ©e intĂ©rieurement, le cas Ă©chĂ©ant. Proposez-lui un coaching pour l'aider Ă  mieux extĂ©rioriser ce qu'il ressent. Le paon, de par les diffĂ©rences extrĂȘmes dans le plumage des mĂąles et des femelles, a jouĂ© un rĂŽle majeur dans la thĂ©orie de l'Ă©volution de Darwin, notamment pour tout ce qui a trait Ă  la sĂ©lection sexuelle. L'arrogantCe collaborateur ne manque pas une occasion d'Ă©taler son savoir et ses compĂ©tences. Il parle souvent fort et coupe rĂ©guliĂšrement la parole Ă  ses collĂšgues. Il n'hĂ©site pas Ă  se mettre en avant, au dĂ©triment parfois de ses collĂšgues qu'il peut n'avoir aucun scrupule Ă  Ă©craser, quitte Ă  passer pour un idiot lorsqu'il pense maĂźtriser un sujet alors que ce n'est pas le "Je sais tout mieux que tout le monde" prĂ©sente des comportements qui dĂ©notent un besoin dĂ©mesurĂ© de reconnaissance et d'exister. Il vous faut agir avec tact, car ces collaborateurs s'avĂšrent d'une efficacitĂ© redoutable lorsque bien managĂ©s. Quel comportement choisir N'hĂ©sitez pas Ă  lui donner suffisamment de missions dans des domaines qu'il maĂźtrise totalement pour le maintenir occupĂ©. Cela Ă©vitera qu'il parte donner son avis sur les tĂąches des autres. Reconnaissez son travail et ses compĂ©tences Ă  leur juste valeur. Usez d'humour lorsque votre collaborateur se targue trop ou s'Ă©gare dans des chemins inconnus de lui afin qu'il prenne doucement conscience de ce comportement inappropriĂ©. Cadrez ses dĂ©bordements. LĂ  encore, l'humour est un excellent outil, car il permet de dĂ©dramatiser les choses et poser le cadre en douceur. Lorsqu'il s'Ă©gare, soyez factuel pour lui montrer ses erreurs qu'il ne reconnaĂźtra pas autrement. Le manipulateurAttention danger ! Ce genre d'individus est un vĂ©ritable poison, car, cachĂ©s derriĂšre une allure avenante et un sourire toujours prĂ©sent, ils vont tout faire pour assouvir leur ambition et leur soif de pouvoir. Leur quotidien subtilement faire circuler de fausses informations, caresser dans le sens du poil, retourner leur veste, se rallier tantĂŽt aux uns, tantĂŽt aux autres, du moment que cela peut servir leurs propres intĂ©rĂȘts. Leurs collĂšgues - supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques inclus - sont des pions pour lesquels ils n'ont ni empathie ni quelque autre Ă©gard que ce soit. Si, en soi, la manipulation - lorsqu'elle n'est utilisĂ©e qu'Ă  bon escient et ponctuellement - n'est nullement rĂ©prĂ©hensible, elle devient un vĂ©ritable problĂšme pour l'entreprise lorsqu'elle Ă©mane d'un individu dont c'est le mode de fonctionnement principal. Comment opĂ©rer Cadrez votre management le plus possible. Soyez ferme. Plus les rĂšgles sont floues et l'organisation peu structurĂ©e, plus le manipulateur est comme un poisson dans l'eau. Lorsqu'il avance quelque chose, faites-lui prĂ©ciser ses affirmations et mettez-le devant ses contradictions , le cas Ă©chĂ©ant. Montrez-lui que vous restez maĂźtre de la situation. Gardez vos distances dans vos relations avec lui aucune familiaritĂ©, aucune confidence, quelle qu'elle soit. Vous devez lui montrer que vous ĂȘtes fort et bien dans vos baskets, car il se nourrit des faiblesses d'autrui pour mieux les manipuler. Ne laissez paraĂźtre aucune Ă©motion nĂ©gative. Ne montrez aucun signe de faiblesse ou de colĂšre. Ne culpabilisez pas face Ă  ses remontrances. Restez Ă  distance de ses attaques. Le martyrRien n'est jamais de la faute de ce collaborateur. Il s'arrange plus ou moins consciemment pour ĂȘtre une victime . Attention toutefois, il se peut qu'il soit rĂ©ellement le bouc Ă©missaire de collĂšgues. Constamment en train de se plaindre, Quelle approche sĂ©lectionner Invitez-le Ă  clarifier ses dires notamment les mots tels "jamais", "toujours",etc., incitez-le Ă  rĂ©aliser qu'il peut nuancer ses propos et que tout n'est pas aussi noir que ce qu'il prĂ©tend. Soyez clair et transparent dans votre management afin de ne lui laisser aucun doute ou ne gĂ©nĂ©rer aucun malentendu quant Ă  une dĂ©cision particuliĂšre ou la rĂ©partition des missions, par exemple. Analysez avec lui le cheminement qui l'amĂšne Ă  se considĂ©rer comme une victime il l'est peut-ĂȘtre Ă  juste titre, victime d'un collĂšgue malveillant, par exemple. Proposez-lui une formation ou un coaching pour apprendre Ă  mieux s'organiser, dire non, s'affirmer, etc. Suivre ou rompre le contratDans tous les cas, un feedback rĂ©gulier devra ĂȘtre instaurĂ©, de maniĂšre Ă  ce que le comportement change rĂ©ellement en profondeur et sur la durĂ©e. Par ailleurs, en tant que manager d'une Ă©quipe, votre rĂŽle sera Ă©galement de faire changer le regard des autres sur ce collaborateur difficile au fur et Ă  mesure de l'Ă©volution positive de son comportement. Sans quoi, la situation reviendra rapidement Ă  son point de dĂ©part. Si nĂ©cessaire, si rien ne change et que la situation se dĂ©tĂ©riore, vous devrez envisager la sĂ©paration - amiable ou non, selon les cas et la gravitĂ© des dĂ©rapages. A RETENIR Quoi qu'il arrive, gardez en tĂȘte que, malgrĂ© leur caractĂšre dĂ©licat, ces expĂ©riences vous feront grandir dans votre rĂŽle de manager , car elles permettent de mĂ»rir certaines qualitĂ©s essentielles diplomatie, capacitĂ© d'adaptation, gestion de ses Ă©motions, Ă©coute active, confiance en soi, patience, etc.
Lebouc-émissaire est encore trouvé en moins de temps qu'il ne faut pour dire "islam". Alors disons-le : oui, c'est un problÚme de culture, mais de notre culture, pas de la leur. Le
Image trouvĂ©e sur ElĂ©azar BAFOUNTA ElĂ©azar BAFOUNTA Formateur Published Apr 30, 2018 Le franc CFA est une catastrophe pour les Africains ! Rien que ça. Avec beaucoup de recul, je me refais le film d’une discussion rĂ©currente avec mes cousins et quelques personnes croisĂ©es ci et lĂ , et qui s’intĂ©ressent Ă  l’Afrique. Qu’il est doux et agrĂ©able de se remĂ©morer d’un paradis perdu dont aucun historien ne peut attester l’existence
ni le contraire, d’ailleurs. La colonisation a abouti Ă  un dĂ©sĂ©quilibre de la Force », de l’harmonie qui existait alors en Afrique. Cette tragĂ©die se poursuit aujourd’hui et se cristallise autour du franc CFA. Je reconnais volontiers la force du mythe fondateur pour souder un peuple, une nation. Mais est-ce parce que le CFA est le relais d’une monnaie coloniale, fabriquĂ© en France et dĂ©pendant partiellement de la France que les pays africains ne performent pas ? Certes la monnaie est un instrument capital pour l’économie d’un pays mais il ne faudrait pas non plus en faire l’Alpha et l’Omega. En effet, les pays africains qui maĂźtrisent leur monnaie ne rĂ©alisent pas plus de miracles
sauf Ă  ce qu’ils soient cachĂ©s au regard du profane. Je ne sais si le CFA sera encore la monnaie des pays concernĂ©s dans la dĂ©cennie Ă  venir mais il est clair que pour sortir durablement l’Afrique dans l’orniĂšre oĂč elle semble vĂ©gĂ©ter, il est utile de trouver d’autres instruments, d’autres outils. Explore topics
\n \n \n comment ne plus ĂȘtre un bouc Ă©missaire
Jai Ă©tĂ© le bouc Ă©missaire Ă  l'Ă©cole et au collĂšge pendant des annĂ©es, et Ă  prĂ©sent j'ai un enfant qui est scolarisĂ© depuis deux ans. Or elle me dit que cela se passe mal Ă  la rĂ©crĂ©, avec des copains de classe et des grands qui l'embĂȘtent.
J’aurais mieux fait de rester couchĂ© ». Il arrive que l’on se laisse emporter par une accumulation de contrariĂ©tĂ©s. En tant que dirigeant ne pas savoir gĂ©rer ses Ă©motions face Ă  ce type de situation peut se transformer en fiasco. Les pensĂ©es critiques ne font qu’aggraver les difficultĂ©s. Les Ă©motions sont rarement bienvenues en entreprise car elles sont souvent considĂ©rĂ©es comme une manifestation de faiblesse ; vu de l’extĂ©rieur, la personne qui les exprime, ne sait pas se maĂźtriser, mais vu de l’intĂ©rieur, la personne pense qu’elle a montrĂ© une faille qui peut ĂȘtre exploitĂ©e par les autres pour la dĂ©truire. Alors comment faire ? Faire une rĂ©trospective et relativiser Dans la vie de tous les jours, vous pouvez rencontrer des soucis qui ne relĂšvent pas d’une gravitĂ© sans nom mais qui peuvent vous perturber et donc perturber votre entourage. Il peut s’agir d’une amende pour stationnement gĂȘnant, d’un train annulĂ©, l’oubli d’un document, de votre portable etc., en somme, tout ce qui peut vous dĂ©stabiliser suffisamment au sein de votre journĂ©e ou de votre semaine. Chacun a dĂ©jĂ  vĂ©cu ces situations embarrassantes qui deviennent Ă©prouvantes quand elles se multiplient au quotidien et qu’elles contrarient vos projets ou votre agenda. Avant de vous enfoncer dans une dĂ©prime nuisible, faites une rĂ©trospective de tous vos tracas et relativisez. Vous pourrez partir du bon pied et Ă©viter de transformer votre journĂ©e en enfer en regardant le cĂŽtĂ© sombre. Mais plus facile Ă  Ă©crire qu’à faire ! GĂ©rer vos Ă©motions Certes, la vie d’un entrepreneur est parsemĂ©e de nouvelles qui peuvent se rĂ©vĂ©ler dramatiques en l’espace de quelques minutes. Un impayĂ© ou mĂȘme la perte d’un client peuvent vous inquiĂ©ter au point de le vivre comme une impasse mais vous avez dĂ©jĂ  tant investi que vous parviendrez Ă  arranger la situation grĂące Ă  votre pugnacitĂ© et Ă  votre diplomatie pour que votre banquier ne se transforme en bourreau. Afin de pouvoir relativiser, concentrez-vous sur vos rĂ©actions et analysez-les sans complaisance aucune. Tout dirigeant est confrontĂ© Ă  une multitude d’inquiĂ©tudes qui peuvent facilement impacter le moral mais ce choix d’ĂȘtre entrepreneur il l’a fait en pleine conscience. Alors, prenez le temps de respirer et dĂ©cidez de sourire. ArmĂ© de votre courage, rappelez-vous les turbulences rencontrĂ©es par les entrepreneurs qui font aujourd’hui la une des mĂ©dias grĂące Ă  leur rĂ©ussite. Vous serez en capacitĂ© de trouver les solutions nĂ©cessaires pour ne plus vous laisser submerger. Vous allez acquĂ©rir une maĂźtrise qui sera communicative. Ne pas dramatiser Lorsque vous cĂŽtoyez les soucis liĂ©s au quotidien, il arrive que vous dĂ©riviez automatiquement sur un esprit pessimiste. Avoir des pensĂ©es agressives ou nĂ©gatives ne vous servira pas, bien au contraire, elles pourraient mĂȘme envenimer la situation. Le pessimisme et la colĂšre auprĂšs des autres pourraient crĂ©er des conflits ou mĂȘme une mauvaise ambiance. Il est rare que les personnes qui se plaignent de leur tracas rencontrent l’empathie de l’entourage. Tout le monde a dĂ©jĂ  vĂ©cu ce type de situation et personne ne vous plaindra s’il s’agit seulement d’une amende ou d’un train annulĂ© d’autant plus que concentrĂ© sur votre tracas, vous ignorez les souffrances des autres. En restant positif, vous avez la possibilitĂ© de trouver des sources d’inspiration qui vont vous galvaniser et vous permettre de rester serein. Se focaliser sur les rĂ©ussites Pour garder un esprit optimiste tout au long de la journĂ©e, il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©flĂ©chir Ă  ses rĂ©ussites. MĂȘme si elles peuvent paraĂźtre minimes, elles permettront de vous focaliser sur des Ă©lĂ©ments positifs au lieu de vous laisser influencer par vos tracas du quotidien. Afin de ne pas vous laisser envahir par vos Ă©motions, tentez de penser Ă  deux rĂ©ussites. Elles peuvent concerner la signature d’un contrat, le peu de temps que vous avez mis sur une tĂąche administrative ou simplement un lien que vous avez créé avec quelqu’un. Se dĂ©tendre et mĂ©diter Si vous avez tendance Ă  ĂȘtre pessimiste et que vous rencontrez des difficultĂ©s Ă  contrĂŽler vos Ă©motions face aux Ă©lĂ©ments de votre vie qui vous perturbent, il pourrait ĂȘtre essentiel de vous couper du monde l’espace d’un instant. La mĂ©ditation ou mĂȘme le calme peuvent vous aider Ă  relativiser en essayant de positiver sur tout ce qui vous arrive. Il arrive que le hasard soit cruel, mais pensez Ă  en rire. Pour l’oubli d’un document, Ă©tudiez votre organisation, pour une amende rĂ©flĂ©chissez Ă  la situation pour comprendre sur quoi vous avez fautĂ©, etc. Les tracas de la vie racontĂ©s avec humour permettent de se dĂ©tacher et de prendre du recul. Ne pas utiliser ses salariĂ©s comme boucs-Ă©missaires En tant qu’entrepreneur, les tracas du quotidien engendre parfois de la colĂšre ou vous rendent, on peut l’affirmer, dĂ©sagrĂ©able. Dans ce genre de cas, mĂȘme si le problĂšme s’est produit le matin mĂȘme, tentez de dĂ©compresser seul. Arriver au bureau en Ă©tant de mauvaise humeur pourrait vous amener Ă  vous dĂ©fouler sur vos salariĂ©s ou sur le premier qui s’adresse Ă  vous. Peu importe les problĂšmes que vous rencontrez, il est nĂ©cessaire de savoir faire abstraction de ses tracas pour conserver une ambiance conviviale avec vos salariĂ©s. DĂ©tendez-vous et prenez les choses avec le sourire. En pensant positif vous passerez une meilleure journĂ©e. En fonction des personnalitĂ©s, les tracas sont gĂ©rĂ©s diffĂ©remment. Se laisser submerger peut engendrer de nouveaux problĂšmes avec vos salariĂ©s, vos clients Ă  cause de votre mauvaise humeur ou simplement parce que vous ĂȘtes pessimiste. KNAM.
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